CM 1735 -246-18F D
UN LUNDI SUR DEUX : 18 FF /130 FB/5,50FS
COMDEX 85 quOI DE NEUF ?
SYSTEME MEGACELL DES CIRCUITS
DE 25 000 PORTES RUN CNE
DATAPRODUCTS : L'EPOQUE LASER
pipi
L'ADRESSAGE pu 68020
RESEAU LOGIQUE
REPROGRAMMABLE :
L'EPLD
Ce composant d'électronique, offre à l'utilisateur,
outre les avantages
de la nouvelle génération
de Pal complexes,
une plus faible consommation obtenue grâce
à la technologie C-Mos,
et permet surtout,
la « reprogrammabilité » (p. 27).
16 DECEMBRE 1985
INTEGRATION SYSTEME/ STATION DE TRAVAIL
S'il est relativement facile
de connecter physiquement
des matériels,
il est nettement moins aisé d'établir des liaisons
au niveau du logiciel.
Nous décrivons dans cet article la solution proposée
par RCA et Daisy Systems (p. 39).
ISSN 0336-4585
portrait
L'écran peut-être levé et incliné pour assurer un confort de travail optimal. =
“L'écran pivote pour permettre le choix instantané entre le format paysage (24 x 80 car.) pour les applications d'entrée de données et le format portrait (72 x 80 car.) pour le traitement de texte.
Des détails ou une vue d'ensemble - ce sera selon votre choix avec le terminal asynchrone Facit Twist. Il suffit de faire pivoter l’écran de 38 cm à haute résolution et le format “paysage” est changé en format “portrait” - une pleine page de 72 lignes! Vous pouvez dès maintenant choisir instantanément le format idéal de votre entrée de données, pour le traitement de texte ou pour le développement d’un programme.
Mais il y a plus que ce que l’œil voit dans le Facit Twist. Il y a la souplesse totale qui caractérise réellement un poste de travail multi-ultilisations - un
UNE ERGONOMIE ET UNE TECHNIQUE VUES SOUS UN ANGLE ENTIÈREMENT NOUVEAU
Du paysage au
e seconde’
Caractères noirs sans clignotement pour une image parfaite. (caractères ambrés sur demande).
Clavier extra-plat avec appuie-main incorporé et deux inclinaisons possibles. 22 touches de fonction programmables donnant 36 chaînes de caractères définies par l'utilisateur.
protocole de commande selon votre choix (y compris ANSI X 3.64), la commande d'imprimante, le semi- graphique, des touches de fonction programmables et une ergonomie exceptionnelle.
Le prix ? Il confirme absolument l'intérêt du Facit Twist dans les applications de votre système.
Ainsi, la prochaine fois que vous aurez besoin d’un terminal pour votre système, choisissez celui qui s'adapte à votre méthode de travail plutôt que de faire l'inverse.
Facit Twist!
FACIT
Ericsson 308, rue du Pdt S. Allende 92707 Colombes Cedex - Tél. (1) 47.80.71.17 - Télex 610286 Belgique : Ericsson S.A. Tél. 02-243.82.11 - Suisse: Ericsson Information Systems AG. Tél.01-391.9711
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 101 du service-lecteurs (p. 61)
IL Y À UN POTENTIEL ENORME ENFERMÉ À CLÉ DANS CHAQUE MICROVAX II.
Toute notre gamme de très hautes
entièrement compatibles avec les
ET EMULEX À TOUTES LES CLÉS. © ——
performances pour le stockage et les communications utilise la technologie avancée des VLSI pour déverrouiller la puissance des
nouveaux MicroVAX Il de DEC.
LA CLE POUR LES MICRO-PERIPHERIQUES. Le contrôleur de disques QD 01 procure une émulation transparente de MSCP en gérant 2 disques à interface ST 506, avec des pointes de transfert de 2MB sur le QBus. Ou encore, notre contrôleur QT 12, à interface QIC 02, pour des sauvegardes économiques sur cartouches 1/4”.
LA CLE POUR LES COMMUNICATIONS. Notre multiplexeur CS 02 double le nombre des lignes disponibles et vous en fournit 16 asynchrones dans le même volume. || gère jusqu'à 38.400 Bauds par ligne et est compatible RS-423 et
RS-232C. # D LA CLÉ POUR
LES GRANDS PERIPHERIQUES. Notre contrôleur de disques QD 32 permet de gérer, sous MSCP, deux disques à interface SMD ou SMD Etendu, jusqu'à 2,4 MBytes. Nos contrôleurs TC 02, TC 03 et TC 05 —
drivers TS de DEC — couvrent tous vos besoins de sauvegarde sur bandes magnétiques. Depuis les unités de streamers et start-stop 1/4 où 1/2’, jusqu'aux unités à hautes performances GCR 6250, ils vous offrent une superbe plage de
possibilités. 8 L LA CLÉ POUR
LES MICRO-PRODUITS SCSI. Le Host-Adaptateur UC 03 intègre la puissance du SCSI dans le MicroVax Il en gérant plusieurs périphériques à la fois.
‘+ LA CLÉ POUR LES SOUS-SYSTÈMES. Le DECATHLON fournit jusqu'à trois périphériques de format 5’’1/4, par exemple une combinaison de disques Winchesters, de 36 à 110 MB formatés, et de streamers 1/4”, 60MB. Le MEDLEY combine le stockage et la sauvegarde dans un coffret de deux périphériques : un disque, jusqu'à 110 MB et un streamer
jusqu'à 70 MB.
EMULEX,
VOTRE CLÉ DE VOUTE. La large ligne de produits d'EMULEX déverrouille la puissance des MicroVAX Il, des LSI-11, des Micro PDP-11, des PDP-11 et des VAX.
Pour des renseignements sur ces produits, appelez Jean-Louis AUQUE à EMULEX, 87 rue Gabriel Péri, 92120, Montrouge, Tél. (1) 47 35 70 70.
DEC, QBus, MicroVAX, LSI-11, PDP-11 et MicroPDP-11 sont des marques déposées de Digital Equipement Corporation.
Pour toutes précisions: réf. 102 du service-lecteurs (p. 61)
Dominique Pianard / Jean-Michel Société de Presse et de Publications Spécialisées Poux | M F sl g S il (SPPS), SA au capital de 275 000 FF. ea oux / MChéle Ssauvalle RCS Paris B 311243794 - 99 ans à compter de 1977
©" —— "© 5, place du Colonel Fabien, 75010 Paris. PROMOTION Président-Directeur Général : Gilbert Cristini aa Une société du Groupe Tests
informatique electronique secrétariat Directeur de la publication, responsable de la
Marie-Christine Legrand rédaction : Gilbert Cristini Directeur délégué : Jacky Collard PUBLICITE Tirage du présent numéro : 12 600 exemplaires DIXIEME ANNEE ———————————_— Périodicité : 23 parutions par an a chefs de publicité sr . éditeur : Jacky Collard Ses nt MINIS-MICrOS EE mblin REDACTION ph us ee bi rédacteur en chef | Michèle Métidj = Roger Carrasco rande-Brelagne . Agence France Ltd, 21-23 Elizabeth Street, London > rédacteurs SWIW9RW. Tél. 017303477, télex : 895 23 25 AG Fran Rédaction - publicité Christian Cathala Etats-Unis annonces classées abonnements Sylvie Lepont-Dupuy MT Publishing, 2464 Embarcadero Way, Palo Alto, 5, place du Colonel-Fabien assistante California 94 303. Tél. 415 424-0600, télex : 752351. 75491 Paris Cedex 10 Isabelle Brault Allemagne/Autriche Tél (1) 42 40 2201 secrétaire de rédaction CEP Information International, Hauptstrasse 1, 7640, Tél ! sdacti blicité : Pierrette Thérizoi Kehl am Rhein. Tél. 7851/40 33 34, télex : 753437. élex rédaction et publicité : lérrette ! nérizols Benelux 215 105 F LORDI assistante CEP Information International, 32, Av. du Général de Télécopieur : 42 45 80 96 Fabienne Degasne Gaulle 1050 Bruxelles. Tél. 02/647 67 34, télex : BELGIQUE : 17, rue du Doyenné - 1180 Bruxelles. conseil de rédaction 24875. Tél. 19 32 2/345 99 10 Maurice Baconnier / Jean-Michel Italie SUISSE : 19, route du Grand-Mont Bernard / Jean-Marc Chabanas CEP Information International, Via Monte Leone 6, 1052 Le Mont-sur-Lausanne. Tél. 19 41 21/32 15 65 Xavier Dalloz / Roland Dubois 20149 Milano. Tél. 02/498 29 97. ur En : LMPI 4435, es Urandes-Frairies Pierre Jouvelot | ANNONCES CLASSEES Montréal - Québec HIR 3N4 Daniel Le Conte des Floris e = TI 250 ne ve 2 ñ nn 4 C) « », dep ee 13 nn M ones aie (D 4429 : Commission Paritaire n° 56 477 / ISSN 0336-4585 ichel Aumiaux / Jean-Miche ————p—p—pZpZEZpZp—_— Bernard / Henri Breteuil ABONNEMENTS Roland Dubois / Philippe Larcher Eliane Garnier assistée de Guy Machebœuf / Josiane Mégissier Christine Borello / Irène Duhaut Claude Moranat / Phyllis Orlando Myriam Hasseine / Denise Renier
SUCCÈS EUROPEP
LES PERIPHERIQUES
PHOTOS L.BOURJAC
EP3 Monitet uleurs CC Table traçante 6 couleurs, A3. de 14 à 19”. Toutes résolutions. Nombreuses interfaces en option. Ex. : RAPIER L.P. 0,31 mm
Nouveau catalogue E— sur demande Contactez-nous!
EUROPEP FRANCE 33, rue Cartault - 92800 Puteaux - Tél. (1) 47.76.28.25 - Tx. 614 690 - Tc. (1) 47.76.11.44
ou l’un de nos distributeurs :
AAPLIC : 78.85.00.44 - ALMEX : (1) 46.66.21.12 - CEIM : 43.84.24.60 - CONCERTO DIFFUSION : 56.78.29.23 - DATADIS : (1) 46.05.60.00 - HOHL et DANNER : 88.20.90.11 - SERIME : 20.95.0256 - S.T.CL. : 61.47.11.20 - TECHNOLOGIE DIFFUSION : 40.43.73.12
EP7 - Nouvelle table traçante 6 couleurs, compatible Hewlett-Packard® HP 7475
&B brocéoub 896
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 103 du service-lecteurs (p. 61)
N° 246/16 décembre 1985
minis-micros
donne rendez-vous à ses lecteurs le 6 janvier 1986 pour son n° 247. Bonne fin d’année à tous.
ACTUALITE
Comdex 85 à Las Vegas : on ne joue plus,
on consolide l'acquis 14 Prime Computer présente ses résultats
et annonce deux nouveaux minis 21 Le système Megacell de Plessey ouvre la voie
aux circuits de 25 000 portes 22 Dataproducts innove : après les bas de gamme,
1985, sera l'époque laser 23 Mannesmann - Kienzle : de l'informatique personnelle
dans un système professionnel 24 Intel met 1 M bit dans une Eprom 25 COMPOSANT
Réseau logique : EPLD, un Pal C-Mos performant
et reprogrammable 27 Microprocesseur 32 bits : l'organisation des données
et les modes d'adressage du 68020 43 PERIPHERIQUE
Connecter une station d'IAO à un ordinateur central :
la solution RCA/Daisy Systems 39 RUBRIQUES
[T bibliographie : 10/22 [1] mémofiches: 11 [] calendrier et manifestations : 13 [1 logiciel : 17/24 [1] sociétés : 18 [] « minis et micros » a noté pour vous : 24 [ ] nouveaux produits : 49 [ ] rappels d'informatique : 51 [] annonces formation: 58 répertoire des
annonceurs : 60 ! | bulletin d'abonnement/cartes service lecteurs : 61
Le présent numéro comporte un encart publicitaire broché non folioté (pages 29 à 34).
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l'Article 41, d'une part, que « les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemples et d'illustration, « toute représention ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou des ayants droit ou cause, est illicite » (alinéa 1°' de l'Art. 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal.
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 5
Partir pour partir
Reportages, expériences, fiches pédagogiques. Un voyage vers les horizons qu’ouvre l’informatique aux enseignants.
Règlement à adresser à SAVOIRS Informatique, 18, rue de Châtillon, 75014 Paris
[ 6 numéros : étranger : [ 12 numéros : étranger :
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 104 du service-lecteurs (p.
125 FF 155 FF 225:FF 285 FF
PAGE 6 — MINIS ET MICROS N° 246
nom et prénom
profession (facultatif)
adresse complète
Isabelle
[°>] _
)
PAPA.LES PETITS MICROS QUI VONT PARTOUT ONTILS DES JAMBES ?
MAIS OUI Et c'est Epson qui le
premier a donné des jambes à un micro-ordinateur.
C'est arrivé en 1982; un vrai micro, vraiment 5 portable et vraiment autono- me est né.
Depuis, une nouvelle génération est arrivée avec le PX 8, dont les performances ont de quoi rendre jaloux les gros micros. Car s'il a des jambes, il a aussi de la tête.
Avec lui, Epson est devenu leader du portable, comme il l'était déjà de l'imprimante.
Sa taille: 21 x 29,7 - son poids: 2,3 ke de concentré technologique signé Epson.
Comme un grand, il assure toutes les fonctions d'un ordinateur de bureau.
Mais à la différence de ses aînés, le PX 8 se glisse dans votre attaché-case.
Avec le PX 8, vous pouvez emmener votre informatique partout. il prend vos notes, consulte vos fichiers, effectue vos calculs... il va même jusqu'à vous rappeler l'heure de vos rendez-vous.
Avec le micro-ordinateur mobile PX 8, vous avez désormais la tête et les jambes pour faire bonne route en intormatique.
Px 8. UN VRAI MICRO ES - FOUT PARISIENNE
echnology Resources,
QUI PASSE PARTOUT ESS . 31 114, rue Marius-Aufan,
réf. 105 du service-lecteurs (p. 61)
o € © Cu © © 2 [en mn © 2 5 © £ s 3 © LE
92300 Levallois-Perret. Téléphone (1) 47.57.31.33, Télex 610657,
élécopie 47.57.98.67. Lyon, Tél. 72.33.14.14 Télécopie 72.33.6631. Toulouse, Tél. 61.22.9141 Télécopie 61.23.56.38.
EPSON
Domino <>Ketchum
LA ROUTE INFORMATIQUE
\ L'imprimante vidéo VP 115 reproduit l'image x 3e d'un écran d'un moniteur TV, etc, AL ee, utilisant directement le signal vidéo. à La définition horizontale est de 300 points par pouce, 2»... soit 11,8 points par mm, (balayage 1500 lignes maxi.)
Temps de reproduction : 18 secondes.
HARDCOPY. 2 XIOM
FRANCE 0375687 00-Télex:202878F
ARCANE Communication
— _ _
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 106 du service-lecteurs (p. 61)
CrOS
informatique electronique
Réservez votre espace publicitaire Françoise Lamblin, Sylvie Cohen Tél. : 42 40 22 01
PAGE 8 — MINIS ET MICROS N° 246
8000 m° D'EXPOSITION :
. Systèmes et Logiciels orientés utilisateurs.
: ©. CONFÉRENCES:
Recherches et Synthèses en ŒAO - Applications et Outils
de ; AE ? D Gt rs 2 a En e
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 107 du service-lecteurs (p. 61)
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 9
BIBLIOGRAPHIE
Algorithmique Méthodes et modèles Tome 1 : notions de base
par Patrice Lignelet (un ouvrage de 176 pages au format 16 x 24 cm). Prix : 115 FF.
Editeur : Masson, 120, bd Saint-Germain, 75280 Paris Cedex 06.
Ce volume, abondamment illustré d'exercices, permet de comprendre la démarche algorithmique. || traite en effet des données et de leurs structures, des schémas de programmes, des algorithmes récurrents de base et des propriétés invariantes.
Apple, logique et systèmes experts
par René Descamps (un volume de 216 pages au format 17 x 25 cm). Prix : 120 FF.
Editeur : Editions du PSI, BP 86, 77402 Lagny sur Marne Cedex.
Après une introduction à l'intelligence artificielle, sont décrites les méthodes d'évaluation des expressions arithmétiques avec les programmes correspondants. Sont ensuite introduits : les éléments de la logique (en esquissant les applications), une procédure d'évaluation des expressions logiques (traduite en programme de déduction), un module d'inférence pour mini système expert, les notions de structures dynamiques, graphe, arbre, liaisons et enchaînements logiques. Le dernier chapitre décrit les caractéristiques des systèmes experts opérationnels à partir de deux exemples : Mycin et Sphinx.
Réseaux et télématique Tome 2
par Guy Pujolle, Dominique Seret, Danielle Dromard et Eric Horlait (un volume de 330 pages au format 15,5 x 24,5 cm).
Editeur : Eyrolles, 61, bd Saint-Germain, 75240 Paris Cedex 05.
Après avoir décrit d'une manière générale les réseaux et le cas particulier du modèle Iso dans leur premier livre, les auteurs s'intéressent dans ce tome à décrire les architectures particulières. Le réseau commuté tout d'abord puis l'architecture SNA d'IBM sont abordés en détails, suivis des bus et des réseaux locaux. Le dernier tiers de l'ouvrage est consacré à divers sujets comme les réseaux satellites, les interconnexions de réseaux et leur conception. En fin de livre, le lecteur trouvera les définitions et applications de nombreux mots à la mode comme
« télématique , « videotex » et « teletex ». Une mise au point très utile.
Techniques avancées pour bases de données
par Daniel Martin (un volume de 370 pages au format 15,5 x 24 cm). Prix : 180 FF.
Editeur : Dunod, 17, rue Rémy-Dumoncel, BP 50, 75661 Paris Cedex 14.
Après des généralités sur les bases de données, l'auteur décrit les philosophies pour réaliser les spécifications de tels systèmes. Un peu plus attaché aux matériels, il définit les architectures types et les techniques
PAGE 10 — MINIS ET MICROS N° 246
d'optimisation de celles-ci. En fin d'ouvrage, un banc d'essai du SGBD Oracle est proposé. Complet et dynamique, ce livre qui étudie les quinze fonctions d'un SGBD s'adresse à un public de professionnels en informatique.
Les systèmes d’exploitation
Structure et concepts fondamentaux, par Claude Lhermitte (un volume de 168 pages au format 16 x 24 cm). Prix : 116 FF.
Editeur : Masson, 120, bd Saint-Germain, 75280 Paris Cedex 06.
I ne s'agit pas ici de compiler l'ensemble des systèmes d'exploitation qui existent de par l'industrie. Ce livre décrit les structures et concepts élémentaires que tout « SE » comporte. Les chapitres abordés après l'introduction d'usage sont : la notion de processus ; l'interface utilisateur ; les gestions de données, mémoires et ressources ; le parallélisme et enfin la protection. Il s'adresse à un public familiarisé aux notions d'informatique. On pourra néanmoins déplorer le manque de renvois à des systèmes existants afin de concrétiser les concepts.
Introduction aux systèmes VLSI
par Carver Mead et Lynn Conway (un volume de 400 pages au format 16,5 x 23,5 cm).
Editeur : InterEdition, 87, avenue du Maine, 75014 Paris.
Traduit de l'américain, cet ouvrage, dont la première édition date de 1980, a pour but de dresser un panorama aussi complet que possible des circuits VLSI depuis leur fabrication jusqu'à leur utilisation. Neuf chapitres sont consacrés à cette « chaîne » agrémentés de nombreux croquis et schémas.
Algorithmes distribués et protocoles
par Michel Raynal (un ouvrage de 140 pages au format 15,5 x 24 cm). Prix : 150 FF.
Editeur : Eyrolles, 61, bd Saint-Germain, 75240 Paris Cedex 05.
Cet ouvrage aborde les problèmes posés par la conception des algorithmes distribués (dont les entités issues du parallélisme communiquent à l'aide de messages). De nombreux algorithmes sont présentés, ils traitent les problèmes de contrôle inhérents au parallélisme et à la distribution : exclusion mutuelle et élection, prévention et détection de l'interblocage, détection de la terminaison, de gestion des transferts et des données simultanées. Concepts et méthodes sont extraits des algorithmes étudiés.
Informatique et méthodes algorithmiques
par Yves Haubry (un volume de 176 pages au format 16 x 24 cm). Prix : 80 FF. Editeur : Editions Casteilla, BP 301, 78054 Saint Quentin en Yvelines Cedex.
À partir d'exemples simples, puis de difficulté croissante, l'auteur expose les méthodes
d'analyse, recherche un algorithme et donne ensuite la traduction de cet algorithme dans deux langages de programmation (Basic et LSE).
Principes des systèmes d’exploitation des ordinateurs
par Sacha Krakowiak (un volume de 436 pages au format 15,5 x 24 cm). Prix : 200 FF.
Editeur : Dunod, 17, rue Rémy-Dumoncel, BP 50, 75661 Paris Cedex 14.
Ce livre vise deux objectifs : présenter les grands principes de conception de systèmes d'exploitation (gestion du parallélisme, allocation des ressources, etc.) et illustrer l'application de ces principes à la conception effective de systèmes, en tenant compte de l'évolution de la technique informatique et de ses domaines d'application.
| LIVRES REÇUS ES
Le micro-ordinateur outil de gestion
par Christina J. McClung, John A. Guerrieri, Kenneth A. McClung jr. et William Weiss, traduit de l'anglais par Raymond Borraz (un volume de 162 pages au format 15,5 x 24 cm). Prix : 124FF.
Vivre la bureautique
par Malcolm Reltu, traduit de l'anglais par Raymond Borraz (un volume de 190 pages au format 15,5 x 24 cm). Prix : 124 FF.
Le micro-ordinateur professionnel
par Claude Salzman (un volume de 64 pages au format 11x23 cm). Prix : 39 FF.
Editeur : Les Editions d'Organisation, 5, rue Rousselet, 75007 Paris.
Comment protéger
votre micro :
matériel et logiciel Protection et confidentialité en micro-informatique, par Harold Joseph Highland, traduit de l'anglais par Emmanuelle
Guedj (un volume de 290 pages au format 16 x 24 cm). Prix : 160 FF.
Algorithmes de classification
par Maurice Roux (un volume de 152 pages au format 16 x 24 cm). Prix : 100 FF.
Introduction
à la programmation
Tome 3 : exercices corrigés, par Gilles Clavel et Finn Bo Jorgensen (un volume de 176 pages au format 16 x 24 cm). Prix :
80 FF.
Editeur : Masson, 120, bd Saint-Germain, 75280 Paris Cedex 06.
pes [euro anbeuo p se10sse T4
el ‘0089 enbusydusd un,p se9 8] sue]
a ci = eu
“enbusuydued 89 581e s0e}iaqui, | 181nsse JInod 9Bixe seu (0089 np epuewuwoo sp xneuBis se] enb jeubis ane unone ‘00089 enbusuydued unp seo 8j sueq
-uorjeur}sep Je 201n0s snq Sep siINn2DIE] S9P JUS1I9}JIP 21e ned Soguuop s8p }PUMO} 2] ‘eWIeUW 8] ‘ajuaJe}Jlp 212 jned uorjeurJs8p je 291n0s snq sep AneDie] PT ‘s}iq ZE NO O9] 'g uot -EUHSEP SUN S19A SJ ZE NO 9] ‘8 201n0s aun,p S}Iq ZE NO JAI ‘8 2P SeeuUCP sep 21}
-jeuusueI #p jouuod yejsuer] ep edAj 89
‘snq 8p S8[049 }iny e Xnep 2p Je (J18} -SueJ} #p edÂ} 89 ep uoreupisep e] no, p) sessaipe XN9P 2p uorPJeu9p E] apupwep dejsubl} [e} uf] ‘(enoweuwu no snbrusyd -Uod) uOrjeutJSSp PE] SISA 9JIPIPEUNOJUI 24}S1p81 np sind ’Ine8[p1ju09 np INS1HSJUI | P OJPIPEOUNSUI 2DPY00JS 2p e1S1Pal un SI9A (8110 no snbueydried) s91nos e] 2P 9919SUPI} JS8 SSUUOP PJ ‘JUSIUSAUOOUT j20 Jered InO4 ‘ellowou e] 2p uorjeut} -Sep P eun }e enbueydnued np uoyeuiyssp e essaJpe aun JuUeuweub}INuIs Ja1eu9p sed ned su Ine[orjuoo np esselpe,p snq 27
Ine[dnos e] je axtoweuwu e eue JUSWISJ,eIP 2#[N°IUsA 21e jned eu eguleouoo seuuop e] ‘enbueuydried 29 Jessorpe Inod #sI[IN }UEJ® INS[QIJUON
-uiod ap ejqe} eun,p atyed e
ep no altoweu pe
SOO[QuINUW SHSJSUPI} SSP Jen} -087j9,p eçqedes 758 I] ‘elloWeu e] e sde} seu ue stoaus say je enbuoeyduod np jueusaoid (sjs390) sesuuop xnep Juewealsseoons 2%00}S [I ‘P[90 INOG ‘SJIq 9] eJOWeU eun © a1}jouwsUbI] Se] je S}1q g enbusuydued un,p sesuuop sep 1104 -0001 ‘erduexe Jed ‘ined I] ‘Se}U81J8}JIp snq ap seinjondys sap eljue SHeJSUPI} S8P J9N09X9 JIES I] AAÉRAUOUES e onpaeydrpd ep ‘axouwou ‘se[qnop no seçdurs SJOU 8P ‘S}8]90,p S20[q 2p SH9JSUEI Sep einsse [euro enbeyo ‘e[qeuueiboid js8 ajuoud 8p 8110, juop ‘syuepusdoput xneue°o a1jenb sp esodsip je aJtoweu uoyse sp ejun eun 9848 8stn 1e Jned ‘00089 2[[UE}
ep snq 2j oe4e epqueduwoo YANG Inejonuoo ‘0689 27
soir je Si
TUTU » ep ejie1}X8 ay914 a] ‘2}Je UY ‘essaipe }IoS ep unn À ne} I! SO] 11018981 no JeJojsuez} juessind sfi,nb JueAB SsIPU ‘jueWe}IoI[dxe sessaipe 2179 jueansd 00089 12 0089 Snq sa] 284e se]q -Hedwoo (sine|dnoo) senbuoydued se7
esselpp e[qnoq
"AGVAU 1 HOV 202 essespe sduis ‘JOY UOUdeoai 8p #sn°0b 281P ess91PP Sqduis ‘O08g9g sjquedwuoo snbreud -Uod 984b essaipe s[qnop ‘00089 e[qued -Wo0o enbuoydued 9s81e ssssipe s[qnop : Se000j01d erenb jueains Jerodo jned jpueo enbeuo '(18s1B8Y orjuoT) 89148)
HOQ 21181 8] juewsJoe1oo juewuweib -o1d u ‘(insçdnos no sitowuew) enbueyd -Hod un Je aJloueu P] amuse J9n]98}J8,5 sesoddns juos YANG SHeISUEI} Se] snO] H2}SUDI} ep sepow
‘% OS NO 67 'S'ZI
‘Gç'9 e snq 89 sp uoresi[rn p Xne} 2] ‘uOI} -euweiboid Jed ‘Jutep ined Imse}esI[nn | ‘YVNQ IMejornuos ej ed snq np uorest[nn epuelib doi, sun 18}119,p UUY ‘SJ800 W ÿ 2p }59 [eueo enbeuo sp [eWIXEW }I{ep 87 “uorisod Ni dam E[ 2p ess21pe |
| "je imenBuol es ‘21}}ouSUPI} e 90[q unp inajulod 8 sunopuyo Jueu -8}U09 aJIoWou ap suorisod 2p enutrjuo9 D no enpruos ajins eun se 2[qe} 2720) e[exuso elouewu us oejue[dut sine}
0ÿ89 2W
V'TIOHOILON
SJIOuWseu e SaJOougsu sp
YNqa me[oruo ANOIHAHAIHAd LINOHIO
ST SODIU SUDIJOUUDUU
e[ Ans À WeJSÂS XIUN Je Z'p Ae[eyISg que -BueJINUIS JSSI[N,P jJeWIed Y] utewo(
*‘S991N0S581 sep anb seeuuop sep npsalIu ne }ue} sous -Pdsuer} e] sinsse mb onquysip situ ep ewesis un }e euopyqqnu ‘ol -8JHINUI JUeWeuuoITAUS un }IUINO} stp
se) [0] <
“XIUN] 3e SIPeY : AS XNEp snos 191 -gdo jueaned [1eAbJ} 8p suOrje}s Se sa]no]
uotypyto|dxe p sewesAS
1812160]
eine eun e oddezs Jed s1jeue]
eun,p jueweuonpasuyo 2e] enb IsutP sol} QU8}j S2p eUN92EUO 8p 8[[I2} EP] ISPUPWWUON ned 19-87) ‘[IPAPI} 8p Sseuoz sinels -njd ue ueJ98 uos 18s1AIp }ned In8JPSI[UN.] « 1oPeur] 4eldsiq » [8101PO] 8] 284% "SJOUHSIP SISIUOI; S8P
no suwelboid sweuwu un, p satyed sinsis -n[d jueweueynuis juestjensiA sp -H[Nuw s8T *AN8}esI[N | 2P [IPAPI} 9P pou ne IN8}EUIPIO | oo euued ajuep -uedeput eu2e} 2 Le sse aunoeuo sexjous; sinelsnid 19819 ep ey|iqissod PT Het rnta je ey2pyyqpnu
99190
‘Jueuus}te1} ap aouessind e] 19Pe} -Jed P JIOAE SUPS SIPU ‘SaUIUYOPU S9sSO1D se Ans enb uoÿe]; eweu e] ap xneJeuo senbusyduod ssp 18beyed sp js sseuuop
0E NQ
S861 IUGNIDAG - 9PZ ,U « SOIOIU Je SIUTM » 8P 8}re1JX8 8Y2IJ
sap no seuuweiboid s8p JeBueyos8,p ‘enb -[U01J98[9 Susbesseu PJ PIA Senbe][O ses 81e e1puodsa1100 8p InN8]JPSI[HN,] EP JO -Jod npesoi 8] }n0} INS EnqUISID SISTUOI} op eweasÂs 97 ‘nvosal np sosJoouuoo suor}e}S 2p aIquiou np juewwuepusedeput ‘e[[OnIA SJIoOueu 8p 20edse uos Je sjiq ZE An9ss2901dOJ0IU UOS 9848 luiWJedns un,p eouessind e] JIUINO} 8/18 'nPesol 29 ep pneou enb jue} uY ‘uoye( np epoyjew PJ JUPAINS 8pUu09ss Jed s}iq HW] ZI e jueJedo neeuue un 52 In ulPWO(] [P20] NPEsaI ne JUewe))aJip sJoeuuo, 88 (EE NQ PT uIDWO(] nDeSa1I 8] SUDP uor}D16oquI
"[POO] nP8S8I un, p UI8S ne no auouoyne us Jeuuorouo} jned (EE NQ PT ‘UPI8] ins oïjgus} eidoid es suep sestjensiA 2179 eunoeuyo jueaAnod seU9P} ÿ£ WNUIXEUW ne 98AP eu9Pb}}INU JUSWSUUOIAUS un suep 191940 Je [P20] neesai un e JUaUWe} -0811p 18J98uu09 8s }ned 84 ‘« dE Hg » ed4} ‘008 X ÿp£O | UOHNIOSAI 8p uPI98 un, p je auoe} Jed sj[enpiA aJoueu 2p $]9]90 NW y9 sp ebessoipe p s0edss un,p ‘e[PxjUus2 SJIOWeuW ep SJ2J20,P SUOIIU SI01} 8p WnuwuIxXew ne esodSsIp 8[l4 [8889 ejueyjo} e[nJIA us [no[eo ep Ainessao -01d09 8] 2100sse 752 [enbne e[OIOJON 8p 0€089 SH ZE Anessa20o1doiotu np none a}INAJSUOO }S8 8[[{ ‘UIEWO(] [IPAPI} 2P suOr}e}S S9P [81910] 8] }8 SeJI[PUUOrJOUO} Se] 210QIUI OE£ NQ [PAT ep uouyeys PT
5210 WE£RZ
HOWEN S/G W &L 1820) neasai ap 23epsaiu|
EMTNENN] ep uonsef
OTTOdY
TIVAVEHL 4q NOILVIS
SAWzLEe sq 9p 5201q ap SuejsueiL
510120 } 8ZL UOneSIJENsIA
18889 2W auenoj} apn6iA ue [nayes ep
1n95532014d0
Registre Périphérique de stockage ou mémoire semporeire Double adresse
d'entrée d'horloge de validation (E). Le 68450 assure le transfert vers le périphéri- que en utilisant le protocole du bus 6800 avec la broche ACK se comportant comme VMP (Valid Memory Address).
Simple adresse
Ce mode n'exige pas l'adressage des registres de données du périphérique concerné. Le transfert entre la mémoire et ce périphérique est assuré par les cinq lignes REO, ÂCK, PCL, DTC et DONE, et s'effectue en un seul cycle de bus avec le registre de stockage intermédiaire du 68450.
Les demandes d'accès direct à la mémoire sont faites par le périphérique ou générées par la mémoire interne du 68450 lui-même (auto-demandes). Ces auto-demandes peuvent être effectuées continuellement (débit max.) avec une demande toujours en attente dans le con- trôleur ou périodiquement avec une occupation programmable du bus de 6,25, 12,5, 25 ou 50 %.
© Fiche extraite de « minis et micros » n° 246 - DECEMBRE 1985
Simple adresse
Les demandes externes concernent les transferts en rafale ou par vol de cycle. Les transferts en simple adresse ne peu- vent se faire que sur des ports et des opé- randes de longueur identique (8 ou 16 bits).
Les transferts en simple adresse diffèrent de ceux en double adresse par le fait que dans la première méthode, les donné ne transitent pas par le contrôleur. Il existe deux protocles de transfert en sim- ple adresse qui sont utilisés pour deux types de périphériques différents. Un périphérique suffisamment rapide n'uti- lise que les signaux de poignée de main REQ (demande d'accès direct) et ACK (prise en compte) pour effectuer des transferts. Un périphérique lent dispose de trois signaux : poignée de main REQ, PCL (prêt) et ACK. Le signal « prêt » permet au périphérique d'indiquer au 68450 qu'il est prêt ou pas au niveau d'un transfert.
(A suiv
Roland Dubois
même station. Il associe les avantages des deux versions du SE Unix dans un envi- ronnement de traitement réparti. Il donne accès à une structure de fichiers hiérar- chisés sur le réseau grâce à la pagination de la mémoire virtuelle à travers ce der- nier. Le système de fichiers Unix apparaît aux utilisateurs du réseau comme une structure unique de fichiers, quel que soit l'emplacement physique de ces fichiers. Ainsi, il n'est pas nécessaire d'avoir un disque sur chaque poste de travail du réseau, ni de passer par des transferts ou duplications de fichiers. Domain IX sup- porte de nombreuses routines graphi- ques, des écrans « Bit Map » mono- chromes ou couleur, les langages C, Lisp, Fortran 77, la version Iso de Pascal et un « Debugger » multifenêtre.
Progiciel de développement d'interface
Destiné à une meilleure conception des interfaces, ce progiciel graphique fournit des « briques » de construction d'inter- face dont l'architecture et le mode opéra- toire restent cohérents dans toutes les applications. Ainsi, les utilisateurs peu- vent passer d'une application à une autre sans avoir à réapprendre les modes d'emploi des diverses interfaces. Le système Domain/Dialogue fonctionne avec tous les SE Apollo y compris Unix (Domain IX).
Domain/Dialogue comporte le kit de con- ception des interfaces utilisateur qui aide le programmeur à concevoir, tester et modifier les interfaces destinées aux utili- sateurs et le système de gestion des inter faces utilisateur. Le kit de conception fournit un jeu de modules avec aiquilla- ges, menus, icônes, zones d'introduction de textes, barres de déplacement, que le concepteur sélectionne et assemble pour créer des interfaces personnalisées et faciles à utiliser.
Fiche extraite de « minis et micros » n° 246 - DECEMBRE 1985
Les supports graphiques
DGR (Domain Graphics Resource) est un ensemble d'outils graphiques allant de simples primitives graphiques jusqu'à des possibilités de haut niveau 2D et 3D. Pour les entrées/sorties graphiques de base tel- les que tracé de lignes, entrée souris, etc., l'outil GPR (Graphics Primitives Resource) fournit un ensemble complet de primitives. L'outil GMR (Graphics Metafile Resource) est la partie la plus évoluée de DGR. Il tire avantage du niveau d'intégration des stations Apollo et facilite la manipulation de bases de don- nées graphiques et l'affichage graphique sur l'écran.
Domain Core est une version de Sysgraph Core qui permet à l'utilisateur désirant écrire des applications graphiques non liées à un type de machine particulier, de disposer d'une version 3D de l'ensemble graphique Core. Toutes les primitives et la bibliothèque Core peuvent être appe- lées à partir de n'importe quel langage.
passerelles
Dans le cadre de son réseau local, auquel se connecte la station DN 330, Apollo pro- pose diverses passerelles : — passerelle X25 donnant réseaux publics de (Transpac en France) ; — passerelle RJE émulant Hasp et les environnements standard 2780 et 3780 : — passerelle avec Ethernet comprenant les protocoles TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internetworking Proto- col), associés aux utilitaires de transfert de fichiers FTP et au réseau longue dis- tance TelNet. Cette passerelle permet notamment la connexion à des ordina- teurs Vax ; — passerelle avec le réseau SNA permet- tant la connexion à distance avec les ordi- nateurs IBM et leurs bases de données : — connexion de l'IBM-PC et compatibles au réseau Domain à travers Domain/PCI construit autour de MS-Net.
accès aux communication
Enfin, Apollo a à son catalogue un émula-
teur Tektronix 4014 et un émulateur VT 100. Roland Dubois
CALENDRIER
10 au 13 février
24 au 28 février
3 au 6 mars
11 au 15 mars
12 au 19 mars
25 au 28 mars
ler au 3 avril
28 avril au 1° mai
12 au 14 mai
26 au 30 mai
16 au 19 juin
18 au 22 août
JOURNÉES MICRO-INFORMATIQUES DE GRENOBLE (Logiciels et applications professionnels) Grenoble - Alpexpo
Renseignements : Alpexpo, avenue d'Innsbrück, BP 788, 38034 Grenoble Cedex. Tél. (16) 76 09 80 26
MICAD 86 (Cinquième conférence et exposition internatio- nales sur la CFAO et l'infographie) Paris - Palais des Congrès
Renseignements : Birp, 25, (16-1) 47 42 20 21
COMDEX IN JAPAN (Salon de l'OEM informatique) Tokyo - Harumi Fairgrounds
Renseignements : The Interface Group, 300 First Avenue, Needham, MA 02194, USA. Tél. (19/1/617) 449 6600
rue d'Astorg, 78008 Paris. Tél.
INFORA (Salon de toutes les informatiques)
Lyon - Eurexpo
Renseignements : Sepel, BP 87, 69683 Chassieu Cedex. Tél. (16) 72 22 33 44
FOIRE DE HANOVRE (Salon mondial de la bureautique, de l'informatique et de la communication) Hanovre
Renseignements : Deutsche Messe- und Ausstellungs - gelände, D-3000 Hannover 82 (RFA). Tél. (511) 89-1
AG, Messe-
PRINTEMPS INFORMATIQUE 86 (Forum professionnel de l'informatique OEM) Paris - Palais des Congrès
Renseignements : Birp, 25, (16-1) 47 42 20 21
COMDEX WINTER (Salon de Los Angeles - Convention Center
Renseignements : The Interface Group, 300 First Avenue, Needham, MA 02194, USA. Tél. (19/1/617) 449 66 00
rue d'Astorg, 75008 Paris. Tél.
l'OEM
informatique)
COMDEX SPRING Atlanta
Renseignements : The Interface Group, 300 First Avenue, Needham, MA 02194, USA. Tél. (19/1/617) 449 66 00.
COMDEX EUROPE (Salon de l'OEM informatique) Amsterdam
Renseignements : The Interface Group, 300 First Avenue, Needham, MA 02194, USA. Tél. (19/1/617) 499 66 00
(Salon de l'OEM
informatique)
APPLICA (Carrefour nord-européen des applications infor- matiques et électroniques)
Lille
Renseignements : Chambre de commerce et d'industrie de Lille-Roubaix- Tourcoing, BP 359, 59020 Lille Cedex. Tél. (16) 20 74 14 14
NATIONAL COMPUTER CONFERENCE (NCC : confé- rence et exposition sur la micro-informatique, les périphé- riques et logiciels)
Las Vegas
Renseignements : NCC ‘86 Program Office, Mimi W. Halo, Program Secretary, P.O. Box 8807, Newport Beach, CA 92658-8807, USA
SIGGRAPH'86 (Salon de l'informatique graphique) Dallas Renseignements : Siggraph, Conference Management Office, Smith Buck-
lin and Associates, Inc., 111 East Wacker Drive, Chicago, IL 60601, USA. Tél. (312) 644 66 10
… MANIFESTATIONS ©
[] Troisièmes journées d'étude sur les langages orientés objet (LOO) du 8 au 10 janvier à Paris. Sessions : LOO et représentation des connaissances ; environnement de programmation et interface homme-machine ; LOO et programmation parallèle ; applications ; etc. Renseignements : Afcet, 156, bd Péreire, 75017 Paris. Tél. : (16-1) 47 66 24 19.
C] Cours « Unix : une introduction pratique » du 28 au 31 janvier à Paris. Etude du système d'exploitation Unix et de ses utilitaires avec exercices portant sur l'utilisation de l'interpréteur de commandes, l'exécution de programmes sous Unix, l'emploi des filtres, l'usage des fichiers, des répertoires et de la messagerie. Renseignements : ICS France, Laurence Marquant, Porte de la Villette, 6, rue Emile Reynaud, 93306 Aubervilliers. Tél. : (16-1) 48 39 88 00.
[] Cinquième forum international des nouvelles images, Imagina, du 4 au 7 février à Monte-Carlo. Sessions : langages d'images ; l'image rentable ; l'image appliquée ; l'image de l'art ; l'image inattendue ; l'image demain. Salon de la prestation de service en image de synthèse. Renseignements : Ina, 193-197, rue de Bercy, 75582 Paris Cedex 12. Tél. : (16-1) 43 47 63 86.
[] Septièmes journées micro- informatiques de Grenoble du 10 au 13 février. L'exposition et les conférences, consacrées en priorité aux logiciels et applications professionnels, aborderont également les sujets suivants : démarche informatique, périphériques pour micro- ordinateurs, communications, télématique et entreprise, micro-ordinateurs et enseignement. Renseignements : Alpexpo, avenue d'Innsbrück, BP 788, 38034 Grenoble Cedex. Tél. : (16) 76 09 80 26.
[] Le salon Microtex 86, salon belge de la mini et micro-informatique, bureautique et logiciels, aura lieu du 11 au 15 février à Bruxelles. Renseignements : Comdata, avenue Louise 126, 1050 Bruxelles. Tél. : (19-32-2) 649 35 78.
[] Premier salon international de l'informatique, composants électroniques, télématique, communication, organisation de bureau et bureautique en Afrique du 26 février au 5 mars à Dakar (Sénégal). Renseignements : Excaf, 7, rue Thiong, BP 1656, Dakar (Sénégal). Tél. : 22 23 73.
[1 Appel aux communications et démonstrations pour le troisième symposium « intelligence artificielle et productique » qui se tiendra du 20 au
22 octobre à Paris. Programme : intelligence artificielle, systèmes experts, langage naturel ; productique ; simulation ; EAO. Date limite le 30 janvier. Renseignements : Simtec, Jacques-Charles Deloy, 211, rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Tél. : (16-1) 42 60 35 16.
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 13
Comdex 85 à Las Vegas : on ne joue plus, on consolide l’acquis
de nos envoyés spéciaux
Pour la septième fois, Comdex a investi Las Vegas pendant quelques jours, pour attirer les professionnels de l'informatique qui se parent de sigles ésotériques (*). Compte tenu de la conjoncture actuelle, l'exposition a recueilli un succès plus que flatteur, qui la place incontestablement au premier rang mondial dans sa catégorie. De nombreuses nouveautés ont été annoncées (la plupart pour un proche avenir) qui confirment les tendances déjà connues : standardisation de facto des micro-ordinateurs IBM, éveil du graphique, intérêt pour les disques optiques, la communication, etc.
Celui qui voudrait visiter Comdex dans sa totalité devrait consacrer moins de deux minutes par stand, et se déplacer à la vitesse de l'éclair sans prendre le temps d'avaler un sandwich, ni même d'assister à la messe dominicale puisque l'exposi- tion est ouverte le samedi et le dimanche.
Dur métier que celui de journaliste qui, après avoir subi de multiples avanies aériennes, doit se livrer à un inhumain marathon et faire encore bonne figure le soir dans les « suites », où il ingurgite pêle-même petits fours, informations et whisky (pas trop de soda s'il vous plaît). Ces cinq jours de traitement, qui assome- raient un boeuf en pleine santé, se con- cluent par la réunion d'un quintal de documentation qu'il faut trimbaler de navettes en aéroports, pour ensuite la dépouiller, la disséquer afin d'en tirer les deux chiffres intéressants parmi le dithy- rambe qui présente un banal bidule comme la huitième merveille du monde.
Ce préambule vous explique que, bien que nous ayons fait le maximum pour être exhaustifs, nous risquons de ne pas l'être, et que nous sommes matériellement obli- gés de traiter Comdex en deux étapes au moins.
Voici donc la « substantifique moelle » de cette énorme expositions qui a réuni
(*) Entre les ISO, VAR, VAS, ISV, IHV, OEM, distributeurs, revendeurs et ceux que nous oublions, plus personne ne s'y retrouve. Ce qui est sûr, c'est que tous prétendent ajouter de la valeur aux produits qu'ils revendent, sous forme de matériels, de logiciels ou de services, ce qui explique qu'un machin qui vaudrait généreuse- ment n dollars, se retrouve sur le marché à x.n dollars. C'est l'éternel problème des intermé- diaires qui refait surface.
PAGE 14 — MINIS ET MICROS N° 246
plus de 1 200 exposants (avec plus d'un quart de nouveaux venus) répartis sur six emplacements dispersés dans Las Vegas. On notera que, par rapport à l’an dernier, le nombre d'exposants a chuté (ils avoisi- naient les 1 400). En contrepartie, les stands étaient généralement plus vastes (en moyenne de 8 % indique l'interface Group, organisateur de Comdex).
D'une manière générale, l'exposition est nettement orientée vers la mini et la micro-informatique (on voit peu de gros systèmes) et elle attire essentiellement des professionnels des secteurs technique et commercial (on voit peu d'utilisateurs finals). Les exposants de produits logiciels sont pratiquement aussi nombreux que ceux de produits matériels et, les uns et les autres, sont parfaitement mélangés. De toute évidence, ce n'est pas une préoc- cupation pour l'Interface Group de réunir les exposants par affinité. Il s'ensuit que les visiteurs doivent parcourir toute l'exposition, même s'ils ne sont intéressés que par un type de produit.
L'ambiance générale était beaucoup moins morose qu'en juillet dernier à la NCC, les exposants estimant le plus sou- vent que la crise qui a sévi outre- Atlantique (dont on mesure mal les effets vus d'ici) est sur le point de se diluer. On nous a parlé de « fin de tunnel » (ce qui nous a rajeuni de quelques années), de signes perceptibles d'amélioration, etc. En réalité, les grandioses perspectives de croissance ont été abandonnées pour des progressions plus raisonnables et les entreprises se restructurent autour de leurs positions acquises. Les « start-up » qui faisaient florès les années précédentes s'embourgeoisent (tout au moins celles
qui ont survécu) et n'ont pas fait d'émules récemment.
Beaucoup de nouveautés ont été annoncées pour un proche avenir. En par- ticulier dans le domaine des cartes d'extension IBM-PC (il y aura du dégât du côté des fabricants, trop nombreux aujourd'hui) et en matière de périphéri- ques. Mais, le clou de l'exposition est cer- tainement le Sofstrip System mis au point par la société Cauzin et que nous traite- rons à part, tant il nous a semblé intéres- sant.
Disques optiques : on atteint le téra-octet
Un téra-octet, c'est 10/2 octets. Cela représente l'équivalent d'un million de disquettes 5 pouces 1/4 double face, dou- ble densité, ou l'équivalent d'un million de livres de cinq cents pages, ou encore les 27 000 sapins nécessaires pour fabri- quer la pâte à papier dont on aurait besoin pour éditer ce million de livres. Une véri- table forêt en somme.
Avec l'arrivée des bibliothèques à dis- ques optiques numériques, cette capacité de mémorisation devient réalité et mon- tre bien le fantastique potentiel de cette technologie. Les bibliothèques présen- tées à Comdex (on parle plus souvent de «librairies», traduction impropre de l'anglais) permettent en effet d'obtenir aujourd'hui de telles capacités.
C'est ainsi que Cygnet, présentée sur le stand Optimen, peut contenir un maxi- mum de 141 disques de 2 G octets cha- cun. Sachant que l’on peut connecter jusqu'à sept bibliothèques en ligne sur le même bus SCSI, cela nécessite, pour le coupleur, une capacité d'adressage de l'ordre de 2T octets. Le module de base coûte tout de même 150 000 $.
La bibliothèque qui était exposée sur le stand Sony est équipée d'un char- geur/déchargeur de média, de sorte que l'opérateur peut changer de disque par une simple commande logicielle ou exté- rieure. Utilisant le lecteur/enregistreur sur disque 12 pouces (capacité en double face de 3,2 G octets), cette bibliothèque com- porte cinquante disques seulement. Elle s'interface au moyen du bus Sony (bus parallèle 16 bits), mais un projet de bus SCSI est actuellement à l'étude.
Rappelons que d'autres constructeurs disposent eux-aussi de produits similai- res. Hitachi a une bibliothèque de trente- deux disques de 2,6 G octets, Osi le Méga- doc de chez Philips, et Alcatel-Thomson Gigadisc (ATG) un « Juke-box » de cent disques de 2 G octets chacun.
Les principaux constructeurs de ce domaine reconnaissent avoir eu des diffi-
L'Innovation
Le Softstrip System, mis au point par la société Cauzin, s'il a le succès qu'il mérite, va rendre d'appréciables services aux éditeurs et aux utilisateurs de pro- grammes logiciels. En effet, il s'agit d'une technique toute nouvelle de diffusion de logiciels ou de documents quelconques quelque peu inspirée des systèmes de codes à barres. L'éditeur imprime sur papier, grâce à un logiciel approprié, des bandes (strip) codées, dont la figure 1 donne un exemple. L'utilisateur fait lire ces bandes par un lecteur électro-optique
Fig. 1 - Un morceau de Softstrip : avec l'en-
tête (1), la ligne de début (2), les lignes de référence (3 et 4) et les données codées (5).
ji qi
ul di ul fl
il ji le ill | ï , ns tu url D
je
il
er
D ni û 0 nn Fr Ha IT a
AT
Fig. 2 - Mécanisme du lecteur électro-optique.
Electronique
qui transmet, par simple liaison RS 232, le programme au micro-ordinateur. || suf- fit ensuite de charger la disquette, et le tour est joué. L'utilisateur a saisi le pro- gramme sans avoir à frapper le texte.
Pour les éditeurs et pour les lecteurs de revues qui publient des programmes, c'est un formidable progrès. Plusieurs magazines américains l'ont d'ailleurs compris et s'apprêtent à diffuser dans un proche futur leurs programmes sous cette forme. Mais d'autres applications seront sans doute découvertes au fur et à mesure que le système se propagera, puisqu'il peut coder aussi bien du texte, que du graphique et même des sons numérisés.
Bien entendu, il existe un inconvé- nient : il faut acheter un lecteur électro- optique qui coûte environ 200$ aux Etats-Unis. Mais le jeu en vaut la chan- delle.
Les bandes codées, de 1,6 x 24cm typiquement, peuvent mémoriser jusqu'à 5 500 octets d'information. Des repères de placement (qui n'apparaissent pas sur notre figure) permettent de positionner correctement les bandes face au lecteur.
Outre les données codées en Ascii, les bandes contiennent diverses informa- tions : l'en-tête qui indique au lecteur électro-optique le nombre d'octets dans une ligne, la hauteur de chaque ligne et le niveau de contraste ; la ligne de départ de la bande sur l'extrême gauche ; les lignes de référence sur chaque côté de la bande.
Cylindre rotatif supportant huit lentilles
Conducteur de lumière
Diode infra-rouge
La figure 2, qui reproduit un document de Cauzin, représente la partie mécanique du lecteur. On voit qu'il s'agit d'un système de lecture optique entraîné par un chariot se déplaçant d'un mouvement uniforme dans le châssis du lecteur. Les circuits électroniques assurent la détec- tion et la correction d'erreur (par analyse de parité) de sorte que le taux d'erreur est inférieur à un bit pour 10.10% bits.
En fonction de la quantité de bandes à imprimer et de la densité d'informations qu'elles doivent contenir, deux techni- ques sont utilisables par l'éditeur : soit la création d'un film en utilisant les équipe- ments matériels et logiciels mis au point par Cauzin à cette fin (valable pour les grandes diffusions et les densités éle- vées) ; soit l'édition par imprimante matri- cielle commandée par un logiciel spécial commercialisé sous licence Cauzin (tirage de 500 à 1 000 bandes avec une densité de l'ordre de 3 400 octets avec une impri- mante à laser ou de 900 octets avec une imprimante à aiguilles) Le lecteur s'adapte automatiquement à la densité des informations contenues dans la bande.
Signalons pour terminer que Cauzin a signé avec Kodak un accord pour la créa- tion d'une société commune (Softstrip International Ltd) qui aura la charge de commercialiser ce nouveau système au niveau international.
R.C.
Lentille pour régulation de vitesse
Lentilles
7 correctrices
Lentilles rotatives
Conducteur de lumière : Roue Chariot de guidage
Châssis
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 15
ACTUALITE
cultés pour produire et asseoir la réputa- tion de leur produit en 1985. Ils espèrent que la mise au point d'applications appor- tera une aide considérable à la pénétra- tion de leur technologie sur le marché. C'est pour cette raison d’ailleurs que le constructeur français ATG avait accueilli plusieurs concepteurs d'applications sur son stand afin d'illustrer les possibilités du disque optique.
À cet égard, l'application développée par la société Aga est exemplaire. Elle uti- lise un IBM-PC et permet l'émulation des disques Winchester par un disque opti- que. Son logiciel, Discus 1000, est intégré sous le système d'exploitation Dos 3.0/3.1 et permet, avec un algorithme de com- pression, d'enregistrer 3 G octets de don- nées sur l'emplacement physique de 1 G octet. ATG participera à la promotion de ce produit, composé d'un contrôleur et d'un logiciel, qui sera vendu aux environs de 3 600 $.
Les autres applications s'appuient sur les principaux bus du marché : Unibus, Q-Bus, Multibus ou VME, ou sur des systèmes tels que les HP 1000, 3000 et 9000.
Etaient également présentes, sur le stand ATG, la société Aquineck et la société française Documatic. Cette der- nière a conçu un système dénommé Giga- doc qui permet la transposition et le trans- fert multimédia. Une version de ce système, organisé autour du Multibus (microprocesseur 80286, système d'exploitation Xenix), va bientôt être ins- tallée à la mairie de Toulouse. À noter en passant qu'ATG a recentré sa stratégie outre-Atlantique sur Boston, au détriment de Los Angeles, et a francisé son « team » avec l'apport de quatre français.
Une autre application, utilisant cette fois le disque optique numérique d'Hita- chi, était présentée sur le stand Tad Pro- ducts. Baptisé Laser Optic Filing System, cet équipement comporte, en plus du dis- que optique, un scanner (résolution 300 dpi), une imprimante laser et un écran, monté verticalement, à haute définition.
Enfin, Optotech, qui avait exposé pour la première fois son DON 5 pouces 1/4 à la NCC en juillet dernier, présentait, par l'intermédiaire de six sociétés, six applica- tions différentes, allant de la mémoire de masse pour micro-ordinateurs à l'utilisa- tion de ses potentialités dans un centre serveur.
Les applications commencent donc à se développer et les lecteurs/enregistreurs sont au point. Reste donc à résoudre le problème de la disponibilité des médias, encore trop rares, pour que le marché puisse s'ouvrir complètement. Les fabri- cants y travaillent, mais des difficultés demeurent qu'il est urgent de surmonter.
En dehors des démonstrations que nous avons évoquées, plusieurs autres
PAGE 16 — MINIS ET MICROS N° 246
nouveautés méritent d'être mentionnées : Osi a intégré un panneau de maintenance sur son Laserdrive et propose un « driver » de la société Microwest pour IBM-PC (Dos 2.1); Sony fait son entrée sur le marché des 12 pouces (3,2 G octets) ; Pionner sur celui des 8 pouces (700 M octets) et Tos- hiba commercialise, outre son unité 12 pouces, un 5 pouces 1/4.
Isi, autre précurseur du format 5 pouces 1/4, ne propose toujours que 100 M octets par face, mais Sumitomo, son fabricant de médias, annonce des évolutions. En effet, il précise que, vers le milieu de l'an prochain, Isi pourra disposer d'un modèle de 400 M octets par face et d'un disque effaçable dès 1987.
Enfin, du côté des CD-Rom (Compact Disc Read Only Memory), on pouvait voir ou revoir les produits commercialisés par Sony, Toshiba, Philips et Reference Tech- nology, et des applications développées par Tecmar (Massfile, 1695$ pour IBM-PC) et Grolier (encyclopédie améri- caine).
Disquettes : les médias évoluent
Compte tenu de l'engouement suscité par la micro-informatique, chaque fabri- cant de médias essaie de promouvoir, d'une façon ou d'une autre, ses produits. On fournit une onzième disquette gratuite pour l'achat d'une boîte de dix, ou un logi- ciel de démonstration. On fait cadeau d'une petite calculatrice, ou plus simple- ment d'un tee-shirt (toujours très prisé Outre-Atlantique) aux couleurs de la société. Des campagnes de ce genre ont été mises en place chez Basf, Denivision, Browndisk ou Maxell. Cela montre bien que la disquette est devenue un produit de grande consommation, mais elle relève encore de la haute technologie et continue d'évoluer.
De ce point de vue, Maxell a fait une intéressante présentation de la prochaine technologie des supports souples. Filiale de la société Hitachi, elle propose comme futur thème de travail toute une panoplie de produits dont une disquette de 2 pou-
La disquette
2 pouces 1/2
de Maxell,
capable de mémoriser 500 K octets.
ces 1/2, capable de mémoriser 500 K octets (la capacité d'un traditionnel 5 pou- ces 1/4). Cette micro-disquette conserve l'aspect du 3 pouces 1/2 avec l'enveloppe rigide, les protections du centre de la dis- quette par une corolle métallique, et de la zone d'enregistrement par un volet amo- vible. Ses autres caractéristiques sont les suivantes : coercivité de 650 oersteds, densités de 9 400 bpi et 400 tpi permet- tant la création de 40 pistes par surface.
Maxell, qui pense que beaucoup de sociétés suivront cette nouvelle voie (comme Epson et Hitachi qui développent le lecteur/enregistreur), présente le 2 pour- ces 1/2 comme le futur format des micro- ordinateurs portables ou domestiques. Un compromis subtil entre le poids, l'encom- brement, la consommation, la capacité et le prix. Selon ce fabricant, la vocation du 3 pouces 1/2 évolue désormais vers des micro-ordinateurs de bureau, du type Apricot ou Macintosh. Cette réflexion est étayée par l'accroissement de capacité de ces disquettes qui peut atteindre mainte- nant 2 M octets.
Les autres évolutions présentées par Maxell concernent l'enregistrement per- pendiculaire qui permettrait d'obtenir 100 000 bpi et les disquettes « métalli- ques » de 5 pouces 1/4, capables de stoc- ker 10 M octets. Ces dernières utilisent un substrat métallique très fin qui limite les altérations physiques qu'elles pourraient subir et sont protégées par une enveloppe rigide. En outre, la mise en œuvre du codage RLLC (Run Length Limited Code) et d'un asservissement du type suiveur de piste (ISTF), permet d'envisager (à court terme dit-on) une capacité de 30 M octets par disquette.
Verbatim, autre constructeur innova- teur, qui présentait à la NCC (juillet 1985) un disque optique effaçable, propose aujourd'hui une disquette de 5 pouces 1/4 pouvant mémoriser 12 M octets. Elle est destinée aux lecteurs de la société Kodak (dont Verbatim est une division) et à la société DTC (Data Technology Corp.) également division de Kodak. Du travail en famille, en somme. Une enveloppe rigide, renforcée au centre, protège cette
disquette dont la zone d'écriture/lecture est elle-même protégée par un système amovible. Pour l'asservissement en posi- tion, la disquette reprend les caractéristi- ques des modèles de la société Drivetec de 3,3 et 6,6 M octets.
Parmi les nouveautés des autres fabri- cants, citons la disquette de 3 pouces 1/2 de 2 M octets que commercialise Fuji qui suit ainsi la voie ouverte par Sony et Xidex.
Xidex est en passe de devenir le numéro | du marché, avec l'acquisition probable de la partie support magnétique de Control Data. Ce projet, dont l'échéance est prévue pour le 1° janvier 1986, devrait rapporter 71 M$ à Control Data, qui pourra ainsi faire face à ses échéances de trésorerie. Control Data veut d’ailleurs concentrer (c'est une volonté un peu contrainte) ses efforts sur le développement de périphériques à haut niveau technologique et sur les calcula- teurs scientifiques. Pour Xidex, cette opé- ration lui permet (après l'acquisition de Dysan, il y a quelques mois) de disposer de toute une panoplie de produits allant de la disquette au « disk-pack », en pas- sant par les bandes 1/2 et 1/4 de pouce. Xidex peut aussi espérer, grâce au réseau et au renom de Control Data en Europe, une plus grande ouverture du marché pour ses produits. Cette transaction con- cerne un peu plus de deux mille person- nes (dont une trentaine en France) et les usines d'Omaha (Nebraska), d'Angleterre et d'Australie.
Disques souples : l'innovation chez Kodak
L'événement majeur dans le domaine des unités à disque souple a été la présen- tation conjointe d'un lecteur/enregistreur de disquette 5 pouces 1/4, d'une capacité de 12 M octets, par Kodak et DTC (Data Technology Corp.). Ces produits utilisent la disquette développée par Verbatim, dont nous avons parlé précédemment. C'est, précise Kodak, une évolution natu- relle de la gamme, laquelle comporte des modèles demi-hauteur d'une capacité de 3,3 et 6,6 M octets, issus des travaux du constructeur Drivetec.
Pour obtenir de telles capacités, les lec- teurs mis au point par Drivetec utilisaient une disquette préformatée qui contenait des informations d'asservissement dont l'exploitation permettait, à deux micro- moteurs pas à pas complémentaires, de suivre en permanence la piste et d'obtenir une forte densité radiale. Pour accroître encore la capacité, Kodak a remplacé les moteurs pas à pas par un moteur linéaire asservi en boucle fermée, et la disquette traditionnelle par une disquette plus rigide (voir le chapitre précédent concer- nant les médias). Le concept de la dis- quette préformatée est conservé.
Comdex en France
Après plusieurs années d'insuccès à Amsterdam, l'Interface Group change son fusil d'épaule. La prochaine manifestation qu'elle organise sur le Vieux Continent s'appellera «Comdex international in Europe » et aura lieu à Nice, du 10 au 12 juin 1986, à une époque où la côte d'Azur est particulièrement attirante. Parallèle- ment, une conférence sur le commerce du logiciel traitera de divers sujets tels que l'évolution des marchés nationaux, les stratégies marketing, les mécanismes de distribution, etc. Les organisateurs espè- rent réunir quelque 250 exposants (fabri- cants de micro-ordinateurs ou de périphé- riques, concepteurs de logiciels, sociétés de service, etc.) et attirer 10 000 visiteurs européens des secteurs de la distribution, de l'OEM, etc.
On notera l'introduction du terme « international » (les années précédentes, il était simplement question de Comdex Europe) qui révèle la volonté des organi- sateurs d'ouvrir l'exposition à un plus
‘grand nombre de sociétés, en particulier
américaines. L'interface Group part, dans cette affaire, avec un handicap certain : il y a déjà trop d'expositions en Europe, et le sentiment de lassitude peut jouer en défaveur de Comdex. En revanche, le site, l'époque et le savoir-faire des organisa- teurs constituent des atouts évidents, qui peuvent attirer du monde.
Pour tous renseignements complémen- taires, l'Interface Group dispose d'une antenne en France au 4, rue de l'Abreu- voir, 92400 Courbevoie; tél.: (1) 47 88 50 48.
Les autres caractéristiques de cette unité sont les suivantes : densités de 333 tpi et 20 000 bpi, temps d'accès moyen de 75 ms, vitesse de rotation de 600 tpm autorisant une fréquence de transfert de 250 K octets par seconde. Les modèles DTC et Kodak disposent d’une interface intelligente SCSI, ce qui explique qu'on exprime le taux de transfert en octets par seconde.
DTC a créé une division nommée Teamtape dont le rôle est de développer des applications autour de ces produits. Les premiers projets sont des connexions pour IBM-PC et compatibles et Apple. Le premier produit devrait être commercia- lisé en janvier 1986.
Dans le domaine des 5 pouces 1/4, un accord a été conclu entre Tandon et Fujitsu par l'intermédiaire de sa filiale Copal. Ce transfert de technologie permet à Fujitsu d'avoir une gamme complète d'unités à disques souples 3 pouces 1/2 et 5 pouces 1/4. Mais au cours de la même
(suite page 18)
n LOGICIEL
[] La société Micro-PME, commercialise la Version 2.0 de Symbolic Basic, langage et générateur de programmes strictement compatibles avec le Basic Microsoft, version Basica ou Gwbasic. Cette version comporte : l'adressage symbolique par nom de procédures ; un catalogue de procédures standard de saisie, modification, effacement des zones écran, de gestion des images écran et d'indexation ; une description interactive de fichiers séquentiels, directs et indexés, et une génération automatique des procédures correspondantes ; un système d'indexation multi-index et multi- critères ; une gestion des écrans avec fenêtres et une documentation automatique des programmes. Symbolic Basic est disponible sur PC, XT et compatibles ; c'est un outil de développement d'applications ou de logiciels standard.
| | Intel annonce Map-net, conforme aux spécifications des trois couches supérieures du réseau Map (Manufacturing Automation Protocol) de General Motors ; il permet la connexion des systèmes Multibus au réseau Map.
{} Sperry propose Sperrylink PC, logiciel fonctionnant sous MS-Dos et permettant l'utilisation du PC-Sperry ou autres compatibles IBM, comme terminaux du système de bureautique intégré Sperrylink.
Clipper, compilateur dbase, est disponible sur le micro-ordinateur Texas-PC. La nouvelle version comporte les utilitaires Report et Label, l'implémentation de Total On et l'instruction Valid.
|: Handler Memdos est maintenant disponible pour Unidisk 3,5, le lecteur de disquettes 800 K octets pour Apple Il. Fourni sous la forme d'une disquette 5 pouces 1/4 Memdos, cet utilitaire permet de connecter deux lecteurs Unidisk 3,5 de 800 K octets à partir d'un démarrage sur disquette 5 pouces 1/4 et de créer des disquettes 3 pouces 1/2 démarrant directement sous Memdos. L'ensemble du catalogue de logiciels de gestion sous Memdos Apple est donc désormais disponible avec Unidisk 3,5.
[] Uniras annonce la disponibilité de ses logiciels graphiques Unigks 7.2 2b, Raspak, Bizpak, Geopak, Geoint et Seispak sur matériel Apollo sous système d'exploitation Aegis.
|} La division CAO de Marconi Instruments propose une schématique bidirectionnelle avec rétro-annotation sur IBM-PC, compatible avec sa station de CAO microQuad. Ce logiciel fonctionne sur IBM-PC/XT ou AT avec un écran monochrome ou couleur. Le menu est accessible au clavier ou avec la souris et quelques commandes suffisent pour ajouter, déplacer, connecter, supprimer ou échanger les symboles ou composants d'un circuit. Si on change un composant de place, les connexions associées suivent. Les signaux et les lignes bus peuvent être renseignés. Lorsque le schéma est terminé, le programme génère : une liste des broches utilisées ou non ; une liste d'équipotentielles de signaux avec leurs noms et une liste des composants avec leurs numéros de référence.
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 17
D SOCIÉTÉS RE ACTUALITE
[] Feller Gmbh, société autrichienne, et Alfatronic ont conclu un accord de distribution portant principalement sur la commercialisation en France d'un large programme de câbles et cordons surmoulés aux normes internationales. Alfatronic représentait déjà Feller AG, constructeur suisse de prises et filtres secteur.
Bull Peripheral Corporation (filiale du Groupe Bull aux États-Unis) vient de signer un accord de distribution avec la Société Technet Inc basée à Dallas (Texas). Aux termes de cet accord, les distributeurs de Technet commercialiseront aux Etats-Unis et au Canada l'imprimante magnétographique non-impact M 6090 produite par Bull Périphériques à Belfort. L'accord, valable jusqu'à la fin de 1986, porte sur plusieurs centaines d'imprimantes et pourra être renouvelé pour une nouvelle période de 1987 à 1989.
[] Anderson Jacobson vient d'être agréée par IBM pour la distribution du Réseau Local PC-IBM.
[] Informatics Partners, créée en
juin 1985, a pour objet la commercialisation de micro et péri-informatique avec pour orientation essentielle une qualité et une rapidité d'un service « sur mesures ». La direction commerciale est assurée par Jean- Louis Mendibure.
[1 Corvus Systems et Onyx + Imi ont annoncé que la fusion de leurs deux sociétés est devenue effective en juillet dernier. À dater de la fusion, chaque action ordinaire d'Onyx a été convertie en 1,3 action ordinaire de Corvus.
[ MIS (Maintenance Informatique Service), qui se consacre exclusivement à la maintenance inforrnatique et monétique, étend pour la seconde fois cette année son implantation géographique. La création d'antennes techniques à Toulon et à Saint- Brieuc, après Bourges et Clermont-Ferrand début 1985, porte désormais à vingt-huit le nombre d'implantations régionales de la société.
[} Generim, maintenant société anonyme, a augmenté son capital de 7 000 000 FF pour le porter à 18 773 300 FF. Filiale de CDME, Generim est dirigée par Pascal Fanuchi, directeur général et Alain Lefort, directeur commercial. Au conseil d'administration siègent Georges Orbec, président-directeur général, Robert Rain, directeur général, Armand Courqueux, directeur à CDME. Le Groupe CDME, coté au second marché de la Bourse de Paris, réalise en distribution un CA global annuel supérieur à 5,2 milliards de FF, dont plus de 700 millions en composants electroniques, systèmes informatiques et périphériques, activités en progression de
24 % en un an. Avec Generim, les principales filiales de CDME sur ces marchés sont Facen Electronique et Feutrier.
Dans le cadre de son implantation commerciale européenne, la société américaine Micro Power Systems vient de créer sa filiale française Micro Power Systems (France) dont la direction a été confiée à Daniel Bousquet, précédemment directeur régional des ventes d'Analog Devices. 21, avenue de la Baltique, ZA de Courtabœuf-Villebon, 91940 Les Ulis.
PAGE 18 — MINIS ET MICROS N° 246
(suite de la page 17)
semaine, Tandon a perdu, au profit de Mitsubishi, son procès à propos de la vio-
lation de son brevet pour des têtes de dis-
ques souples. Mitsubishi attend désor- mais sereinement la décision finale de l'ITC (International Trade Commerce) qui doit intervenir prochainement.
En ce qui concerne les unités 3 pouces 1/2, Sony a ouvert un nouveau créneau avec l'évolution de la capacité de 1 à2 M octets, ce qui permet d'obtenir une capa- cité beaucoup plus élevée qu'avec les lec- teurs 8 pouces traditionnels. Ce dernier format est certainement en voie de dispa- rition aujourd'hui. Seul subsiste Omega, avec ses modèles utilisant l'effet Ber- nouilli.
Omega s'appuie essentiellement sur le marché des micro-ordinateurs profes- sionnels avec des applications pour IBM-PC et compatibles et Macintosh. Les « Bernouilli Box » sont réalisées soit en 10 + 10 M octets, soit en 20 + 20 M octets, et sont facilement connectables grâce à une carte contrôleur vendue 255 $ (pour IBM-PC). Pour la connexion sur Macin- tosh, il existe une application serveur uti- lisant un modèle de 5 pouces 1/4 (5 M octets de capacité) et une application de gestion de réseaux avec un modèle 10 + 10 M octets sur cartouche 8 pouces.
Dérouleurs : évolution de la base
La base se sont ici les dérouleurs 1/4 de pouce utilisant les cartouches dévelop- pées par 3M. Tanberg annonce, pour la cartouche DC 600, un lecteur/enregis- treur capable de mémoriser 120 M octets répartis sur quinze pistes. Ce dérouleur, qui sera introduit en janvier 1986, peut lire le format Qic 24 et possède une inter- face Qicol. Il sera aussi commercialisé avec une interface intelligente SCSI.
3M, pour sa part, annonce le plan de travail sur la minicartouche DC 2000, qui fait suite au modèle DC 1000 déjà utilisé par des sociétés telles qu'Irwin. Le lecteur, pour le modèle 2000, pourra enregistrer 40 M octets répartis sur 24 pistes, en utili- sant la méthode d'encodage GCR. L'inter- face sera du type SCSI et le facteur de forme de l'unité sera compatible avec les standards 3 pouces 1/2 ou 5 pouces 1/4 demi-hauteur, en vigueur pour les unités à disques rigides. La pré-production de ce lecteur est prévue pour le premier trimes- tre de 1986, la production de masse devant commencer vers le milieu de l’an prochain.
Irwin, qui travaille aussi sur le modèle DC 2000, propose déjà, pour le DC 1000, tout un catalogue d'unités. Celui-ci va du simple lecteur au dérouleur facilement intégrable au micro-ordinateur IBM-PC et compatibles. Irwin a produit, depuis la
-modification de ses statuts en 1984, plus
de cent mille unités. Sa stratégie en Europe s'appuie sur des distributeurs comme Péri-Technologie en France et bientôt sur un bureau de liaison implanté à Zurich. Le chiffre d’affaires de la société se répartit équitablement entre le marché OEM américain, les distributeurs de pro- duits compatibles IBM-PC et la vente internationale. Dans cette dernière part, l'Europe représente 90 % des revenus et la France est le premier client.
L'unité d'Irwin a été simplifiée mécani- quement grâce à des modifications de l'électronique, ce qui permet de mieux positionner la tête sur une des douze pis- tes de la bande, en utilisant des données d'asservissement réparties équitablement sur celles-ci. De plus, Irwin propose, pour ses dérouleurs, une connexion pour IBM-PC, associée à un logiciel « très con- vivial» si l'on en croit Francis Glorie, Senior vice-président d'Irwin (un de ces quelques Français qui ont réussi aux Etats-Unis).
Côté 1/2 pouce, pas de grande innova- tion à signaler, à part la présence de pro- duits déjà annoncés et quelques actions de promotion. Par exemple, Anritsu a dévoilé sa stratégie après un changement de «look» (Anritsu Corp. remplaçant Anritsu Electric). L'axe principal en est une campagne d'incitation en faveur de son dérouleur/streamer, qui consiste en un prêt du produit pendant dix jours, à la suite de quoi l'utilisateur peut l'acquérir pour 2 350 $ au lieu de 4 800 $. Ce dérou- leur, à chargement frontal, comporte une mémoire cache de 64 K octets, une inter- face compatible Pertec et dispose de la double densité (1 600 et 3 200 bpi).
Pertec, de son côté, joue la carte de la quadruple densité avec le modèle FS 2000, à savoir NRZI (800 bpi), PE (1 600 bpi), DDPE (3 200 bpi) et GCR (6 250 bpi). La vitesse de lecture peut être échelonnée entre 25 et 100 bpi. Equipée d'une mémoire cache de 256 K octets, d’une interface Pertec et bientôt d'une interface SCSI, cette unité est vendue aux environs de 6 500 $.
Enfin, en dernier lieu, citons le modèle 2000 de Digidata qui rejoint le groupe de constructeurs de dérouleurs compatibles Cipher (étrangement absent). Caractéristi- ques principales : mémoire cache de 64 K octets, double densité 1 600 et 3 200 bpi, vitesses échelonnées entre 25 (mode Start/Stop) et 125 ips (mode Streamer).
En conclusion, on notera que la ten- dance inaugurée par IBM avec son modèle en cartouche 3480, s'’amplifie avec l'arrivée de constructeurs tels que Basf et Wabash.
Scanners : le boom de la lecture optique
Après leur révélation l'an dernier, les scanners ont suscité dans ce « show » un
grand engouement et conquis ainsi leur grade de périphérique à part entière. Pour ce marché, de nouvelles sociétés se sont créées et ont rejoint celles déjà adultes comme Datacopy ou Microtek.
À noter aussi la volonté des grands groupes japonais d'avoir à leur catalogue de tels produits, complémentaires de leurs périphériques traditionnels, comme les imprimantes laser pour Canon, Ricoh ou Sharp, ou des disques optiques numé- riques comme pour Hitachi.
Les scanners se répartissent en deux grandes familles : les lecteurs de docu- ments, dont la fonction principale est de reconnaître les caractères imprimés et de les transmettre sous forme Ascii (8 bits) : les «digitaliseurs» qui traduisent en signaux binaires textes et graphiques.
Dans le domaine des lecteurs, Totec a déjà pris une bonne position avec la com- mercialisation de plusieurs milliers d'uni- tés depuis trois ans, et propose aujourd'hui un modèle pouvant reconnai- tre une dizaine de formes de caractères pour 9 000 $. L'interface est du type série RS 232C. Une version adaptée aux IBM-PC et compatibles est disponible. Elle comporte une disquette supportant un logiciel de commande de transfert entre le scanner et le micro-ordinateur et un logiciel de traitement des données reçues.
Parmi les autres lecteurs, citons ceux de Compuscan pour la lecture des codes OCR (modèle connectable sur IBM-PC et vendu 6 000 $) et IOC Reader, pouvant reconnaître six polices de caractères. Ce dernier, interfaçable par liaison RS 232, lit à la vitesse de 150 cps (120 pages par heure). Sa résolution est de 400 dpi (dots per inch ou points par pouce) en mode binaire (noir ou blanc) ou 200 dpi avec une intensité répartie sur 64 niveaux, du blanc au noir en passant par tous les gris. Prix : 4 295 $.
Les «digitaliseurs» se répartissent entre deux domaines d'applications : celui du traitement des plans et celui des textes et images. Pour le premier de ces domaines, Vidar commercialise une unité capable de transférer, avec une résolution de 200 dpi, des documents allant du for- mat A4 au format AO. Bien qu'adapté sur- tout aux applications de CAO, ce modèle est aussi connectable sur IBM-PC.
Pour le format A4, en dehors des modè- les de Canon, Microtek, Hitachi, Ricoh et bientôt Tec (mi-1986), notons que l'unité couleur de Sharp est toujours une « tenta- tive ». Elle sert à transférer, sous la forme des trois composantes rouge, bleu, vert, tout document ou image couleur. Sa pro- duction, selon les responsables de chez Sharp, devrait se concrétiser dans le cou- rant de 1986.
Digitaliseur couleur également chez Spectra Foc qui présente le Digital Photo-
copier pour compatibles IBM-PC et pour le Macintosh. Le transfert des documents couleur s'effectue sous la forme de signaux vidéo RVB, complétés d'un signal d'intensité. L'application au Mac néces- site, en plus d'un disque rigide pour le stockage des informations, une unité de 512 K octets et aussi la somme, raisonna- ble, de 4 000 $. Ce modèle est prévu pour le début de 1986 et la société recherche actuellement des partenaires pour le développement de solutions clés en main.
À côté des scanners, sont apparus les « photo-tableaux » (traduction approxima- tive, mais nous n'en avons pas trouvé d'autre, de Photoboard). Il s'agit de tableaux qui permettent de transférer, sur papier, les écritures ou les dessins que l'on y inscrit à l'aide de feutres. Pour ce faire, une barre de cellules CCD (Charge Couple Devices) balaie le tableau et com- munique les données à une imprimante, généralement thermique. Dans certains cas, c'est le tableau (ou plus précisément
tout constructeur d'imprimantes. Grâce à elle, il peut confirmer ses potentialités technologiques, affirmer son image de marque et créer une synergie pour ses autres produits. Les imprimantes laser sont principalement à vocation profes- sionnelle et d'un rapport suffisamment intéressant pour susciter des ambitions.
Dans ce domaine, le « clou » de Com- dex n'a pas été d'ordre technologique, mais économique. En effet, QMS a, dès le début, présenté un modèle baptisé Kiss, commercialisé à moins de 2 000 $ (1 995 pour être précis). Kiss est 30 % moins cher que ses principaux concurrents et QMS s'appuie sur un marché actuelle: ment porteur pour rentabiliser rapide- ment l'investissement consenti sur ce modèle. Comme le déclare (finement !) l'entreprise : « Ce Kiss devrait faire du bruit ».
L'électronique est organisée autour d'un microprocesseur 68000 qui peut
nd
*
LEE
Le modèle M 1509 de Brothers est une imprimante matricielle connectable sur IBM-PC.
le support sur lequel on écrit) qui se déplace latéralement devant la barre fixe de cellules. Cette solution autorise plu- sieurs tableaux en mémoire.
Les caractéristiques générales sont les suivantes : dimensions de 1,6 m x 0,8 m et résolution moyenne de 40 points par pouce. Une des applications présentées permettait de distribuer à une équipe de football américain la tactique élaborée par l'entraîneur. Quand on connaît ce sport où le muscle prédomine et qui exige un nombre élevé de joueurs par équipe (près de cent pour une équipe profession- nelle), on devine que le marché dispose de belles perspectives. Fujitsu, Uchiba, Okidata et Ricoh entre autres présen- taient ce genre de produits, déjà vus à la NCC, mais en moins grand nombre.
Les imprimantes : laser et « low cost » se conjuguent
L'imprimante laser est, sans conteste, l'élément que doit aujourd'hui posséder
compter sur six jeux de caractères et 128 K octets de mémoire. Dans la catégorie supérieure (en prix et en caractéristiques) Tec, Sharp, Datasouth, Ricoh, Canon, sont présents avec des imprimantes à 8 pages par minute. Le modèle B de Canon (4300$) possède désormais une mémoire de travail de 1,125 M octet au lieu de 128 K octets pour le modèle A.
Un cran plus haut, on trouve les impri- mantes laser à dix pages par minute de Cie Terminals, Genicom et Qume. Le modèle de Cie Terminals affiche 300 x 300 dpi. Son cycle de travail de 600 000 pages, correspond, en fonctionnement à la vitesse normale de l'imprimante, à une durée de travail de dix mille heures. La production de ce modèle est prévue pour le début de 1986 (prix: 3500 $) Le modèle 5010 de Genicom, quant à lui, coûtera moins de 3 000 $. Enfin, la der- nière nouveauté en la matière est l'œuvre de Qume qui a élaboré son modèle Laser- ten avec Hitachi.
La Laserten sera produite à Taïwan et proposée à 2 700 $, avec 128 K octets de mémoire, et à 3 400 $ avec 512 K octets
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 19
ACTUALITE
(livraison prévue à la fin du premier tri- mestre 1986). Les particularités de cette machine, en dehors de sa vitesse d'impression, sont une résolution de 300 x 300 dpi et une multitude d'émula- tions : Diablo 630, Epson, Laserjet de Hewlett-Packard et, naturellement, la famille Sprint, issue du même construc- teur Qume.
La tranche des douze pages par minute est occupée par Data-products avec son modèle LZR 1230 (premier trimestre 1986) et Facit avec son modèle Opus 1 (9 500 $). Enfin, dans le haut de gamme, Printronix offre une unité vingt pages par minute (15900$) et Delphax une soixante pages par minute.
On sait que Bull propose un autre choix que le laser pour ce même marché: l'impression thermo-magnétique avec des modèles de 50 et 90 pages par minute. À cet égard, il faut signaler que Bull vient de conclure un contrat de 30 M$ avec Tech- net (Technical Network), association de grands distributeurs indépendants répar- tis sur la totalité des Etats-Unis et com- portant treize sociétés. Mathilde fait moins de bruit que Rita, mais c'est tout de même pas mal !
Les imprimantes série suivent désor- mais trois axes d'évolution : amélioration de la qualité d'impression pour les impri- mantes matricielles, apport de la couleur et réduction des prix. Ces objectifs sont toutefois difficiles à concilier, la réduction du coût et l'accroissement de la qualité relevant encore de la quadrature du cer- cle.
Pour illustrer les évolutions, citons les imprimantes de Texas Instruments, Bro- thers et Printronix. Le modèle 857, élar- gissement de la gamme Omni de Texas Instruments, permet d'imprimer en cou- leur des caractères avec des définitions de 9 x 9 à la vitesse de 150 cps et de 15 x 18 à la vitesse de 35 cps. Cette machine est connectable aux compatibles IBM-PC et aux micro-ordinateurs Apple. La M 1509 de Brothers est une mignonne imprimante matricielle connectable sur IBM-PC, pour un prix inférieur à 500 $ (45 cps). Enfin, la 7000 de Printronix est la continuité des imprimantes matricielles Anadex DP 9000. Elles sont connectables sur IBM 34, 36 et 38, ont un chariot de 16 pouces et coûtent 1 400 $.
Visuel : la bataille des prix continue
Quelque temps après l'annonce par la société Wyse de son modèle économique WY 30, un constructeur, Cie Terminals, tente de faire mieux. Rappelons que le modèle Wyse, commercialisé à moins de 400 $, pour un écran de 14 pouces orien- table et un clavier détachable, offre toute une gamme d'émulations comme Televi-
PAGE 20 — MINIS ET MICROS N° 246
deo, Dec, etc. Le produit concurrent de Cie Terminals s'appelle ANT, ce qui signi- fie Alpha Numeric Terminal (tout un pro- gramme). Il doit être commercialisé en janvier 1986 au prix de 299 $ et com- porte, dans toutes ses émulations, une émulation WY 30. Ainsi, si l'on apprend beaucoup de ses maîtres, il devient de plus en plus difficile à ceux-ci de le rester.
Pendant ce temps, Televideo, avec le modèle 9220, propose une nouvelle ver- sion de son unité 922 avec un « look plus branché » : écran de 14 pouces, ergono- mie soignée du clavier, émulations Dec
ANT, le produit de Cie Terminals.
entre autres, 80 ou 132 colonnes, tels sont les atouts de ce produit introduit sur le marché au prix de 699 $.
Dans l’'émulation royale que représen- tent les terminaux Dec, notons le retour de Volker Craig avec le VC 5200, le 230 de Visual (1 095 $) et le modèle 500 de Falco (écran de 14 pouces blanc, phos- phore P 167, prix : 795 $). Cette dernière société aurait déjà construit plus de cent mille unités.
Dans les produits haut de gamme, citons le doublement de la résolution des terminaux 240 et 241 de Visual. Désor- mais, ces modèles ont une définition de 800 points par 580 lignes et coûtent, res- pectivement, 1 985 $ (modèle 240 mono- chrome) et 2 995 $ (modèle 241 couleur).
Enfin, Matra et son modèle Scanset (un super Minitel avec émulation VT 100 et VT 52 de Dec) défendait honorablement nos couleurs nationales dans ce domaine des terminaux.
Côté moniteurs, si l’on note une forte participation de sociétés en provenance de l'est asiatique (Amdek, Daewo, Nanao, Sampo, Samsung, Sakata, Tatung, Taxan), ou d'importants groupes comme Hitachi, Nec, Mitsubishi, la présence de sociétés telles que Thomson, Wyse, Emu- lex (plutôt spécialiste de cartes addition- nelles) est des plus intéressantes. Elle prouve que les occidentaux n'entendent pas laisser tout le marché aux asiatiques.
La gamme des moniteurs Wyse est . composée d'un modèle couleur (640 x 200), d'un modèle monochrome (720 x 350) et d'un produit dédié à la CAO. Le WY 700 (définition de 1 280 x 800) entiè- rement compatible avec l'IBM-PC, est commercialisé au prix de 1 595 $ (écran de 15 pouces).
Thomson propose toute une gamme de moniteurs allant du modèle monochrome pour micro-ordinateur personnel à 139 $, au produit haute résolution couleur à 600 $ (560 x 240). Thomson espère pénétrer le marché américain avec ses
neut modèles (trois grand public et six professionnels) et, pour cela, s'est assuré l'appui de douze sociétés de distribution. Il sera intéressant de suivre l’évolution du marché à la suite de l'arrivée de telles sociétés et la bataille des prix qui imman- quablement s'ensuivra.
Deux applications originales émergent de la masse des produits : ce sont, d'une part, l’utilisation de l'écran plasma d'IBM et, d'autre part, une application de la tech- nologie LCS.
Pacific Montain Research qui, grâce au développement de circuits intégrés per- sonnalisés, peut mettre aisément en œuvre le moniteur plasma d'IBM, présen- tait un terminal de résolution 960 x 768 points, connectable par liaison série RS 232 ou interface de type SCSI, pouvant assurer la gestion graphique et les émula- tions Tektronix ou Dec.
La deuxième application est l'illustra- tion de la technologie LCS (Liquid Cristal Shuter) qui permet de transformer un écran monochrome en écran couleur et que nous avions déjà vue à la NCC (voir notre numéro hors-série). Pour ce faire, un filtre comportant les trois composan- tes de la couleur et commandé par une interface appropriée, est placé directe- ment sur le moniteur. Cette technologie, issue des travaux de Tektronix, a été mise en application sur le modèle DTG-LCS de
Dotronix. Roger Carrasco
et Dominique Pignard
Prime Computer présente ses résultats et annonce deux nouveaux minis
Prime voit l'avenir en rose. D'abord les résultats financiers sont bons dans la tempête du moment. Et même si les bénéfices par actions ne progressent pas pour autant, l'heure est à l'autosatisfaction. D'autant que le constructeur annonce deux minis 32 bits voués, selon lui, à un
bel avenir.
Le chiffre d'affaires réalisé sur le troisième trimestre s'él'eve à 196,7 M$ contre 165 M$ sur la même période de 1984, ce qui repré- sente une progression de 19 %. Le bénéfice net s'élève à 15,3 M$. Le chiffre des neuf mois écoulés pro- gresse également de 19 % passant de 472M$ à 559,8 M$ en 1985. Parallèlement, le bénéfice net évolue de 37,5 M$.
Commentant ces résultats, Joe Henson, président et « chief execu- tive officer», déclare: «Compte tenu du désordre persistant dans
La série 50 : comparaison performances/prix.
notre industrie, nous sommes parti- culièrement fiers des résultats de ce troisième trimestre. La marge brute a progressé non seulement du deuxième au troisième trimes- tre 1985 mais également par rapport au troisième trimestre 1984. Les dépenses toutefois croissent plus rapidement que les revenus et nos bénéfices par action ne progressent pas dans les mêmes proportions que les revenus eux-mêmes. Cela résulte d'une décision délibérée que nous avons prise d'augmenter nos inves- tissements en recherches et dévelop- pements et CFAO et d'étendre de façon significative nos forces de ven- tes et nos services client. Ainsi les efforts en recherche et développe- ment se sont accrus de 29 % par rap- port à l'année dernière et notre force de vente s'est vue renforcée de près de 50 % par rapport à juillet 1984. »
Superminis 32 bits
« Le 2655, déclare lan Edmondbs, vice président du marketing systè- mes et produits, est à l'heure actuelle, le supermini 32 bits en environnement de bureau, qui offre le meilleur ratio performance/prix du marché. Ainsi, dans un contexte multi-utilisateurs, il se situe dans une gamme de prix de 34 à 50 % infé- rieure aux offres concurrentes ».
lan Edmonds ajoute : « En 1984, lorsque Prime annonça le 2550 (voir
Configurations maximales
Puissance relative 157 Mémoire centrale Tâches simultanées 128 Terminaux connectés 64 Temps d'accès mémoire 180 ns Nombre maxi. de disques 4
« Chips » mémoire
4 M octets
64 K bits
2,6 2,1 2,6 8 M octets | 8 M octets | 8 M octets 255 255 255 64 96 128 130 ns 138 ns 130 ns 6 8 256 K bits 64 K bits
8 256 K bits
Les produits
Le 2655
Il possède une architecture de type pipe- line à deux niveaux. Le premier est assuré par une logique qui prélève les instruc- tions dans la mémoire-cache pendant que le deuxième prépare les instructions à exécuter en décodant les codes et opéra- tions et en effectuant le calcul partiel d'adressage.
Une configuration type comprenant un 2655, la révision 19.4.3 de Primos, un processeur de diagnostic, 4 M octets de mémoire centrale, un disque 315 M octets et contrôleur, un dérouleur de bande, un châssis de seize plaques, une armoire périphérique et une console système vaut 1 120 960 FF. La transfor- mation d'un 2550 en 2655 coûte 248 600 FF. Un «upgrade» de 2250 s'échelonne de 565 000 FF à 971 800 FF.
Le 9655
Disponible immédiatement, il remplace le 9650 de la série 50.
Conçu à partir de la même architecture que le 2655, le 9655 devient le nouveau système milieu de gamme de Prime en environnement informatique. Il se pré- sente dans une armoire de 135 cm de haut qui peut contenir dix contrôleurs d'entrée/sortie et une alimentation 130 A.
Doté d'une puissance de 1,3 Mips, sa mémoire centrale peut atteindre 8 M octets en faisant appel aux mémoires Dram. Comme le 2655, son architecture est de type pipeline ; ses circuits combi- nent des circuits de type réseaux prédiffu- sés TTL et des circuits TTL « shottky ». Le 9655 gère jusqu'à 128 terminaux et 255 processus simultanés.
La fourchette de configuration du 9655 s'échelonne de 1423800FF à 1785400FF. Une configuration moyenne comprenant : un 9655, un dis- que de 315 M octets, un dérouleur de bande, un contrôleur ICS 2, une console système, armoire et alimentation, coûte
dir nes Service lecteur n° 50
figure), nous relevions le défi de combler l'espace entre informatique de type environnement de bureau et celle dite classique. Aujourd'hui, le lancement du 2655, dont le niveau de performances équivaut au 9655, apporte la preuve que Prime à réussi à combler définitivement ce fossé. »
Le 9655 présente les mêmes caractéristiques que le 2655 (voir encadré) et offre 10% de perfor- mance supplémentaire par rapport au 9650.
S. L.
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 21
BIBLIOGRAPHIE Es ne ACTUALITE |
La France High-Tech
dirigé par Thierry Grillet et Daniel Le Conte des Floris (un volume de 280 pages au format 15,5 x 24 cm). Prix : 85 FF.
Editeur : Autrement, 4, rue d'Enghien, 75010 Paris.
Existe-t-il une France High-Tech ? Nos confrères du « Canard » auraient sans aucun doute sauté sur l'occasion pour mettre le pavé dans la mare. Et de conclure : « Nous les Français, on est mauvais », puisque l'esprit gaulois par définition est de dénigrer systématiquement les réalisations originales de l'Hexagone. La démarche de cet ouvrage (écrit par une bonne vingtaine de rédacteurs) est on ne peut plus radicalement opposée puisqu'il est question, ici, de prouver que nous sommes précisément dans le peloton de tête des innovateurs, mais aussi des utilisateurs des mots en « ique ».
D'abord, il faut bien préciser ce qu'est la «High Tech », et les auteurs y parviennent très bien. Il ne s'agit pas seulement de répertorier toutes les sociétés qui utilisent l'informatique dans des domaines les plus hétéroclites, mais aussi de parler de l'organisation des entreprises, de l'agro-alimentaire, de la chimie, de la papeterie, etc.
Ce portrait de la famille « France High-Tech » se présente sur quatre rangs qui se calquent justement avec les chapitres du livre.
Le premier, ce sont les acteurs. Au long de 120 pages, il est question de montrer les bons exemples, ceux qui réussissent. Thomson (pour l'arséniure de gallium, mais pas pour la division micro-informatique), Vecsys (les auteurs ne sont pas tombés dans le panneau Martine Kempf), Memsoft, X-com ou encore Itmi font partie des heureux élus en ce qui concerne le monde info-électronique. Un minimum d'une page de rédaction, dans un style des plus « High-Tech », est accordée à chacune de ces sociétés.
Au second rang de la photo trône l'industrie nouvelle. Automatisme et robotique se retrouvent en première ligne avec, comme mission, de moderniser l'appareil productif français. Cela existe en France et cinquante pages de rédaction influent dans ce sens.
Nous passons maintenant au troisième rang de notre cliché. Les personnages sont flous et, comme le précisent les auteurs, « de moins en moins concrets ». Il est question de capital, comprenez argent, et de technologie, comprenez intelligence. Une réflexion sur le capital risque et un article de Yves Portnoff :
« Condamné à l'intelligence ».
Enfin, le dernier rang, volontairement hors cadre, étend le débat à l'Europe et aux projets Eureka et Esprit entre autres.
Finalement, le lecteur attentif aura eu entre les mains de magnifiques tableaux et graphiques, des articles très optimistes sur notre paysage industriel (l'Anvar est souvent citée dans cet ouvrage) et donc un chargeur à batteries, si celles-ci se trouvaient à plat. Finalement, un magnifique cadeau de fin d'année !
Pour communiquer avec
minis-micros
Télex rédaction et publicité : GR TESTS 215 105 F
PAGE 22 — MINIS ET MICROS N° 246
Le système Megacell de Plessey ouvre la voie aux circuits de 25 000 portes
Le Megacell, annoncé par Plessey, offre une solution permettant la conception semi-personnalisée de circuits pouvant atteindre une complexité de 25 000 portes logiques ou de 100 000 transistors dans la technologie C-Mos à 2 y. Le logiciel Megacell tourne sur matériel Vax. Il peut être loué sur le matériel des clients ou y avoir accès par réseau dans les centres de conception Plessey de Swindon (GB),
Munich (RFA) et Irvine (USA).
Plessey compte investir trois cents millions de dollars dans la fabrica- tion des semi-conducteurs et le déve- loppement des produits au cours des cinq années à venir.
Du Microcell au Megacell
Le système Megacell est organisé autour de trois outils: Microcell, Paracell et Supracell. Les circuits de base de Microcell et de Supracell sont conçus et caractérisés au préa- lable par Plessey, tandis que ceux de Paracell sont définis par l'utilisateur lui-même avec des commandes génériques. Conçu il y a cinq ans par Plessey, Microcell comprend une bibliothèque constituée de circuits simples (portes et bascules) ou de fonctions MSI.
À cela s'ajoutent deux nouveau- tés : les logiciels Paracell et Supra- cell.
Le Paracell (ou cellules paramé- trées) est un produit qui génère auto- matiquement un circuit à partir de spécifications externes. Par exemple, une mémoire, Ram ou Rom, est spé- cifiée par son nombre de mots et par la longueur de ses mots. Le logiciel Paracell en déduit la structure de la cellule à partir de primitives internes et ajoute la nouvelle cellule à la bibliothèque. Paracell construit éga- lement un modèle de simulation et un modèle pour contrôler la sortance et les capacités des circuits.
Supracell sert à reproduire des macrofonctions VLSI existantes dont on sait qu'elles fonctionnent correc- tement et que l'on veut ré-utiliser
dans un autre montage, comme par exemple des mémoires, des micro- processeurs ou des convertisseurs analogiques/numériques. Outre la copie pure et simple d'une fonction éprouvée, Supracell sert à modifier ou à améliorer une fonction exis- tante.
Classic : un simulateur parallèle
Classic est un simulateur parallèle, commandé par des événements, qui tient compte des fronts de montée et de descente des signaux, des états 1 et 0, des états inconnus (par exemple à la mise sous tension d'un système, les circuits séquentiels prennent une position quelconque que l'on ne connaît pas), des niveaux haute impédance. Classic détecte les cour- ses critiques (oscillations perpétuel- les) et les parasites temporaires.
Ce simulateur prend en compte les cellules simples de Microcell et les macrofonctions plus complexes de Paracell et de Supracell. Il offre aussi une modélisation fonctionnelle per- mettant de spécifier certaines parties du système sous forme booléenne, ce qui réduit le temps de calcul pour la simulation.
Le module Clasp du logiciel Clas- sic évalue la testabilité dès le stade de la conception. La testabilité consiste à examiner la facilité avec laquelle on peut modifier l'état ou observer l'état de chaque nœud.
Enfin, Classic permet de calculer le taux de couverture des vecteurs de test (pourcentage des fautes recon-
nues dans un réseau par rapport aux fautes simulées). La particularité de Classic est de calculer ce taux de couverture sur seize nœuds en paral- lèle pour accélérer le temps de calcul.
Tracé et vérification
Le tracé peut commencer après l'élaboration des vecteurs de test. Les largeurs sont des multiples de 8 microns et les hauteurs des multiples de 56 microns. Il comporte deux niveaux de métallisation. Les points d'alimentation se situent en haut et en bas de chaque cellule afin d'amé- liorer la densité d'implantation. Le tracé commence par les cellules les plus complexes de Paracell et de Supracell. Des déplacements de motifs sont possibles tout en conser- vant la connexité. Le concepteur peut aussi tracer de manière interac- tive certains chemins critiques. Le tracé est suivi par des contrôles de
règles de dessin et de règles électri- ques, et ce, dès le placement de cha- que cellule.
Le Megacell donne, une fois le tracé terminé, un fichier au format Calma pour la fabrication du mas- que. La simulation effectuée au cours de l'étude et les données des vecteurs de test (ces deux informa- tions étant fournies par l'ingénieur système qui étudie son produit) ser- vent aux ingénieurs de Plessey pour définir les programmes de test qui seront employés par le testeur de VLSI Teradyne J941, pour vérifier le circuit après la fabrication. Une puce de 50 000 portes est vérifiée en quel- ques secondes.
Afin de faciliter le test des circuits VLSI, Plessey a introduit des techni- ques qui permettent l'adjonction de circuits d'auto-vérification incorpo- rés à la puce.
Henri Breteuil
Dataproducts innove : après les bas de gamme, 1985 sera l’époque laser
Dataproducts a été fondée en 1962, son siège est en Californie. Malgré l’arrivée des Japonais et la récession aux Etats-Unis, elle reste le «numéroun» des constructeurs d'imprimantes. Cependant, elle a connu des pertes dans les six der- niers mois, dues surtout, d'après son PDG Graham Tyron, à la proliféra- tion des micro-ordinateurs, trop rapide et trop volumineuse.
Maintenant, à la suite d'une re- structuration et de la fermeture de trois usines, la situation semble s'assainir. La courbe des profits reprend depuis octobre et le mouve- ment devrait continuer pour au moins les six mois à venir. Les résul- tats sur l’année (fin de l'année fiscale en mars) sont prévus à peu près iden- tiques à ceux de l’année écoulée, soit environ 400 M$.
Dataproducts qui exposait à Com- pec (voir encadré) propose une large gamme d'imprimantes couvrant des
vitesses d'impression de 30 cps à 200 Ipm : les imprimantes à bande (série B et LB), les imprimantes matricielles (M100, M200 et la série SPG), les imprimantes marguerite (série DP, voir « minis et micros » n° 226, et CP), les imprimantes rapi- des BP 1500 et 2000 et, enfin, des modèles sécurisés (Tempest) agréés par l'administration américaine.
La grande innovation de cette année, est l'introduction d'une famille d'imprimantes sans impact, LZR 2600. « Les différents modèles associent la vitesse d'une impri- mante ligne à la qualité d'une impri- mante à marguerite, et à la souplesse d'une imprimante matricielle ».
Elles impriment vingt-quatre pages à la minute et offrent une réso- lution de trois cents points par pouce (1 pouce vaut 25,4 mm) en vertical et horizontal. Elles utilisent des feuilles de papier dont le format peut aller jusqu'à 28x43 cm. De plus elles sont silencieuses, le niveau sonore
étant inférieur à 55 dB(A) lors de l'impression, et à 45 dB(A) au repos.
La famille d'imprimantes LZR 2600 se compose de six modèles : le modèle de base LZR 2600 ; la LZR 2610, émulation d'imprimante ligne, la LZR 2620, émulation d'impri- mante ligne qui autorise le graphi- que, la LZR 2630, émulation d'impri- mante à marguerite ; la LZR 2650, qui- autorise l'impression de graphi- ques en utilisant Riprint; la LZR 2660, qui permet d'imprimer du
Compec
Le « Sicob anglais » se tient tous les ans en novembre (du 12 au 15 cette année). La première édition a eu lieu en 1971; elle avait attiré vingt mille visiteurs et trente-cinq exposants. La quinzième ver- sion, qui se tenait à l'Olympia de Londres, fait beaucoup mieux avec quatre cent- cinquante exposants et près de cinquante mille entrées.
On a pu remarquer quelques nouveaux venus de marque comme Sperry, Wang ou Toshiba qui ont rejoint les habitués (IBM, Dec, HP, etc.) et des stands présen- tant les réalisations de cinq pays (Austra- lie, Canada, Irlande, Israël et Pays-Bas). La France, pour sa part, a attiré l'attention avec le Gigadisc (200 milliards d'octets) d'Alcatel-Thomson présenté sur le stand de Thorn Emi Datatech.
Les nouveautés
Comme le Sicob, Compec souffre de la concurrence des grandes expositions américaines pour le lancement de nou- veaux produits, mais il y a quand même des premières au niveau anglais: le compatible PC de Tandon, le micropro- cesseur à architecture Rise de Acorn Computers («the arm »), les ordinateurs personnels de Hewlett-Packard et d'Epson (QX-16) ou les nouvelles imprimantes de Brother (1509 et 2024 L).
texte et des graphiques à l'aide du logiciel PostScript.
Ces imprimantes sont équipées d'interfaces parallèles Dataproducts, parallèles Centronics et série RS 232. Elles peuvent travailler avec les formats les plus courants : 215,9x279,4mm; 279,4x 215,9 mm ; 210 x 279 mm; 215,9x 355,6 mm; 279,4x 431,8 mm; les formats A3, B4, B5, B5-R, A5 sont disponibles sur option.
Sylvie Lepont
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 23
RS ou
[] Le système Grasys 1 système informatique destiné à toutes les formes de création graphique, est un produit entièrement conçu, développé, produit et distribué par des sociétés françaises : Grace en a effectué la conception et le développement. Elle en assure également l'évolution permanente afin d'y intégrer sans cesse des possibilités et des fonctionnalités nouvelles ; Unixsys assure la production du processeur graphique du système dans son usine de Nîmes ; Artech est chargée de la distribution et du marketing.
[} Sysgraphe, spécialiste de la fourniture de systèmes clé en main, propose une station graphique comprenant un système Tektronix 6230 associé au logiciel 3D Template. Ensemble intégré de sous- programmes Fortran, Template fournit les outils 3D indispensables au développement d'applications de CAO/DAO en mécanique, d'analyse de structures par éléments finis et, d'une manière générale, de toute application scientifique ou d'ingénierie.
[} REA présente « L’Auditeur des tableurs », un programme pour Lotus 1-2-3, Symphonie et Supercalc. Equipé de huit fonctions, il liste les formules, les zones nommées et les macro, et donne également, comme avec un compilateur, une table des références croisées : à chaque cellule correspond la liste de toutes les cellules qui l'utilisent. Cet auditeur est disponible chez REA au prix de 1 950 FF avec module d'impression sur côté de toute feuille de calcul, fichier texte, document traitement de texte.
NOTE POUR VOUS
[] Fujitsu OEM s'implante en France. La société n'attend plus que l'accord officiel des pouvoirs publics pour transformer son bureau de liaison parisien en succursale ou filiale. Créé à Paris fin 1984, le bureau de liaison de Fujitsu OEM avait, jusqu'ici, essentiellement une activité de promotion sur le marché français. Les ventes s'effectuaient uniquement à partir du siège européen de la société. Désormais, avec cette nouvelle implantation, Fujitsu va pouvoir assurer directement la commercialisation en OEM de toute sa gamme de périphériques qui comprend à ce jour une quarantaine de produits : des unités de disques allant des disques souples 3 pouces 1/2, 1 M octet aux disques Winchester 10 pouces 700 M octets, des imprimantes, de la petite matricielle pour micro-ordinateur aux imprimantes rapides en passant par les imprimantes laser, des unités de bandes magnétiques du streamer 1/2 pouce 120 M octets au dérouleur haute capacité
(6 250 bpi) haute vitesse (100 ips), modems et tableaux électroniques. En dehors de cette activité commerciale directe, Fujitsu assurera le support de ses distributeurs et revendeurs. Pour assumer ces différentes tâches, l'effectif sera porté à vingt personnes d'ici la fin 1986.
©] Marc Sabbagh, vient de rejoindre Olivetti France pour y diriger la « Division Imprimantes et Périphériques ». La nouvelle unité est chargée de la commercialisation des produits Olivetti-OPE devenue un des grands constructeurs européens d'imprimantes et d'unités magnétiques.
PAGE 24 — MINIS ET MICROS N° 246
Mannesmann-Kienzle : de l’informatique personnelle dans un système professionnel
Présente en France depuis de nombreuses années, la marque Kienzle était distribuée depuis dix ans par Kienzle Informatique et Kienzle France. Depuis juin 1985, ces deux sociétés sont regroupées au sein
de Mannesmann Informatique.
Issue de la fusion de Kienzle France et de Kienzle Informatique, Mannesmann Informatique est la filiale française du groupe Mannes- mann-Kienzle, lui-même intégré au groupe allemand Mannesmann (CA annuel : 50 milliards de francs, effec- tif global 106 000 personnes).
Mannesmann-Kienzle figure parmi les grands constructeurs européens de systèmes informatiques et produit dans ses usines de Villingen (Forêt Noire), des systèmes de saisie de données pour l'industrie et le trans- port (tachygraphe, taximètres, bor- nes de gestion carburants, terminaux d'ateliers, etc.) et des mini-ordina- teurs pour l'industrie, le commerce, la banque et les entreprises de servi- ces.
Le groupe Mannesmann-Kienzle réalise un chiffre d'affaires annuel de 3,75 milliards de francs avec plus de huit mille collaborateurs. Sa filiale française commercialise l'ensemble de ses produits en apportant une valeur ajoutée, sous la forme de pro- giciels professionnels français et de services tels que la formation, l'assis- tance logiciel, le service après vente, assurés sur l'ensemble du territoire.
L'activité de Mannesmann
Mannesmann construit des machi- nes et des installations, des biens d'investissement de la technique électrique et de l'électronique, fabri- que des tubes et négocie à l'échelle mondiale ses propres produits et des produits étrangers.
Le groupe, fondé en 1890, s'appuie sur une invention des frères Max et Reinhard Mannesmann, la fabrication des tubes en acier sans soudure, par laminage de lingots pleins. Au cours des décennies sui- vantes, l'entreprise se développe en
un groupe sidérurgique à articula- tion verticale. Il produit de l'acier brut, de l'acier à laminer et des tubes en acier sur une base d'acier propre.
Au cours des années soixante, commence une diversification. Le groupe renforce d'abord ses activités dans les domaines de la construction mécanique et des installations. Puis, récemment, s'engage dans la techni- que d'information.
Le domaine de la construction mécanique et d'installations repré- sente un bon tiers du chiffre d'affai- res mondial. L'électrotechnique, l'électronique et le négoce se parta- gent le deuxième tiers avec les pro- duits achetés. Les 30 % restants sont réalisés par les tubes.
Le groupe Mannesmann a orga- nisé ses activités en huit divisions : — Demag, Rexroth et Anlagenbau se chargent de la construction mécani- que et d'installations ;
— Hartmann & Braun et Kienzle pro- duisent des biens d'investissements électrotechniques et électroniques ; — les Mannesmannrohren-Werke fournissent des tubes en acier pour tous usages (réservoir sous pression, pièces pour essieu, jantes, etc.) ;
— Mannesmann-Handel négocie ses propres produits et les produits ache- tés. Il offre des prestations de service dans le contexte de la fourniture et du montage de machines et d'équi- pements.
La division Brésil fabrique des pro- duits Mannesmann en priorité pour les marchés d'Amérique du Sud. Les produits principaux sont des tubes, des aciers spéciaux et des aciers fins, ainsi que des machines et des instal- lations.
Par sa participation à la ANT Nachrichtentechnik, Mannesmann a accès à la transmission sans fil et par
câble d’information, et ce jusqu'à la technique des satellites.
Les dépenses pour la recherche et le développement sont en croissance constante. C'est ainsi que, depuis 1980, elles ont augmenté, pour les sociétés nationales Mannesmann, de 50 % par collaborateur, pour attein- dre plus de 3 000 DM. Conformé:- ment à la structure modifiée du groupe, les coûts de recherche et de développement signifient un renfor- cement des investissements en colla- borateurs plutôt qu'en machines. Mannesmann est présent dans plus de cent pays grâce à des sociétés propres ou à des filiales.
Mannesmann-Kienzle
L'intégration s'est faite en trois étapes : le groupe Mannesmann AG
prend une participation de 50 % dans la société Kienzle Apparate Gmbh (février 1981); Mannesmann AG prend le contrôle du groupe Kienzle Apparate en février 1982 ; Kienzle-Apparate devient Mannesmann-Kienzle en avril 1985.
La stratégie du groupe et de la filiale française se décompose en quatre points :
— consolider et développer une offre informatique complète, à savoir une ligne d'ordinateurs compatibles entre eux de 75 à 1 000 kFF ; une véritable multifonctionnalité (saisie et traitement de données, bureauti- que intégrée et télématique) et une transparence complète avec des ordinateurs centraux (IBM) à travers les réseaux standard ;
La gamme MCS 9100
Depuis la création en 1982 de la famille 9000, Mannesmann présente une palette de produits évolutifs et compatibles, les derniers en date formant la série MCS 9100 (voir tableau).
La notion de modularité se retrouve dans la conception des logiciels et progi- ciels proposés par Mannesmann-Kienzle : le système d'exploitation Mtos, unique pour toute la série, avec deux niveaux sui- vant la puissance des modèles ; les logi- ciels de bureautique, indépendants les uns des autres tels que Kitext (traitement de texte), Kicalc (tableur), Kiquest (inter- rogation) ; les progiciels standard Carat (paie, comptabilité, gestion de commandes, stocks) ; les progiciels pro- fessionnels. La conception des systèmes repose sur la multifonctionnalité intégrée de chaque poste de travail, ce qui ne nécessite pas de matériel spécialement dédié à une fonction : chaque poste peut traiter des tâches très diverses.
Multiprocesseur Mtos « Master slave »
Sur les unités centrales de la famille 9000, les processeurs peuvent être complétés par des processeurs hôtes qui
La famille Kienzle 9000 :
Mémoires disque fixe | disque fixe externes disquette | streamer Nbre maxi.
de postes de travail
Compacts
Systèmes nes [modèles | 9134 | 9145 | 9155 | oi66 | si77 | 166 |
Nbre maxi. d'écrans
supportent des systèmes d'exploitation standard. La version «Mtos-Master- Slave » à plusieurs processeurs Mtos per- met d'aller plus loin dans ce concept d'ordinateurs multicouche et d'architec- ture ouverte sur l'avenir.
L'installation des multiprocesseurs Mtos conduit à des temps de réponse plus courts, même si la charge globale du système est élevée. Les postes à écran peuvent travailler au choix avec des appli- cations CP/M, MS-Dos ou Mtos Kienzle, ce qui permet l'utilisation multifonctionnelle des ressources système disponibles.
L'architecture ouverte et la conception modulaire du système multiprocesseur permet une intégration souple des plus récents développements dans les domai- nes du matériel et du logiciel (proces- seurs, mémoires de travail et externes, langages, processeurs hôtes ; continuité dans le développement système, crois- sance des performances et adoption rapide des innovations garantissent à l'utilisateur un haut degré de sécurité pour l'avenir). Les systèmes 9000 déjà ins- tallés peuvent bénéficier après coup des nouvelles possibilités.
la nouvelle.série MCS 9100
disque fixe, streamer, dispacs, disquettes
— ouvrir la ligne de produits au niveau de son architecture à l'infor- matique personnelle répartie dans chaque station de travail, aux systè- mes d'exploitation standard, aux systèmes multiprocesseurs et aux réseaux locaux ;
— créer une « valeur ajoutée verti- cale » en développant des progiciels spécialisés par discipline ou par segr- ment et investir dans le support de cette valeur ajoutée en choisissant quelques segments-clé (transport, banque, industrie, etc.) ;
— exploiter la synergie des deux grandes divisions de Mannesmann- Kienzle, de la saisie embarquée sur véhicule ou de la saisie sur machine de production jusqu'au système complet de traitement de l'informa- tion.
Sylvie Lepont
Intel met 1 M bit dans une Eprom
Fin novembre, la société améri- caine a annoncé la disponibilité, avant la fin de l’année, d'une Eprom abritant 1 M bit de mémoire. Cette puce, livrée en trois versions suivant l'organisation souhaitée par l'utilisa- teur, est fabriquée à partir de la tech- nologie N-Mos pour une finesse de trait de 1,4 y.
Les trois modèles se différencient extérieurement par le nombre de broches : 28, 32 et 40.
Ce dernier modèle est une vérita- ble nouveauté dans le concept de l'Eprom puisqu'il autorise l'adres- sage de 64 K mots de 16 bits. Compte tenu des tendances dans le domaine de la micro-informatique (processeurs 16 bits), les concep- teurs auront tout intérêt à utiliser ce composant qui simplifiera les sché- mas. Les deux autres puces, plus classiques, sont organisées en 128 K bits x 8 et 16 K bits x 8.
La 32 broches sera compatible Jedec avec les 28 premières pattes. La seconde, à 28 broches, est inter- changeable avec la 27513 (Eprom 512 K bits d'Intel).
À noter que ce constructeur pro- pose plusieurs solutions de boîtier
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 25
Le 80386 adop‘é
Le microprocesseur 32 bits annoncé dernièrement fait déjà des émules puis- que nombre de sociétés l'on déjà adopté :
— Sperry va développer ses futures sta-
tions de travail, qui sortiront fin 1986 sur le 80386 ;
— même disposition chez Mad qui signe sa totale adhésion à la gamme Intel depuis le début de ses activités. Signalons que cette société a développé le compati- ble PC de Goupil ;
— un gros de l'informatique, Burroughs, se lance également dans cette aventure, qui présente, à vrai dire, peu de risques
dont une version en plastique sans fenêtre programmée une fois seule- ment.
Pour de plus amples informations sur les caractéristiques techniques, il faudra attendre le début de l'année 1986, époque à laquelle Intel pense échantillonner ces trois puces. Néan- moins, les caractéristiques de vitesse
compte tenu de la notoriété d'Intel dans ce domaine ;
— autre application pour le 32 bits chez MC Donnel pour l'élaboration des nou- veaux simulateurs de vol du constructeur américain ;
— côté IAO, Daisy est le premier à annoncer un modèle de simulation basé sur le système PMX ;
— enfin, dernière nouvelle, Intel conclut avec Weitek un accord sur l'élaboration et la commercialisation d'une interface entre 386 et les processeurs à virgule flot- tante Weitek de la famille 1164 et 65.
et de consommation devraient être similaires à celles des modèles pré- cédents. À la question «pourquoi pas le C-Mos ? », les dirigeants ont répondu que leur «expérience en N-Mos conjuguée avec les besoins du marché font du N-Mos le garant de la réussite. Néanmoins la technologie C-Mos n'est pas à exclure dès que le marché s'y prêtera ».
L'avantage de ces modèles n’est pas à démontrer. D'une part, les utili- sateurs intégreront mieux leur réali- sation (par exemple, l'implantation d'Unix dans ces Eprom ne nécessite que quatre boîtiers), d'autre part, pour Intel, ces nouveaux « design » ouvrent la porte à d'autres capacités (jusqu'à 8 M bits) pour les années à venir.
Cela dit, les capacités de 512 K bits restent le cheval de bataille d'Intel puisque deux 512 K restent toujours moins coûteuses qu'une seule 1 M bit facturée à 130 $ dans un premier temps. La haute techno- logie n'est jamais accessible qu'aux riches !
Ch. C.
Pour communiquer avec
minis-micros
Télex rédaction et publicité : GRTESTS 215 105 F
, ARCANE Communication
minimale de 10 ans.
N
Auctel France c'est la solution à tous vos problèmes
de connexion hard et soft. Logiciel d'interconnexion sur VAX sous VMS, disponible sur IBM PC MSDOS. Avec une capacité de 1 milliard d'octets, Alcatel Thomson garantit sa durée de vie pour une période
AUCTEL :1: Gay Lussac - 92320 CHATILLON Cedex FRANCE %.0037568700-Téex:202878F
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence. 108 du service-lecteurs (p. 61)
PAGE 26 —- MINIS ET MICROS N° 246
COMPOSANT
Réseau logique : EPLD, un Pal C-Mos performant et reprogrammable
L’r10 (Electrically Programmable Logic Device) offre toutes les innovations de la nouvelle génération de Pal complexes mais en y associant la « reprogrammabilité », la faible consommation de la technologie C-Mos, une inviolabilité totale du schéma et un logiciel de programmation permettant un test préalable et complet du schéma. Il en résulte un composant qui paraît très attrayant pour toute une gamme d'applications, du laboratoire d'études aux grandes séries.
La logique câblée permet la réalisa- tion de systèmes logiques très rapides mais aux prix d'un nombre élevé de composants et sans possibilité d'apporter facilement des modifica- tions au schéma primitif. La logique programmée apporte, au contraire, la grande souplesse du microprocesseur pour des modifications éventuelles ainsi qu'un nombre réduit de compo- sants, mais au prix d'une vitesse de fonctionnement relativement faible et d'un investissement matériel et intel- lectuel très important.
Entre ces deux types de logique, se situe ce qu'on peut appeler la logique « programmable » ou «câblée- programmée » : celle des réseaux logiques programmables, des Prom et Eprom (utilisées non en tant que mémoires mais en tant que circuits combinatoires programmables) et des
.réseaux prédiffusés. Cette logique récente apporte la vitesse de fonction- nement élevée de la logique câblée, la fiabilité intrinsèque à son caractère statique et la programmabilité des composants. Cette dernière qualité rend possible une modification d'un système logique déjà conçu, mais il faut, pour cela, remplacer un ou plu- sieurs des composants programmables (sauf si ceux-ci sont des mémoires Eprom ou Reprom) car les FPLA (Field Programmable Logic Array), les FPLS
(Field Programmable Logic Sequen- cer) et les Pal (Programmable Array Logic) ne sont pas reprogrammables.
Des Pal beaucoup plus performants que leurs prédécesseurs ont été intro- duits en 1984 sur le marché : le 22V10 d'AMD, le 32R16 et le 64R32 de MMI notamment. Ils offrent, en plus du réseau ET-OU, tout ou partie des inno- vations suivantes : une architecture d'entrée-sortie programmable, des entrées-sorties bidirectionnelles, une remise à zéro et une remise à un des bascules de sortie, le partage de cer- tains termes-produits. Toutefois, ces performances accrues conduisent à un coût plus élevé qui peut sembler pro- hibitif pour des applications ne justi- fiant pas une production en série ou susceptibles d'évoluer dans le temps.
C'est au cours de cette même année 1984 que la société américaine Altera a introduit sur le marché un nouveau réseau logique appelé EPLD.
L'EP300, équivalant à 300 portes Nand à deux entrées, est le premier produit de cette nouvelle famille mais, déjà, la société Altera propose l'EP1200, équivalant à 1 200 portes Nand, et qui accepte jusqu'à trente-six entrées. Dans les lignes qui suivent, l'EP300 et ses applications seront étu- diés d'abord en détail; ensuite, l'EP1200 sera présenté et ses innova-
Tableau I - Le réseau ET-OU des circuits programmables
Famille
Réseau OU
FPLA, FPLS Programmable Pal Programmable EPLD Programmable Prom, Eprom Fixe
Programmable Fixe Fixe Programmable
tions par rapport à l'EP300 mises en évidence.
L'architecture de l’EP300
Les réseaux logiques programma- bles sont constitués d'un réseau de portes ET suivi d'un réseau de portes OÙ, les sorties de ces dernières pou- vant éventuellement être complétées à l'aide d'un circuit OÙ exclusif.
Réseau ET-OU et entrées-sorties programmables
Pour les FPLS et certains Pal la sor- tie d'une ou plusieurs portes OÙ est mémorisée dans une bascule D. Le caractère programmable ou non de chacun de ces deux réseaux combina- toires d'un circuit détermine la famille à laquelle appartient ce circuit, comme indiqué dans le tableau I. On constate que tous les réseaux logiques (FPLA, FPLS, Pal, EPLD) ont un réseau ET programmable. Chaque porte ET reçoit le signal direct et le signal complémenté de chacune des entrées (e, à e,, fig. 1). Pour les cir- cuits FPLA, Pal et pour la Prom, cha- cun de ces signaux peut être consi- déré connecté à l'une des entrées de la porte ET, à travers un fusible qui sera conservé si ce signal doit intervenir dans le terme-produit, et détruit dans le cas contraire. Pour l'Eprom et l'EPLD, le fusible devient une liaison qu'il est possible de rendre à volonté conductrice ou non (transistor passant ou bloqué).
Le tableau Ï| montre également qu'un EPLD a la structure de base d'un Pal (Programmable Array Logic) à la différence près que l'EPLD est repro- grammable. Mais, pour l'EPLD, le signal «somme de produits » que constitue un « minterme » (PI à P8, un minterme est aussi appelé « terme- produit » ou, plus simplement, « pro- duit ») est dirigé vers un module per-
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 27
COMPOSANT
mettant le choix d'une liaison de sortie parmi plusieurs possibles : sortie com- binatoire directe, sortie combinatoire complémentée, sortie mémorisée, sor- tie mémorisée et complémentée, l'une ou l'autre de ces connexions mais avec rebouclage de la sortie sur l’une des entrées. Cette sortie peut même n'être plus qu'une entrée supplémentaire. L'EPLD est donc un réseau ET suivi d'un réseau OÙ dont chaque sortie est connectée à un module assurant l'architecture d'entrée-sortie pro- grammable indiquée en figure 1.
Organisation de l’EP300 en huit macrocellules L'EP300 comporte soixante-quatre termes-produits qui sont distribués vers huit circuits OÙ à raison de huit par circuit OÙ. Chacun de ces circuits OÙ est connecté à un module com- posé d'une bascule D et de deux mul- tiplexeurs. L'un d'eux permet de con-
necter à l'entrée du tampon trois états :
— soit la sortie du circuit OÙ :
— soit la sortie complémentée du cir- cuit OÙ ;
— soit la sortie du circuit OÙ mémori- sée dans une bascule D ;
— soit la sortie du circuit OÙ mémori- sée puis complémentée ;
— soit aucune de ces sorties.
Le deuxième multiplexeur permet de reboucler, sur une entrée du réseau ET, autre que les entrées e, à ep:
— soit la sortie du circuit OÙ (signal combinatoire) :
— soit la sortie mémorisée du circuit OÙ (signal séquentiel) ;
— soit le signal E/S lui-même, qui devient alors une entrée supplémen- taire s'ajoutant aux dix premières e, à €, ;
— soit aucun de ces signaux (absence de rebouclage).
Fig. 1. Structure du réseau logique EP 300
L'ensemble constitué par huit termes-produits du réseau ET, un cir- cuit OÙ, une bascule D et deux multi- plexeurs est appelé macrocellule et l'EP300 en contient huit. Chaque signal E/S associé a une macrocellule peut devenir une entrée ou une sortie.
Commandes statiques et dynamiques
En plus des soixante-quatre termes- produits distribués vers huit macrocel- lules, l'EP300 possède onze termes- produits affectés à des fonctions spécifiques :
— le produit SP (Synchronous Preset) assure par son niveau « 1 » un charge- ment synchrone de l'état « 1 » des huit bascules D. Dans ce cas, l'entrée e, est utilisée comme horloge, le front actif étant le front montant ; — le produit AR (Asynchronous Reset) assure par son niveau « 1 » la (suite page 35)
M sn
Macrocellule 1
Macrocellule 2
Macrocellule 8
PAGE 28 — MINIS ET MICROS N° 246
. POUR DECOUVRIR LA GAMME DE DISQUES LA PLUS COMPLETE DU MONDE, «
POUR. DÉCOUVRIR LES DISQUES LES PLUS SÛRS DU MONDE,
So ane
M REA
, LUTTE mere
Vs: S3 mi 4
, A:
S/DISQUES DURS
DISQUES SOU
Disques durs 9 pouces série D2300
Le plus haut niveau de qualité pour un prix très compétitif.
LxPxH (mm): 216 x 565 x 259.
Grande capacité. Haute fiabilité. Blocage automatique des têtes 6 plateaux. 19 têtes + 1 tête (servo).
Interface E - SMD compatible
Disques durs 8 pouces série D2200
La plus complète des familles 8 pouces. L x P x H (mm): 217 x 420 x 139. Très compacts. Très fiables. Très rapides. Carte contrôleur SCSI en option. D2246: 4 plateaux, 6 têtes D2247 : 3 plateaux, 5 têtes D2257 : 5 plateaux, 8 têtes D2268 : 6 plateaux, 10 têtes
Interface compatible SMD
Disques durs 5,25 pouces série D5100
Le sommet de la fiabilité pour mini et micro systèmes. L x P x H (mm). Demie hauteur. Grande vitesse. Haute fiabilité. Faible poids Carte contrôleur SCSI en option.
D5124 : 2 plateaux, 4 tête D5126 : 2 plateaux d D5146: 4 plo
, 4 têtes. x H (mm) : 101 x 151 x 41. rès léger. Très compact. Haute capacité. Et la fiabilité NEC. Interface STANDARD
Disque souple 8 pouces FDI165
Encore disponible en quantité, un 8 pouces souple de haute qualité.
LxPxH (mm): 217 x 323 x 56.
Demie hauteur. Rapide. Léger. Très fiable. Ne nécessite pas d'alimentation secteur. Interface STANDARD
Disques souples 5,25 pouces série FDI050
Une famille très complète, avec la compatibilité IBM directe (1053 et 1155C).
LxPxH (mm): 146 x 203 x 41. Demie hauteur. Fiabilité. Compacité. Rapidité. Silence. FD1053 : FD1055 : FD1155C:
Interface STANDARD
Disques souples 3,5 pouces série FDI030
Pour les micro compacts, les portables et la parainformatique, la qualité NEC.
Lx P x H (mm): 101,6 x 132 x 41.
Compact. Léger. Rapide. Très fiable. Silencieux. FD 1035 : FD1036A : FD1135C :
Interface STANDARD
s MTBF TEMPS D'ACCÈS TAUX DE CAPACITÉ SPÉCIFIE MOYEN TRANSFERT EL
85 MO 1,2 MO/s 82,9 MO noie 1,2 MO/s 167,7 MO ns" 1,2 MO/s
1,86 MO/s
” ST ll D
12,91 MO 85 ms 5 M bits/s 25,62 MO 85 ms 5 M bits/s 50,99 MO 85 ms 5 M bits/s
25,62 MO
piste à piste : 3 ms stabilisation tête : 15 ms chargement tête : 50 ms
500 K bits/s
250 K bits/s fe a 250 K bits/s 10/16 MO stabilisation tête : 15 ms 500 K bits/s
chargement tête : 35 ms
1 MO TMO 1,0/1,6 MO
250 K bits/s 250K bits/s 500 K bits/s
piste à piste : 3 ms stabilisation tête : 15 ms chargement tête : 35 ms
(PN : Produit nouveau)
NEC Business Systems (France)
182, avenue Charles de Gaulle - 92200 Neuilly-sur-Seine Tél. : 47.47.51.09 - Télex : 610 559
ENG) communication
CE NEC EST T00 MUCH...
Vous avez bien vu.
Notre gamme de disques est abso- lument complète. Gros, minis et micro systèmes, TOUS peuvent trouver leur mémoire chez NEC.
Vous avez bien lu.
La fiabilité de tous ces disques est exceptionnelle. Leurs MTBF sont jusqu'à 10 fois supérieurs à ceux que vous pour- riez raisonnablement espérer.
Les raisons £
Avec 90000 collaborateurs dans le monde entier et8 998 millions de dol- lars de chiffre d'affaires, NEC est le lea- der mondial depuis 1899 de l'intégra- tion “informatique-télécommunication” Tous les efforts de NEC visent a porter au plus haut point la productivité et la sécurité dans les affaires. C'est, dès à présent, un des grands promoteurs actuels du bureau du futur grâce à sa
maîtrise des télécommunications, des ordinateurs et des composants.
Cette expérience dans la transmis- sion et le traitement de l'information a bientôt 100 ans et plus de 25 ans dans les mémoires magnétiques.
Les moyens de recherche et de production sont ceux des plus grands mondiaux de l'électronique.
Résultat : une qualité qui atteint des sommets et des prix qui se veulent résolument compétitifs.
Cette volonté de répondre aussi parfaitement aux exigences des OEM cest tout NEC.
En France aussi d'ailleurs, NEC a créé une succursale française de commercialisation, de support et de services pour la péri-informatique (disques, imprimantes, etc.) pour vous garantir un service sans égal.
Distributeurs Boutiques : La Commande Electronique Industrie : YREL (3,5"/5,25" et FDD) Industrie : DIGITAL DESIGN (8"/9"/Interfaces SMD)
NEC Business Systems (France)
182 avenue Charles de Gaulle - 92200 Neuilly-sur-Seine Tél. : 47.47.51.09 - Télex : 610559
(suite de la page 28)
remise à zéro des huit bascules D, quelle que soit la valeur de SP ;
— chaque produit OE (Output Ena- ble) affecté à une macrocellule assure par son niveau « | » la validation de la sortie de cette macrocellule.
Ces termes-produits SP, AR, OE constituent des commandes dynami- ques, c'est-à-dire qui peuvent changer entre deux programmations de l'EP300, selon la valeur d'une entrée directe ou, éventuellement, de plu- sieurs. Par contre, le choix du signal connecté à l'entrée du tampon trois états est une commande statique, c'est- à-dire qui est effectuée lors de la pro- grammation de l'EP300 et qui reste fixe entre deux programmations. La commande dynamique de OE est par- ticulièrement intéressante comme nous allons l'expliquer maintenant.
Prenons une macrocellule program- mée en «sortie séquentielle », le signal E/S correspondant étant rebou- clé sur l'entrée. À l'aide de la valeur logique «0 » de l'une des entrées directes, e, par exemple, le tampon
trois états est mis en haute impédance (OE = 0). Le signal E/S est alors une entrée supplémentaire prise en compte dans la fonction logique implémentée par la macrocellule. La valeur de cette fonction est alors mémorisée dans la bascule D, sur le front actif de l'horloge. Après ce der- nier, la valeur « l » est donnée au terme-produit OE en portant e, à l'état « 1 ». La valeur de sortie de la bascule est alors disponible sur la broche E/S, devenue une sortie. Au prix d'un échantillonnage du signal E/S on a bénéficié d'une entrée supplémen- taire, ce qui est un gros avantage, puisque le problème majeur des auto- matismes séquentiels réalisés à l'aide de réseaux logiques est le nombre d'entrées limité de ces réseaux.
L'EP300 est effaçable par exposition aux ultraviolets pendant environ 15 à 20 minutes, ce qui établit un contact fermé pour toutes les connexions pro- grammables du réseau ET, et un con- tact ouvert pour toutes les connexions programmables des architectures d'entrée-sortie.
Fig. 2. Les différentes configurations des ES de l'EP 300.
DD DEL DE
Fig. 3. Visualisation des états d'un compteur hexadécimal.
COMPOSANT
La programmation de l’'EP300
Elle se fait à l'aide d'un kit spécialisé mis en œuvre sur un micro-ordinateur IBM-PC ou compatible. Plusieurs logi- ciels permettent cette programmation et offrent en plus des possibilités de minimisation des équations, de test et de listing. La société Altera, représen- tée en France par Tekelec-Airtronic, a conçu son propre logiciel appelé Alte- rans. Mais d'autres sociétés proposent un logiciel de programmation de l'EP300.
Les applications de l’EP300
Altera a rédigé trois notes d'appli- cation de l'EP300, dont on trouvera ici l'essentiel afin de donner un bref aperçu des possibilités de ce nouveau composant.
Exemple 1
La première note d'application montre comment un compteur synchrone 4 bits 74 HC 160 et un décodeur sept segments 74 HC 48 peuvent être remplacés par un seul EP300, avec l'avantage d'une fonction supplémentaire. En effet, l'ensemble des deux circuits réalise un comptage hexadécimal (fig. 3), alors que la réa- lisation proposée avec l'EP300 per- mettra ;
— soit un comptage modulo 6 : les entrées SIX et TEN sont respective- ment à let0:
Reset
Horloge
74HC160
74HC48
HDSP-4133
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 35
COMPOSANT
— soit un comptage modulo 10 : les entrées SIX et TEN sont respective- ment à Det |;
— soit un comptage hexadécimal, donc modulo 16 : les entrées SIX et TEN sont toutes les deux à 0.
L'entrée ENA validera le comptage par son niveau 1, l'inhibera par son niveau 0, ce qui provoquera l'affi- chage permanent de l'état du comp- teur. Puisqu'il s'agit d'attaquer un affi- cheur 7 segments, on affectera à cha- que segment la bascule D d'une macrocellule, ce qui fera donc utiliser sept des huit macrocellules de . l'EP300.
L'afficheur sept segments étant sup- posé du type anode commune, est activé par des niveaux zéro, ce qui donne la table des états. À partir de cette table, on établit celle des états que doivent prendre les entrées D des bascules, avant l'impulsion d'horloge qui reproduit ces états sur les sor- ties © des bascules (tableau Il). Cette nouvelle table permet d'établir les équations des entrées D des bascules en fonction de leurs sorties QI, O2, …, Q7. Mais, il est également possible d'exprimer les équations de ces entrées en fonction des états S0, SI, S2, etc. du compteur, chacun de ces états étant lui-même une fonction des sorties O1, Q2, …, Q7. Ainsi, dans le cas d'un compteur hexadécimal :
50 = QI. Q2. O3. O4. O5. O6. O7, ce qui signifie que les segments 1, 2, 3, 4, 5 et 6 de l'afficheur sont allumés (un segment est activé par un niveau zéro) :
Si = Q1. Q2. O3. O4. O5. O6. O7, etc.
Chacun des signaux S0 et S1 sera un terme-produit de la macrocellule.
Chacun des signaux DI et D2 sera la sortie du circuit OÙ de la macrocellule.
DI = S0 + S3 + S10 + S12 D2 = S4 + S5 + SI0 + S1l + S13 + S14, etc.
Toutefois, on compliquera légère- ment les équations de DI1, D2, .…, D7 pour tenir compte du signal de valida- tion ENA et du signal de remise à zéro RESET. En particulier, lorsque le signal ENA prend la valeur zéro (comptage non validé) il y a lieu de maintenir l'affichage de l'état en cours du compteur, ce qui se fait en ajoutant à l'équation de DI le terme ENA. O1, à l'équation de D? le terme ENA. Q2 et ainsi de suite. Les équations de DI et D2 deviennent alors :
D1 = RESET. ENA. (S0 + S3 + SIO + S12) + ENA. QI
D2 = RESET. ENA. (S4 + S5 + SI0 + S1l1 + S13 + S14) + ENA. O2
Ces équations concernent un comp- tage hexadécimal. Pour faire un comptage modulo 6, ce qui sera le cas si l'entrée SIX est au niveau « 1 », il faut avoir DI = D2 = ... = D6 = 0 et D7 = 1, si l'état du compteur est 55. Il suffit alors de remplacer S5 par le produit SIX.S5. De même, pour obtenir un comptage modulo 10, il faut voir D1 = D2 = ... = D6 = 0 et D7 = 1, si l'état du compteur est 9. Il suffit encore de remplacer S9 par TEN.SS.
Les équations de DI et D2 doivent, de plus, être exprimées sous la forme d'une somme de produits pour une implémentation directe sur l'EP300. A titre d'exemple, l'équation définitive de D2 est donnée en remplaçant les fonctions $S4, S5, .…, S14 par leurs valeurs :
Tableau II - Tables des états des sorties Q et entrées D pour la synthèse du compteur héxadécimal.
Valeurs des sorties Q en fonction des états du compteur
Etat Qi Q@ Q Q Q Q@ © D:
So 0 0 0 0 0
0
00 0000000000. es pen On em OO OO OO = © OO © mn O0 0000000000 —O0000-O00-O00—-O00—-c 00m 00000 O0OO0O.— nu
PAGE 36 — MINIS ET MICROS N° 246
1
OQOQO-O0O0O0O-OO0OOO-—-
Valeurs des entrées D
Di D, 2
So is
T
000000000000 .— Oro em OOo 0.00
Or-rrOr-OoOOoOooOoOoOCOoOo-Co OO CmOmOEn ms OI ODTDOm DOC OCOm OO. 000000000000.
ESET E
. ENA. OI. OZ. O5. O4. NA. SIX. QI. O2. Os.
Chacun des sept termes de D2 est un terme-produit de la macrocellule affectée à O2 (fig. 4 et 5).
Exemple 2
La deuxième note d'application montre que l'EP300 peut remplacer l'un quelconque des dix-huit Pal sui- vants se présentant tous dans un boi- tier vingt broches : 10H8, 12H6, 14H4, 16H2, 16H8, 16C1, 10L8, 12L6, 14L4, 16L2, 16L8, 16R8, 16R6, 16R4, 16P8A, 16RP8A, 16RP6A et 16RP4A.
Non seulement l'EP300 peut assurer les fonctions d'un quelconque de ces dix-huit Pal courants, mais il permet aussi une compatibilité broche pour broche avec chacun d'eux tout en apportant des possibilités supplémen- taires, comme le prépositionnement synchrone à « 1 », la remise à zéro asynchrone, la disponibilité fréquente d'un terme-produit additionnel, une consommation plus faible et surtout la reprogrammabilité. Il s'agit là d'avan- tages certains. L'utilisateur pourra, de plus, stocker un seul composant au. lieu de plusieurs, ce qui garantit à un laboratoire d'études de pouvoir en dis- poser à tout moment.
Exemple 3
La troisième note d'application donne quelques schémas pour les- quels la fonction essentielle est le décodage d'adresse. La fonction « Chip select » (validation de boîtier) d'une mémoire ou d'un périphérique associé à un microprocesseur 16 bits est une fonction combinatoire faisant intervenir plusieurs bits d'adresse et de nombreux signaux de contrôle, par exemple WR, UDS, LDS, DTACK pour le 68000 de Motorola. L'EP300 implémente facilement une telle fonc- tion de décodage, compte tenu de tou- tes les entrées dont il dispose. Dans ce domaine, les FPLA et les Pal offrent les mêmes possibilités, mais il reste à
COMPOSANT
Horloge Ena Reset
Horloge
Fig. 4. Programmation des deux premières macrocellules de l'EP 300 utilisé en compteur-décodeur sept segments.
l'EP300 l'avantage indéniable de la reprogrammabilité.
Reset
Horloge
L'EP1200, second EPLD d’Altera
L'EP1200 (boîtier Dil à 40 broches) est l'équivalent de 1 200 portes logi- ques Nand. On y retrouve, bien entendu, la structure de base de l'EP300, c'est-à-dire un réseau ET suivi d'un réseau OÙ et une architec- ture d'entrées-sorties programmables comme le réseau ET. On y retrouve aussi l'organisation en macrocellules. Mais ce nouveau circuit est aussi un pas supplémentaire très important dans les performances au prix d'une complexité accrue, par suite des limi- tes technologiques d'intégration actuelles (on y verra apparaître la notion de bus local et de bus global rappelant, en plus simple, l'architec- ture des microprocesseurs 16 bits).
Organisation de l’'EP1200
L'EP1200 est constitué de 28 macro- cellules organisées en deux parties égales, À et B, de 14 macrocellules. Ces deux parties sont reliées par un bus local et un bus global et chacune d'elles comprend :
— trois groupes de 4 macrocellules appelés « banques » : les banques Al, A2, A3 pour la moitié À (soit les macrocellules 1 à 12), les banques BI, B2, B3 pour la moitié B (soit les macrocellules 17 à 28). Chaque macrocellule possède une architec- ture d'entrées-sorties semblable à
HDSP 4133
Bus global
Fig. 6 - Entrées de rebouclage disponibles pour Bus local chaque macrocellule de l'EP300.
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 37
COMPOSANT
celle de l'EP300, la différence fonda- mentale étant la possibilité de ver- rouiller chaque entrée :
— deux macrocellules dont les sorties combinatoires ou séquentielles sont rebouclées, mais ne sont pas accessi- bles à l'utilisateur : ce sont les macro- cellules 13 et 14 pour le groupe À, 15 et 16 pour le groupe B.
Idéalement, cette organisation en deux parties devrait être ignorée de l'utilisateur. Elle ne peut malheureuse- ment l'être car le constructeur n'a pu reboucler toutes les sorties des vinqt- quatre macrocellules sur les entrées du réseau ET qui reçoit déjà douze entrées directes. Cela aurait donné des circuits ET à 72 entrées alors que la technologie a limité le constructeur à des circuits ET à 64 entrées. Notons que cela donne tout de même 236 termes-produits à 64 entrées cha- cun, soit 15 104 éléments programma- bles. Cette limite technologique actuelle se traduit, pour l'utilisateur, par quelques restrictions, à savoir cer- tains rebouclages permis, d'autres non, ce qui est schématisé en figure 6. Les rebouclages indiqués par des lignes épaisses sont distribués sur tous les ET des 236 termes-produits. Les entrées de rebouclage disponibles pour Al et A2 sont celles du groupe À, de même que celles dispo- nibles pour Bl et B2 sont celles du groupe B.
Les macrocellules 9, 10, 11, 12, 17, 18, 19 et 20 ont la possibilité de parta- ger un total de seize termes-produits supplémentaires. Le partage se fait par paires de macrocellules adjacen- tes. À titre d'exemple, les macrocellu- les 9 et 10 peuvent avoir en commun quatre termes-produits supplémen- taires.
L'architecture d'entrées-sorties
La figure 7 représente cette archi- tecture pour les 24 macrocellules des banques. On y retrouve la bascule et deux multiplexeurs comme pour l'EP300, mais ces derniers n'ont que deux voies d'entrée au lieu de trois. Le rebouclage combinatoire a été éli- miné. La principale nouveauté est le verrou d'entrée. Excepté la com- mande d'inversion, propre à chaque macrocellule, et la commande du ver- rou d'entrée qui est unique pour l'EP1200, toutes les autres commandes sont propres à une banque de quatre macrocellules. L'architecture des
PAGE 38 — MINIS ET MICROS N° 246
Validation du tampon de sortie
Commandes Validation du verrou d'entrée*
dynamiques Reset de la bascule D
Commande d'inversion* *
Commandes statiques
Tampon de sortie
Verrou d'entrée
Commandes des multiplexeurs
* Commande unique pour l'EP300 ** Commande propre à chaque macrocellule
Fig. 7. L'architecture d'E/S des macrocellules des banques de l'EP1200.
— Mode
Front actif verrouillant les signaux d'entrée
Front actit pour le registre de sortie
T
1 horloge
CLK1 CLK1
T horloge
a
1 horloge
Entrées non verrouillées
1 horloge
Entrées non verrouillées
2 horloges
T
2 horloges
2 horloges
Si in
2 horloges
Fig. 8. Modes de programmation des horloges.
CLK1 CLK2
PNA
macrocellules M13 à M16 se réduit à la bascule D et à un multiplexeur offrant la possibilité d'un rebouclage combinatoire direct ou séquentiel direct.
Programmation des horloges
L'EP1200 est un progrès considéra- ble sur l'EP300 en ce qui concerne le séquencement, d'une part par les ver- rous d'entrée et, d'autre part, par huit modes de synchronisation possibles et s'appuyant sur une horloge (CLK]1 sur la broche 1) ou deux horloges (CLK2 sur la broche 38). La figure 8 rassem- ble ces huit modes.
Cette nouvelle famille de réseaux logiques, dont la société Intel sera probablement seconde source, semble très intéressante par ses nouveautés et les performances accrues qu'elle per- met : vitesse et consommation de la
C-Mos 74HC, nombre d'entrées aug- menté, schéma inviolable, reprogram- mabilité, logiciel permettant un test à 100 %. Le bond technologique réalisé entre l'EP300 et l'EP1200 laisse espé- rer des circuits encore plus puissants, ce qui accroît l'intérêt de la logique programmable, notamment pour les automatismes logiques, puisqu'il est possible d'associer des réseaux pro- grammables lorsque le système com- porte plusieurs dizaines ou même plu- sieurs centaines d'entrées, comme exposé dans une série d'articles de « minis et micros » (n° 152, 153, 158, 159 et 160). L'EPLD, par ses avantages et les puissants logiciels qui lui sont associés, s'inscrit tout à fait dans l'esprit de l'Ingénierie Assistée par Ordinateur (AO) dont le développe- ment actuel est important.
Michel Aumiaux
PERIPHERIQUE
Connecter une station d’IAO à un ordinateur central : la solution RCA /Daisy Systems
Ï existe de nombreux systèmes autonomes d'IAO et chaque fabricant de circuits intégrés possède ses propres logiciels de conception, incompatibles avec les autres. Il est donc nécessaire d'établir une liaison. Or, si connecter les matériels ne présente pas de difficulté majeure, il n'est en revanche pas facile d'établir des connexions au niveau des logiciels. Cet article présente une méthode d'intégration des
systèmes RCA et Daisy Systems.
La rapidité d'expansion est une caractéristique commune à toutes les branches de l'industrie électronique. Aujourd'hui, aucun secteur ne se développe plus rapidement que ceux des circuits LSI à la demande et des circuits personnalisables. Malheureu- sement, la croissance est si rapide qu'elle est difficilement maîtrisée par les fabricants de CI et les OEM. Le fabricant doit accroître ses capacités de conception pour maintenir son rythme de croissance sans pour autant sacrifier la qualité des produits et leur adéquation au marché.
L'un des problèmes majeurs est l'augmentation inéluctable du nombre de stations de travail destinées à con- cevoir des versions toujours amélio- rées de circuits LST à la demande, à base de réseaux prédiffusés ou de cel- lules standard. Le fabricant se trouve donc confronté au choix suivant : ajouter des terminaux au système exis- tant ou acheter des postes d'IAO per- fectionnés et dotés de leurs propres langage et format. Si l'on ajoute des stations de travail, se pose l'inévitable problème de l'apprentissage du système où du langage de chacune de ces nouvelles stations (des stations provenant du même fabricant peuvent parfois présenter des différences de langage, dûes aux améliorations, qui empêchent les échanges directs de données).
La meilleure solution est générale- ment un compromis entre l'extension du système en place et l'achat de systèmes différents. En l'occurrence, le logiciel existant peut très bien suf- fire pour certaines tâches comme le
placement automatique, les vérifica- tions et la génération des modèles, le matériel acheté à l'extérieur effectuant la saisie automatique des schémas, les vérifications temporelles et la simula- tion logique.
Intégration de deux systèmes
L'établissement de connexions logi- cielles passe par le développement d'un programme d'interface. Avant livraison des équipements, il faut éta- blir un plan d'action entre le fabricant de Cl et le fabricant de stations de tra- vail. Il doit englober toutes les phases nécessaires et être suffisamment sou- ple pour permettre des modifications au cours du développement de l'inter- face. Il faut aussi prévoir l'adjonction ultérieure d'équipements, lorsque d'autres interfaces seront nécessaires.
Supposons que l'ordinateur central de conception soit un Vax ou un IBM 370, l'extension sera structurée autour du système « maison » qui res- tera central dans la nouvelle architec- ture car, du fait de sa taille, il dispose d'une mémoire bien plus importante que la nouvelle station. De plus, il contient tous les programmes et bases de données utilisées jusqu'alors. Les changements majeurs entraînés par la connexion entre l'ordinateur central et la station de travail ne doivent pas ani- hiler le système initial des entrées- sorties. Les programmes et les bases de données existants ne doivent pas tomber en désuétude et continuer à
être utilisés après la mise en route du nouveau système. Ainsi, l'ordinateur central sera utilisé à plein.
Dans un premier temps, les ingé- nieurs et techniciens suivent une for- mation à plein temps qui ne saurait être accélérée car ils doivent se sentir aussi à l'aise que sur l'ancien matériel. Il faut apprendre un nouveau langage et toutes les finesses du système. Il sui- vent, en alternance, des cours théori- ques et des travaux pratiques de con- ception et de vérification de circuits.
Comme les deux systèmes doivent dialoguer, il faut un programme de liaison bidirectionnelle. Ce type de logiciel n'est pas standard, il doit être développé conjointement par les deux sociétés.
Le système doit prendre en compte les procédés de fabrication C-Mos, les cellules précaractérisées et les réseaux prédiffusés. Un formatage symbolique doit être mis au point pour traduire le langage de la nouvelle machine au format du langage en usage chez le fabricant de CI. Chaque symbole renvoit à une information : brochage, paramètre, numéro des cel- lules, orientation, etc. et le format doit être compatible avec celui des simula- tions normalement effectuées par le système « maison » et les programmes de vérification temporelle. Des noms sont affectés et la nouvelle bibliothè- que est testée systématiquement et évaluée sur un circuit simple d'abord, puis sur des circuits plus complexes.
L’extraction des données
Le logiciel principal est évidem- ment celui qui lie l'ordinateur central à la nouvelle station de travail. Mais il faut d'abord étudier le programme d'extraction des données contenues dans la base de données de cette sta- tion. Il y a peu de chances qu'un tel programme existe, étant donné la
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 39
PERIPHERIQUE
diversité des systèmes. L'aide du fabri- cant est indispensable pour écrire le programme d'interface chargé de tra- duire le langage de la station de tra- vail dans celui de l'ordinateur « maison ».
La plupart du temps, cette opération est relativement simple du fait que le système « maison » est souvent d'une marque connue comme [IBM ou Vax. Le fabricant peut alors relier ce lan- gage à son propre langage sans grande difficulté. Chez RCA, cette aide a été fournie par Daisy Systems.
Lorsque l'on conçoit un nouveau système logique, il faut développer un premier schéma fonctionnel qui mette en place les fonctions principales cor- respondant aux opérations logiques recherchées. Il s'agit en réalité d'une description graphique des fonctions logiques que l'on peut appeler niveau hiérarchique I.
Cette description pourra compren- dre plusieurs pages de données. Après les avoir entrées dans le système, chacune des pages sera véri- fiée deux fois à l'aide d'un programme « ad hoc » appelé programme vérifi- cateur. Celui-ci recherche les para- mètres contradictoires, le nom des composants et ceux qui font double emploi, les signaux manquants, les entrées et les sorties non affectées, etc.
Il doit collecter les données électri- ques et graphiques de chaque page de dessin et générer, à partir de ces infor- mations, une nouvelle base de don- nées de tables et statistiques, et toute autre information dont l'utilisateur pourrait avoir besoin pour vérifier la validité du dessin final. Il doit aussi produire une liste d'erreurs qui sert de base pour la correction. Ce niveau hiérarchique Î sera divisé en blocs plus petits donnant des définitions plus détaillées qui constituent le niveau Il de la hiérarchie. Ces blocs donneront lieu à une série de pages qui devront être, à leur tour, vérifiées et validées méthodiquement.
Description et modélisation des cellules
L'un des programmes les plus importants à développer prend en charge la description et la modélisa- tion de chaque type de cellule. Il est fourni par le fabricant de stations de travail puisque faisant partie inté- grante du système. Les modèles géné-
PAGE 40 — MINIS ET MICROS N° 246
riques de logique ou « cellules primi- tives » sont des portes ET/NON ET, OU/NON OÙ et des « flip-flop ». Le format du programme doit définir les « modèles primitifs ». Pour cela, il faut des notations distinctes pour décrire la fonction, l'orientation du placement (gauche, droite, haut et bas), le nom- bre des entrées et des sorties et les points de connexion de chacun d'eux, etc. Ensuite, un langage universel est développé qui prend en charge toutes ces tâches automatiquement. Ce pro- gramme peut être écrit dans un lan- gage courant ou, plus simplement, en un langage de plus haut niveau comme Pascal ou tout autre langage spécifique de modélisation de type Pascal.
Le programme de liaison
Il faut assembler les deux niveaux hiérarchiques pour traduire le tout en langage « maison ». Ce programme de liaison doit tout d'abord générer un fichier distinct pour chaque page de graphique. Puis, il fait correspondre toutes les références concernant les pages, comme les lignes qui sortent des limites de la page ou les signaux et les niveaux hiérarchiques. Un nou- veau fichier est ouvert qui contient exclusivement ces références de liai- sons entre pages.
Jusqu'à présent, nous avons exa- miné les opérations électriques, mais
il faut aussi traiter d'autres opérations de routine comme, par exemple, des modèles pour les éléments qui ne relè- vent pas de la logique, marges ou identification des plaques qui, tout en étant de moindre importance, sont nécessaires à un placement-routage complet.
Il faut ensuite développer un système de pagination générique et définir une méthode d'assemblage des pages. La taille optimale des pages doit être définie après examen du système dans son entier car elle dépend à la fois du système et du pro- gramme utilisé. La taille des pages n'est pas directement liée à l'image visualisée à l'écran et, la plupart du temps, l'image à l'écran n'en est qu'une partie. En fait, la taille d'une page dépendra essentiellement de l'espace dont elle dispose dans la mémoire centrale de l'ordinateur.
La base de données
Le dernier programme développé traduit et assemble tous les fichiers en une seule base de données. Il est bien évidemment réalisé à la demande du client par le fabricant de stations de travail. Il sert à extraire les données nécessaires de la base de la station de travail et à en faire une liste descrip- tive du circuit logique, au format utili- sable par le système « maison ». Les données du circuit développé sur la
La station de travail (Gatemaster) de Daisy Systems. Ce fabricant a apporté son aide à RCA pour traduire le langage de la station de travail dans celui de l'ordinateur « maison »
station de travail peuvent être transmi- ses à l'ordinateur central au stade de la simulation. Chez RCA, la passerelle peut être fournie par le programme de simulation Mimic (Module Imutating Modem Integrated Circuit). A ce stade, le concepteur modélise le fonctionnement logique du circuit numérique, avant fabrication du dis- positif. Le programme peut aussi générer un fichier de modèles de tests qui sert d'entrée dans le matériel de tests automatiques, réduisant ainsi le temps de tests et les coûts.
Avant d'évaluer le programme tra- ducteur, il faut vérifier le bon fonc- tionnement de cette liaison bidirec- tionnelle entre la station de travail et l'ordinateur central et s'assurer de sa fiabilité. Elle doit fonctionner sans aucune défaillance car la fiabilité des circuits en dépend. Pour cela, il faut charger le programme logique dans l'ordinateur central au moins deux fois, puis comparer les données et s'assurer qu'elles sont bien identiques.
Par ailleurs, on doit vérifier que chaque fonction est exécutée correcte- ment. Ensuite, on teste le système en travaillant sur des exemples concrets. On commence par un circuit assez simple qui aura été conçu, testé et réa- lisé auparavant ; on fait une liste décrivant le circuit sur la nouvelle sta- tion de travail et on la compare à la liste élaborée sur l'ordinateur « mai- son ». Le cas échéant, on procéde au débogage, puis on passe à des circuits plus complexes.
On peut ainsi s'assurer, pas à pas, de la fiabilité de la nouvelle station de travail et de son interface à l'ordina- teur central. Pour éviter toute erreur de traduction, il est recommandé d'imaginer un pseudo-circuit qui n'a pas d'application logique particulière, mais qui reprend toutes les cellules primitives, sous une forme ou sous une autre.
Les différentes phases décrites dans cet article ne sont en aucun cas le seul moyen de parvenir à une bonne liai- son entre un ordinateur central et une nouvelle station de travail. Il s'agit des moyens mis en œuvre par RCA et Daisy Systems pour accroître les capa- cités de conception des circuits per- sonnalisables et à la demande de la division semi-conducteurs de RCA.
Phyllis Orlando
ENCODAGE ASCII - programmable AZERTY ou QWERTY SORTIES SÉRIE : RS 232, RS 422, SORTIE PARALLELE COMPATIBILITE - IBM/PC, VT 100, VT 200
*NORMES DIN - DUREE DE VIE 108 OPERATIONS
C.P.E.- BP n°1 - 78420 Carrièress/S. tél. (3) 947 41 40
Pour toutes précisions : réf. 109 du service-lecteurs (p. 61)
PRI 3000
PROTÉGEZ VOS SYSTÈMES CONTRE LES TENSIONS TRANSITOIRES DU SECTEUR 220V
000 Volts 000 Ampères ONDE 8* 20 Micro Secondes
Ego vor TRANSZORB 6
FABRICATION FRANCAISE
composants semi-conducteurs de protection
86200 Verdun sur Garonne
B.P. N°1 78420 Carrières-S/Seine Tél. (3) 947.41.40
CC À
Pour toutes précisions : réf. 121 du service-lecteurs (p. 61)
N° 246 MINIS ET MICROS — PAGE 41
UNE CARTE COMPLETE AUTOUR DU MP 16/32 BITS 68000 - 68010
Simple à mettre en œuvre, elle s'adapte à tous les besoins. C'est un mini-calculateur complet :
+ Carte double Europe
+ 68000 ou 68010 (8-10 MHz)
e Horloge temps réel secourue par batterie e 8 supports RAM/EPROM
e 2 liaisons V24/RS212C
e 2 circuits d'entrées/sorties 68230
e Référence : MAK68DE CPUM
TI Microprocess Cette carte peut être utilisée seule ou incorporée à notre Ÿ 27 Béctie de Chionies
) 92400 Courbevoie système DENAX. Tél. : (1) 47.68.80.80
Je souhaite recevoir le catalogue MICROPROCESS. Je suis M.
CDIENGI) mumicarion
Société Fonction
Adresse Tél. :
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 110 du service-lecteurs (p. 61)
Terminaux De VT 100 à VT 220, VT 240, TVI 920-925-9650, graphique Tektronix 4010-4014. Noir et blanc et couleur.
ns . D Poe PR
Imprimantes Gamme OKI Microline - Siemens jet d'encre - Mannesmann Tally imprimantes laser - imprimantes vidéo.
AUCTEL 37e G2y Lussac - 92320 CHATILLON Cedex FAANCE %.:00373568700-Télex:202878F
Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus: référence 111 du service-lecteurs (p. 61)
ARCANE Communication
COMPOSANT
Microprocesseur 32 bits : l’organisation des données et les modes d’adressage du 68020
N: terminons ici notre analyse du fonctionnement dynamique du 68020 (*) avec la fin de l'étude des modes d'adressage, commencée dans notre numéro 243 où nous traitions également de l'organisation des données. Au passage, nous évoquerons quelques unes des difficultés que soulève la compatibilité au niveau de la famille 68000.
Avant de revenir dans le vif du sujet, rappelons que, dans la première partie de cet article, nous avions analysé les modes d'adressage des registres et l'adressage indirect de ceux-ci et que nous avions conclu en évoquant quelques problèmes de com- patibilité.
Adressage indirect par la mémoire
Ce mode d'adressage, qui n'existe pas sur le 68000, permet de considérer la mémoire, non plus uniquement comme un ensemble de registres de données, mais aussi comme un ensem- ble de registres d'adresse. Au niveau de l'assembleur, il se distingue du mode d'adressage direct par des cro- chets { |.
Quatre types d'informations pour le calcul de l'adresse effective sont mis en œuvre : notamment, le contenu du registre d'adresse qui peut être ajusté par l'addition d'un déplacement, et le contenu du registre d'index qui est pondéré et auquel est éventuellement ajouté un déplacement supplémen- taire.
La position des crochets spécifie, parmi les informations précédentes, celles qui seront utilisées pour accé- der à la position de mémoire intermé-
(*) Nous avons analysé le 68020 en plusieurs éta- pes: principales caractéristiques (n° 220) ; analyse de l'organisation externe (n° 222 et 228) ; fonctionnement dynamique : cycles de lec- ture/écriture (n° 236), interruptions et arrêts de bus (n° 237) ; organisation des données et modes d'adressage : première partie (n° 243).
diaire contenant l'adresse de base de l'opérande. L'opérande d'index (contenu du registre d'index pondéré et ajusté par l'addition d'un déplace- ment optionnel) intervient avant l'accès à la mémoire intermédiaire (adressage indirect par mémoire pré- indexée) ou après (adressage indirect par mémoire post indexée). Les quatre composantes de cet adressage (con- tenu du registre d'adresse, déplace- ment d'ajustement, contenu du regis- tre d'index, déplacement supplémen- taire) sont optionnelles.
Mémoire post indexée
Le calcul de l'adresse effective se fait en trois temps (fig. l) :
— accès à la position intermédiaire contenant l'adresse de base en ajou- tant au contenu du registre d'adresse un déplacement d'ajustement ;
— extraction de cette adresse de base sur 32 bits ;
— addition à cette adresse de base de l'opérande d'index pondéré et d'un déplacement optionnel signé étendu à 32 bits.
La figure 2 schématise les mécanis- mes de ce mode d'adressage.
Mémoire pré-indexée
Le calcul de l'adresse effective implique : — l'accès à la mémoire intermédiaire contenant l'adresse de base, en ajou- tant au contenu du registre d'adresse, un déplacement d'ajustement signé, étendu à 32 bits, et l'opérande d'index pondéré ; — l'extraction de l'adresse de base : — la détermination de l'adresse effec- tive en ajoutant, à l'adresse de base, un déplacement optionnel signé, étendu à 32 bits.
Fig. 1 - Adressage indirect par la mémoire post-indexée.
Type d'opération .: EA (bd + An) + Xn.Size*Scale + od
Langage d'assemblage : ([bd,An],Xn.Size* Scale,od)
31 0 31 0
Valeur signée étendue à 32 bits
Mode : 110
Registre d'adresse : An
Déplacement de base :
31 0
Adresse de la mémoire intermédiaire
31
Registre d'index :
Pointe vers 0 Adresse de base
31 0
Valeur signée étendue à 32 bits
Scale Valeur de pondération
31 Déplacement supplémentaire :
31 Adresse effective
0
Valeur signée étendue à 32 bits E Opérande
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 43
COMPOSANT
Nous avons vu que la compatibilité descendante du 68020 vers les autres processeurs de la famille 68000 n'était pas assurée.
Quelques précautions à prendre
L'adressage indirect par mémoire n'étant pas implanté sur le 68000 et ses versions dérivées, l'exécution d'un programme écrit pour le 68020 sur des microprocesseurs de la famille 68000 peut avoir des effets fâcheux. L'exem- ple ci-dessous illustre quelques pro- blèmes que l'on peut rencontrer.
Au niveau du 68000 : MOVE.L 4(A0, DO.L), DI s'exprime pâr :
3230 0804
Au niveau du 68020 : MOVE.L ([4, AO, DO.L* 4]), DI se traduit (voir format des mots d'extension) par :
3230 OD21 0004
L'exécution de cette instruction sur le 68000 aura un effet complètement différent et sera interprétée comme :
MOVE.L$21 (AO, DO.L), DI
Si l'utilisateur veut se prémunir con- tre ces mauvaises interprétations, il doit écrire TRAPF avant toute instruc- tion utilisant l'adressage indirect par mémoire. En effet, on a vu que TRAPF (« minis et micros », n° 243) n'agit pas sur le 68020, mais que cette instruc- tion provoque une trappe sur le 68000 et ses dérivés.
Adressage relatif
L'adressage relatif demande un mot d'extension. L'adresse de l'opérande est la somme du contenu du compteur ordinal et du déplacement sur 16 bits signé, étendu à 32 bits. Le contenu du compteur ordinal est l'adresse du mot d'extension. Les figures 3 et 4 repré- sentent et illustrent le mécanisme de ce mode d'adressage.
Adressage relatif indexé
Il est similaire à l'adressage indirect indexé. Le compteur ordinal joue le rôle du registre d'adresse. L'opérande d'index est pondéré par la taille de
Fig. 2 - Mécanisme indirect par la mémoire post-indexée.
l'opérande auquel on accède. L'index et le déplacement sont signés et éten- dus à 32 bits avant d'être utilisés dans le calcul de l'adresse effective.
Déplacement 8 bits
De façon similaire à l'adressage
indirect indexé avec déplacement 8 bits, l'opération se déroule en trois temps (fig. 5) : — calcul de l'adresse de base en ajou- tant au contenu du compteur ordinal, un déplacement signé, étendu à 32 bits (le contenu du compteur ordinal est l'adresse du mot d'extension) : — calcul de l'opérande d'index, pon- déré par la taille de l'opérande auquel on accède (1, 2, 4 ou 8 octets) : — calcul de l'adresse effective en ajoutant à l'adresse de base, l'opé- rande d'index pondéré.
Déplacement 16 ou 32 bits
Similaire au mode d'adressage indi- rect indexé avec déplacement 16 ou 32 bits, le mode relatif nécessite plusieurs mots d'extension, spécifiant les carac- téristiques de l'index (un mot) et indi- quant le déplacement 16 bits (un mot) ou 32 bits (deux mots).
Le calcul de l'adresse effective se déroule également en trois temps : — calcul de l'adresse de base, en ajoutant au contenu du compteur ordi- nal, un déplacement signé 16 bits, étendu à 32 bits ou un déplacement signé 32 bits :
Hexadécimal Commentaire
\32300D26 0040 0000 Instruction Déplacement Déplacement de base supplémentaire
Mnémonique
MOVE.L {[$ 40, AO], DO.L*4,$ 50), D1
— calcul de l'opérande d'index pon- déré par la taille de l'opérande auquel on accède :
— calcul de l'adresse effective en ajoutant à l'adresse de base l'opérande pondéré.
Le calcul de l'adresse effective implique l'accès à la mémoire intermédiaire dont l'adresse est : bd+(A0) 40H : 2000H 2040H Cette mémoire contient l'adresse de base : 5000H. L'adresse effective de l'opérande s'obtient en ajoutant à l'adresse de base l’opérande d'index et
le déplacement supplémentaire.
Mémoire de programme
0000 0008 x 4 0000 0020H
0000 0008 me Comme précédemment, le contenu
du compteur ordinal est l'adresse du premier mot d'extension. Les trois composantes de mode (contenu du PC, contenu de l'index et déplace- ment) sont optionnelles, mais pour dis- tinguer l'adressage indirect de l'adres- sage indexé (qui sont similaires), lors- que le contenu du compteur ordinal n'est pas spécifié, il est précisé dans l'écriture en assembleur : ZPC (valeur 0 pour le PC).
0000 2000 + 09000 0040 0000 2040
X X+ X:+ X+ X X X X
So un à w N° —
0000 0020 +0000 0050 +0000 5000
0000 5070
5000H : 20H : 50H 5070H
Mémoire de données
Adressage relatif indirect par la mémoire Ce mode s'exprime au niveau de
l'assembleur également par des cro- chets [ ]. Le compteur ordinal est
PAGE 44 — MINIS ET MICROS N° 246
Fig. 3 - Les mécanismes de l'adressage relatif. »
l'équivalent du registre d'adresse. Son contenu est éventuellement ajusté en ajoutant un déplacement signé option- nel. Le registre d'index contient un opérande d'index, pondéré par la taille de l'opérande auquel on accède. Enfin, un déplacement supplémen- taire peut être ajouté pour déterminer l'adresse effective.
La localisation des crochets à l'inté- rieur de l'instruction définit les quanti- tés prises en compte dans la détermi- nation de l'adresse de la mémoire intermédiaire, laquelle contient l'adresse de base de l'opérande. L'opérande d'index intervient ou non dans le calcul de l'adresse de la mémoire intermédiaire, suivant que le mode d'adressage est pré où post- indexé.
Toutes les composantes de ce mode d'adressage (contenu du compteur ordinal, déplacement d'ajustement, contenu du registre d'index, déplace- ment supplémentaire) sont optionnel- les. Si le compteur ordinal n'est pas utilisé, la notation ZPC (valeur 0 pour PC) sera écrite au niveau de l'assem- bleur.
Mémoire post-indexée L'adressage s'effectue en trois temps (fig. 6) : — accès à la mémoire intermédiaire contenant l'adresse de base, en ajou- tant au contenu du compteur (adresse du premier mot d'extension), un déplacement signé, étendu à 32 bits ; — extraction de l'adresse de base ; — calcul de l'adresse effective en ajoutant, à l'adresse de base, l'opé- rande d'index pondéré et le déplace-
ment supplémentaire signé, étendu à 32 bits.
Mémoire pré-indexée
Ce mode d'adressage, très voisin du précédent, implique : — l'accès à la mémoire intermédiaire contenant l'adresse de base, en ajou- tant au contenu du compteur ordinal (adresse du premier mot d'extension), un déplacement de base signé, étendu à 32 bits et l'opérande d'index pon- déré ; — l'extraction de l'adresse de base ; — la détermination de l'adresse effec- tive en ajoutant à l'adresse de base un
Fig. 6 - Adressage relatif post-indexé R
Type d'opération Langage d'assemblage
Mode
Champ de registre 010 Compteur ordinal
Déplacement
Adresse effective
Mnemonique
BCC $ 5002 6400
COMPOSANT
EA (PC) : dj6
(d16.PC) 111
31 0 Adresse du mot d'extension 0
31 Fr L
Hexadecimal
1000 |
Instruction Déplacement
Mémoire de programme
0000 4000
Fig. 4
Type d'opération
00004000 - 00000002 + 00001000
00005002
- Exemple d'adressage relatif dans une partition mémoire.
:EA - (PC) + (Xn) + dg
Langage d'assemblage : (dg,PC,Xn.Size* Scale)
Mode Champ de registre Compteur ordinal :
Déplacement :
Registre d'index :
Scale :
Adresse effective :
Type d'opération Langage d'assemblage
Mode
Champ de registre 011 Compteur ordinal
Déplacement de base
Registre d'index
Déplacement supplémentaire
Adresse effective
:111 -010
31 0
7 0
Extension du signe
31 0
Fig. 5 - Adressage relatif avec déplacement 8 bits.
EA (bd : PC) : Xn.Size*Scale + od {Ibd,PC| ,Xn Size*Scale,od)
110 31 0
31 0 Valeur signée, étendue à 32 bits
31 0
Adresse de la mémoire intermédiaire
Pointe vers
31 0 Adresse de base dans l'espace programme 31 0
Valeur signée, étendue à 32 bits
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 45
COMPOSANT
déplacement supplémentaire signé, étendu à 32 bits.
Adressage absolu
Ce mode utilise l'adresse spécifiée dans les mots d'extension et comporte deux variantes : l'adressage absolu court qui ne demande qu'un mot d'extension (l'adresse sur 16 bits est étendue à 32 bits par extension du signe) et l'adressage absolu long qui exige deux mots d'extension (poids fort d'adresse dans le premier et poids faible dans le second).
Adressage immédiat
Un ou deux mots d'extension sont ici nécessaires suivant la taille de l'opé- rande. Si celui-ci est sur un octet, il faut un mot d'extension et l'opérande est contenu dans l'octet de poids faible du mot d'extension. Si l'opérande occupe un mot (16 bits), l'adressage n'utilise qu'un seul mot d'extension. Si l'opérande occupe un double mot, l'adressage utilise deux mots d'exten- sion, le premier contenant le mot de poids fort et le second celui de poids
faible.
À titre d'exemple, la figure 7 illus- tre le mécanisme de l'adressage immé- diat d'un registre de données sur 8
bits.
Les coprocesseurs peuvent deman- der de fournir des données immédia- tes de n'importe quelle taille.
Codage de l’adresse effective
Les figures 8, 9 et 10 répertorient les différents types de codage de l'adresse effective. Dans le premier cas (simple format), le codage se trouve dans le mot d'opération. Dans le second cas (format bref), le codage (indi- rect/indexé court) utilise un mot d'extension. Dans le troisième cas (for- mat complet), le codage (indi- rect/indexé long) nécessite, en plus du mot d'opération, jusqu'à cinq mots d'extension.
L'instruction la plus longue du 68020 est celle qui opère sur deux opérandes (source et destination) avec, pour chaque opérande, un codage d'adresse effective sur cinq mots d'extension. Cette instruction tient sur onze mots (le mot d'opéra-
PAGE 46 — MINIS ET MICROS N° 246
Mnémonique Hexadécimal
MOVE.B =$ 33,D0 103C 0033 4 | Instruction Donnée
Avant l'exécution de l'instruction
1111 2222
Mémoire de programme
Commentaire
Le registre DO est chargé avec la quantité hexadécimale 11. Les 24 bits de poids forts de DO ne sont pas modifiés
Aprés exécution de l'instruction
Fig. 7 - Adressage immédiat d'un registre de données (opération sur 8 bits).
111000 Absolu court 111 001 : Absolu long
111010 : Relatif avec déplacement 111 011 : Relatif indirect avec mémoire indexée 111 100 : Immédiat
15 14 1312 1110 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
TETE Pres pe [os _] mestre |
T_ Registre DO-D7 ou A0-A7
000 :
001 010 011
101 110
Registre donnée
: Registre adresse
Indirect registre
: Indirect registre avec post-incrémentation 100 :
Indirect registre avec pré-décrémentation
: Indirect registre avec déplacement : Indirect par mémoire indexée
Fig. 8 - Encodage d'adresse effective, format simple (mot d'opération).
15 1413 1211 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
<} Registre | ESSOR
de ——— Déplacement 8 bits
Facteur de pondération 00 :1 01:2 10 :4 11::8
Longueur de l'opérande d'index 0 : mot signé, étendu à 32 bits (W) 1 : double mot signé (L)
Numéro du registre d'index
Type de registre d'index 0 : donnée Dn (D) 1. adresse An (A)
Fig. 9 - Encodage de l'adresse effective, format bref (premier mot d'extension).
COMPOSANT
Ajout/suppression du registre de base 0 : registre de base ajouté 1: registre de base supprimé
Déplacement de base Facteur EE qe
de pondération
déplacement de base nul déplacement de base sur 16 bits (mot) : déplacement de base sur 32 bits (double mot)
Longueur de réservé
l'opérande d'index
Numéro du LÉ registre d'index
Type de
registre d'index ne |
15 14 13
< = [e)
d'index
12
Registre
hs m1: 10: 977 "8 4.46 29: #4 SE 2 2000 SOSCTRE
Déplacement de base (0, 1,2 mots)
Déplacement supplementaire (0, 1, 2 mots)
Index/indirection
000 001 010 011 100 101 110 111
pas d'indirection mémoire
: indirect pré-indexé avec déplacement nul indirect pré-indexé avec déplacement 16 bits indirect pré-indexé avec déplacement 32 bits reserve indirect post-indexé avec déplacement nul indirect post-indexé avec déplacement 16 bits indirect post indexé avec déplacement 32 bits
000 001
pas d'indirection mémoire
indirect mémoire avec déplacement nul 010 . indirect mémoire avec déplacement 16 bits 011 : indirect mémoire avec déplacement 32 bits 100 111 : réservé
Fig. 10 - Encodage de l'adresse effective, format complet (trois mots d'extension).
tion, cinq mots d'extension pour l'opé- rande et cinq mots d'extension pour l'opérande destination).
Résumé des modes d’adressage
Le tableau I résume les différents modes d'adressage que supporte le 68020. Comme nous l'avons vu, par
rapport au 68000 et aux versions déri- vées, il dispose de plusieurs nouveaux modes : extensions du mode d'adres- sage indexé, modes d'adressage indi- rect par la mémoire, etc.
N'importe quel registre d'adresses ou de données peut être utilisé comme registre d'index. Rappelons que cha- que fois qu'un registre d'index Xn est mentionné, on doit préciser si c'est un mot signé, étendu à 32 bits (W), ou un
mot long (L). De plus, on doit indiquer la pondération affectée à l'opérande d'index. L'adressage indirect est étendu à tous les registres par la com- binaison de deux modes d'adressage : — adressage indirect par registre
normal (An), (disp, An) :
— adressage indirect indexé avec suppression du registre d'adresse et éventuellement du déplacement
(Rn), (disp, Rn). Tableau I - Résumé des modes d'adressage Commentaires
Modes d'adressage Synthaxe en assembleur
Registre registre de donnée registre d'adresse — registre de contrôle
Dn An SR, VBR, SFC, DFC, CACR, CAAR L
Dn : An :
DO - D7 AO - A7
Indirect par registre simple avec post-incrémentation avec pré-décrémentation - avec déplacement
(An) (An) + — (An)
(d16, An) d16 : déplacement 16 bits signé, étendu à 32 bits
Xn : DO-D7 ou A0-A7 pondéré d8 : déplacement 8 bits signé, étendu à 32 bits
bd : déplacement 16 bits signé, étendu à 32 bits ou déplacement 32 bits signé
Indirect index — avec déplacement 8 bits avec déplacement 8 ou 16 bits
(d8, An, Xn) (bd, An, Xn),
Indirect par mémoire - post-indexé - pré-indexé
([db, An], Xn, od) [bd, Àn,], od)
(d16, PC)
od : déplacement supplémentaire 16 bits signé, étendu à 32 bits ou déplacement 32 bits signé
Relatif avec déplacement PC : adresse du premier mot d'extension
Relatif indexé — avec déplacement 8 bits - avec déplacement 8 ou 16 bits
(d8, PC, Xn) (bd, PC, Xn)
Relatif indirect par la mémoire — post-indexé — pré-indexé
Absolu
— court
([bd, PC], Xn, od) ([bd, PC, Xn], od)
— long
Immédiat
# < donnée >
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 47
COMPOSANT
Modes d'adressage Synthaxe en assembleur Commentaires EE ARS _ Immédiat # donnée Registre Rn Balayage d'une (An) + indirect post-incrémenté zone mémoire - (An) indirect pré-décrémenté Absolu addr adressage absolu dans l'espace de données (psaddr, ZPC) dans l'espace de proc > - psaddr : adresse absolue dans l'espace programme ; ZPC : valeur 0 pour PC Indirect par registre |(Rn) (disp, Rn) disp : déplacemen Indexé (An, Rn) (disp, An, Rn) (addr, Rn) (addr, An, Rn) Indexé pondéré (An, Rn ‘ Scale) Scale : coefficient de pondération (disp, An, Rn * Scale) (1, 2, 4 ou 8) (addr, Rn * Scale) (addr, An, Rn * Scale) Relatif (disp, PC) PC : adresse du premier mot d'extension (disp, PC, Rn) (disp, PC, Rn * Scale) Indirect par ([mode (1)]) (mode (1) : tous les modes d'adressage mémoire ([mode (1)], disp) d'absolu à relatif ([mode (2)], Rn) mode (2) : mode d'adressage suivant : ([mode (2)], disp, Rn) addr disp, An ([mode (2)], Rn * Scale) psaddr, PC addr, An ([mode (2)], disp, Rn * Scale) An disp, PC
Tableau II - Les modes d'adressage avec les différentes variantes
LES OUTILS DE OS Hé © DÉVELOPPEMENT UNIVERSEL
SYSTEMES MICROS
e Compilateurs : C, PASCAL, BASIC pour IBM-370, VAX, PDP, PC, MC68000 (et compatibles), 8086, Z80, LSI-11, …
e Traducteurs : BASTOC = BASIC —+c
FORTRIX = FORTRAN — C
e Développements pour microprocesseurs :
+ CROSS-COMPILATEURS : MC68000, 6809, Z80 8080, 8086, TMS9900, LSI-11, NS32032, …
e CROSS-ASSEMBLEURS : pour plus d’une trentaine de
microprocesseurs.
+ SIMULATEURS/DEBUGGERS : compatibles avec les
Cross-Compilateurs et les Cross-Assembleurs.
COMPILATEURS SYSTÈMES MICROS Je Lt 92, quai des Carrières - 94220 Charenton-le-Pont DUT Tél. : (1) 378 83 57 Distributeur agréé de WHITESMITHS, Ltd. (USA), VANDATA (USA) REAL TIME SYSTEMS (GB), ROUNDHILL (GB), UNISOFT (SUËDE).
Pour toutes précisions : réf. 112 du service-lecteurs (p. 61)
PAGE 48 — MINIS ET MICROS N° 246
On peut ainsi obtenir un adressage indirect par registre de données : (Dn), (disp, Dn).
Puisque les déplacements sont tous étendus à 32 bits, ils peuvent être con- sidérés comme des adresses absolues. C'est ainsi que (disp, Ân) peut être traité comme (addr, Rn). Dans un cas, on à l'adressage indirect avec dépla- cement ; dans l'autre, l'adresssage absolu indexé. Ce sont deux appro- ches différentes d'adressage qui abou- tissent au même code objet. De même (disp, An, Rn) est équivalent à (addr, An, Rn), adressage absolu avec deux variables d'index. Ainsi, on dispose d'un adressage simplement ou double- ment indexé.
La pondération d'un registre d'index est l'équivalent d'un décalage de 1, 2 ou 3 bits vers la gauche du con- tenu de ce registre, avant le calcul de l'adresse effective, ce qui revient à multiplier ce contenu par 1, 2, 4 ou 8. Nous avons vu qu'un index pondéré permettait d'accéder directement à une position d'une table, que celle-ci soit sur 1, 2, 4 ou 8 octets.
Toutes ces considérations ouvrent de nouveaux champs d'adressage : — adressage d'une table en absolu, puis d'une position à l'intérieur de cette table : (addr, Rn * Scale)
Scale étant le coefficient de pondéra- tion ;
— adressage d'une table en absolu, puis déplacement dynamique à l'inté- rieur de cette table :
(addr, An, Rn * Scale)
— adressage indirect d'une table, puis accès à une position de cette table, qu'elle soit sur 1, 2, 4 ou 8 octets :
(An, Rn * Scale)
— adressage indirect à une référence d'adresse d'une table (An + disp), puis accès à une position par rapport à cette référence (Rn * Scale) :
(disp, An, Rn * Scale)
Avec l'adressage indirect par mémoire, la mémoire centrale n'est plus considérée uniquement comme un ensemble de registres de données, mais aussi comme un ensemble de registres d'adresses, augmentant grandement les possibilités du proces- seur.
Le tableau II donne les variantes de
modes d'adressage disponibles avec le 68020.
Roland Dubois
Nouveaux Produits
Cartes pour mini ou micro
Contrôleurs IEEE 796
Type : Microcharge, Ramtrac et Pine
Fabricant : Qualogy
Représentant : Domel
Ce constructeur propose plusieurs contrôleurs sur cartes au format Multibus (norme IEEE 796) qui peuvent être intégrés dans un châssis de 19 pouces. — Microcharge : capable de contrôler un disque Winchester de 5 pouces 1/4 et/ou des unités de disquettes 5 pouces 1/4.
— Ramtrac : capable de contrôler des unités de disque Winchester de 5 pouces 1/4 et/ou de 8 pouces, des unités de disquettes 5 pouces 1/4 et/ou 8 pouces ainsi qu'une unité de sauvegarde sur cartouche 1/4 de pouce.
— Pine : capable de contrôler un disque Winchester Esdi, des unités de disquettes 5 pouces 1/4 et une unité de sauvergarde sur cartouche 1/4 de pouce.
Service lecteurs n° 1
Contrôleurs disque adaptateur Scsi multiplexeur Vax
Type : SGxx Fabricant : Emulex
Représentant : Domel
Ce fabricant propose différents contrôleurs d'unité de disques rigides, de dérouleur de bande magnétique 1/2 pouce pour systèmes au format Q-bus et Multibus. Emulex lance aussi sur le marché des adaptateurs Scsi pour systèmes O-bus, Unibus,
Multibus ou IBM-PC, et des multiplexeurs de communication pour Microvax et Vax.
Service lecteurs n° 2 ET +]
Cartes au format VME
Type : IV-16xx et IV-32xx Fabricant : Ironics
Représentant : Domel
Ce constructeur propose plusieurs cartes au format VME pouvant s'intégrer dans un châssis 19 pouces pour former un système complet.
IV-160x : cartes UC équipées de microprocesseurs 68000 ou 68010 fonctionnant à 8, 10 ou 12,5 MHz avec 256 K octets de mémoire extensibles à 1 M octet ; elles sont dotées de quatre ports série et d'une interface Centronics.
IV-321x : extension mémoire de 512 K octets à 2 M octets.
IV-162x : cartes d'interface avec un réseau Ethernet ou avec le bus IEEE 488 : cartes d'E/S avec quatre ou huit E/S série ou 48 bidirectionnelles.
IV-164x : cartes CNA et CAN.
IV-165x : contrôleurs de moniteur, graphique et/ou couleur.
IV-327x : contrôleurs d'unités de stockage, Winchester et disques souples.
Service lecteurs n° 3
Carte 8086 pour PC
Type : PC Express
Représentant : Natis
Relayant le processeur 8088 par un 8086, cette carte triple la vitesse normale de
travail sur IBM-PC et compatibles et autorise un
gain de temps dans les opérations de lecture/écriture.
Autres caractéristiques fréquence d'horloge
10 MHz ; extension à 640 K octets ; logiciel Ramos décuplant la vitesse mémoire ; impression simultanée ; deux plages de mémoire Ram 256 K octets ; temps d'accès 150 ns.
Prix : 12 500 FF.
Service lecteurs n° 4
AVERTISSEMENT
D'une manière générale, les prix publiés dans « minis et micros » ne sont donnés qu'à titre indicatif. De même, les caractéristi- ques techniques parais-
sant dans les colonnes de la rubrique « nouveaux produits » (exempte de tout caractère publici- taire) nous sont communi- quées par les sociétés concernées.
Coupleur-cache compatible Q-bus
Type : TDQ-III, TDQ-IV Fabricant : Wespercorp
Représentant : A-S Data Services
Ces deux modèles émulent les sous-systèmes à bande TS11 et TSVO5 de Dec. TDQ-IIT dispose d'une interface Pertec, TDO-IV est au standard STC ou Telex. Chacun des modèles contient une mémoire cache de 64 K octets, pouvant stocker plusieurs enregistrements. Leur format est celui d'une carte quadruple pouvant s'installer dans tout emplacement Q-bus d'un calculateur ou d'un châssis d'extension.
Autres caractéristiques vitesse jusqu'à 125 ips,
densité, 1 600, 3 200 ou
6 250 bpi en déroulement continu ; jusqu'à 200 ips en mode marche/arrêt ; autotests à la mise sous tension. Prix : 1 450 £.
Service lecteurs n° 5 LORS ROSE SE ESA
Couleur graphique pour PC
Type : WY-610 Fabricant : Wyse
Elle offre une résolution de 640 x 200 ou 320 x 200 points. L'affichage du texte s'effectue sur 40 ou 80 colonnes. Utilisée avec le PC de Wyse et le moniteur WY-620, elle offre une palette de seize couleurs sur huit couleurs de fond.
Autres caractéristiques compatible PC, XT, AT ; compatible avec « Lotus 1-2-3 », « Flight Simulator » et autres applications graphiques.
Service lecteurs n° 6
VME graphique couleur
Type : TS VME 600
Fabricant : Thomson- Semiconducteurs
À base d'un 68483, cette carte VME permet de créer des images couleur d'une définition de 640 x 480 points sur seize couleurs avec plan mémoire sur la carte.
Autres caractéristiques plan générateur de caractères Ram ; balayage non entrelacé ; deux E/S RS 232 C asynchrones ; sorties R, V,B,S ; primitives graphiques VDI (sur GKS) mémorisées en Prom.
Service lecteurs n° 7 RE T T |
(suite page 50)
N° 246 - MINIS ET MICROS — PAGE 49
Nouveaux Produits
(suite de la page 49)
Communication à base de 6805
Type : EFS-SI01A
G 64 à base de 6809
Type : EFS-MPU 2A/EFS- SBS 4
Fabricant : Thomson Semiconducteurs
Fabricant : Thomson Semiconducteurs
À base de 6850, cette carte G 64 est à deux canaux série asynchrones. Pour E/S synchrones, possibilité
d'équiper la carte avec le 6852.
Autres caractéristiques générateurs de bandes séparés pour chaque canal de 50 à 19 200 bauds ; horloge de transmission et de réception
programmable ; liaisons
RS 232 C, RS 422 ou boucle de courant.
Service lecteurs n° 8 RES EE PE RER: Contrôleur
de moniteur au bus VME
Type : Sys 68 K/CMC-I1
Fabricant : Force Computers
Cette carte, fonctionnant dans un environnement VME/P1014, comprend une interface clavier, une interface Centronics, deux ports RS 232 et une entrée pour crayon optique. Grâce à un contrôleur de communication multiprotocole, le MPCC 68561, le Sys 68 K/CMC-I1 gère un moniteur couleur jusqu'à la fréquence de balayage ligne de 32 kHz, des interfaces E/S jusqu'à la vitesse de 38 400 bauds et des signaux de synchronisation.
Service lecteurs n° 9 É nee 236 PRET SE RNCS ES
Sauf indication contraire, tous les prix annoncés
dans cette rubrique sont des prix hors taxes
EFS-MPU 24 est dotée d'une Ram C-Mos de 2 K octets et d'un support pour 4 K octets de Rom (2732). Les vitesses de transfert sont paramétrables de 50 à
19 200 bauds. Interface série asynchrone RS 232 C. Trois temporisateurs 16 bits programmables.
EFS-SBS 4 comporte des supports pour 32 K octets de Rom (2732-27128) et 16 K octets de Ram C-Mos. Elle est à oscillateur à quartz de 4 MHz, une ligne d'interface série RS 232 C.
Alimentation : +5, +12 V.
Service lecteurs n° 10
Périphériques de stockage
Disque Winchester
Type : Série 1320 Fabricant : Micropolis
I2L
Représentant :
Cinq références pour cette gamme de disques
5 pouces 1/4 à interface ST 506 : 1322A (capacité 32 M octets), 1323 (42,7 M octets), 1323A
(53,3 M octets), 1324
(64 M octets) et 1325 (85 M octets). Temps d'accès moyen de 28 ms et MTBF de 20 000 heures.
Service lecteurs n° 11
Famille de disques rigides
Type : RO 650/750 Fabricant : Rodime
Conçues pour un disque
simple 10 M octets (RO
PAGE 50 — MINIS ET MICROS N° 246
651/751) ou un disque double 20 M octets (RO. 652/752), ces unités assurent le pilotage de sept autres unités ou de périphériques par une
interface SCSI.
Autres caractéristiques formats 3 pouces 1/2 (RO 650) et 5 pouces 1/4
(RO 750) ; 600 tpi ; temps d'accès 85 ms. Quatre disques sont proposés selon leur format (5 pouces 1/4 et 3 pouces 1/2) et le nombre de plateaux (un ou deux). L'interface SCSI est implantée sur tous ces disques qui peuvent atteindre 10 ou 20 M octets.
Service lecteurs n° 12
Dérouleur de bande et unités de disque Type : FS 2000 et DX_ Series
Fabricant : Pertec
DX Series : ces unités de disque aérées Winchester 8 pouces sont proposées en modèle de table ou en châssis, la capacité maximale atteignant l G octet. FS 2000 : d'une capacité non formatée variant de 23 à 270 M octets, ce dérouleur 1/2 pouce fonctionne à 100 ips. Quatre densités d'enregistrement sont possibles : 100, 1 600, 3 200 et 6 250 cpi.
Service lecteurs n° 13
Disque rigide pour Mac
Type : Mac 5, Mac 20
Fabricant : Micro Expansion
Compatibles Macintosh, ces deux disques externes de 5 et 20 M octets formatés intègrent une carte de communication série, transmettant à 57 400
bauds. En version Mac 5, le disque est géré en un seul volume, ce qui autorise le stockage de 134 icones. La version Mac 20 est configurée en multi volumes.
Autres caractéristiques carte de communication série pilotée par microprocesseur 6502 ; connexion du disque à partir de la prise modem ; version plus rapide et compatible AppleTalk prévue en 1986. Prix :
12 000 et 18 000 FF.
Service lecteurs n° 14
Ecrans et saisie
Unités de contrôle compatibles IBM
Type : 174, 274C Fabricant : Telex
Le modèle 174 offre aux utilisateurs de 3270 le moyen d'exploiter conjointement un maximum de seize écrans ou imprimantes Telex (ou IBM). Le modèle 274C est une unité de contrôle à distance permettant de connecter jusqu'à 32 unités et communiquant sous SNA ou protocoles bisynchrones.
Service lecteurs n° 15
Terminal écran
Type : WY-30, WY-50+ Fabricant : Wyse
De ces deux modèles aux normes Ascii, le premier s'adresse au marché des terminaux bas de gamme, bien que doté de bonnes caractéristiques : écran plat de 14 pouces, inclinable et ajustable, affichage sur 80 colonnes, clavier mécanique de haute précision avec
(suite page 53)
OSISA ne 9]
‘e1IoOWeu à.
| aP JUuSuDSss un JUuPSaDE]Ii
8 2n81esIjhn,| ep senbi6o} sassaipe p 22eds3
8 inejesipnn
Z luawubas sstanul
IS ‘}UeW9[s eWar}U,, UOS P 18P299P 1nod (001'Z) Xepui,p euted e] Jed juewubss 29 essaeipe Y 99e} PT ‘obeyued juewbes ne J13Pp999b ned sau9e} S9p aunoeuo }9 (1TTd Jinejertduoo) juewubes un juebeyed sine} -PSI[UN se] ‘Z empty Ej sUEP ‘eijuoo 124
‘jueubes ep sed juebeyed eu (g ep 211290 }e Y 92pP 9[[80) Seu9P} XN2p se[ NO uorewuuwelboidryqnu e] 2p ouop pes I] ‘HeJeddeu sjuewbes ep juewu
gstninu]
eIIOWeU D] 2P uorSor)
HNOILYVWHOANI A S IHddV4
SODIU L €I PSIUIU
S861 AHANIDAG - 9FZ QU « SO19NL je S
(174 inaejidw09)
g inajesipnn ebered
L'iuauubas
‘Sanbibor 5e SS3IDP,D saoedse XN9p 8p SJIOWeU eoedse | suPp uolje}uP/c Î
8 2P Ÿ Vep£ |gePpe gept vepz vepl juawubas jueuuBas ljuauwufes| jueuubas juauubas luauwbas
I » 8P 8JIP1JX8 8Y21y
v ineJesijhn,| ap senbi6o} sessaipe p a2eds3
(174 inajeidu09)
z iuawbas
Y Aneiesijn
luaw6as
iuau15es
enowew 82eds3
e| suep sdu juos saonbibol]
f | uot} a|duexe,] auuop I emfr PT ‘asreuuc ) np UOI}P[SUPI} 2P etustupoou ne 29b
| Suep sajue[du
‘In9} -BSI[HN,[ 2P SUOIJONIJSUI S8] UOJES (se}IWUI] seulP}J90 SUPP) JoUPA jnod juawbes np
esnnul
2110WaUu 89eds3
efpeo enb sioje ‘(sjowu y Z no | '[Pouob ue) 99x14} 159 ebed eun,p e]jre} PT ‘19-2180 ep INSUSJUI] P jueweoe|dep uos Jed Je ebed e[ ep oJeunu a] Jed e1edel jse ebed eun,p jueW8[9 NO] ‘SJIPI[IXNE 2JIOWEU EP] Je e[P1jU90 SJTOWIEU E] S1JUS UOTJPWMIOFUI | ep enbisAyd sbueysse,p ajtun,| issne J59,9 ! enowewu 22eds un }se obed euf
‘quowbss np INSHSJUI] P JUS -e[dep 8] je jJuewBss ep o1eunu el] : xeput xnep Jed a1odeui jse juewe[s anbeyo juop
essaipe p 290edsa-snos un Js9 juewbss 97
p uore[sUEI] EP] P 281] JUSWOWTUI 759 eu9e} aun ? e1oweu D] 8P UOt}D20I[D,T
"eJOWOU. EP] 2P UOIJ98} -01d e] je sa1ousb snbisAud esssipe | 3p uOt}P91}}U8PI,] ‘JOUE P] 2P UOI}P90][E,| : SUOHJOUO} SI01} [due areuuousep 87
suorjouo} se[pdioutid
*‘SODUOJIIS SWWOO : jeiodo seuleyJ82 Sep uot] | 21JUu09 eue} eun p uor98]Joid - : jsodusajut » so99e soidoid sas axjuoo Ana}PSI[N | 2p uor9ajo1d — : (euwesboid np enios/sarjus p uorei ado eun 18s1[eHIUI p ute AS ne SIN0981 8] Ina}est[HN,] P JUaaAnos asodWT uO) seU9b]} S8P JUSWSUIPUOUS,| ISUUOPIOS9P }PJinod mb JS np suorjouo} sp uon29x8 | 21jU09 ina}esi[n Un,p 8u2b} EP] 8P uot02}01d : eine un Jed Ina}bSI[In un p sseu -UOPp 2p 21nN)98] P] 21JU09 uor98Jo1d
sanuuos:
-Nn929X9
'
: sou -J0} sajuala}}ip e1pueid jned uoroejoid e7 “uore}lo|dxe p eueaJsÀS E) anb siana]jes -H[{n S8p sa9b]} Se] uaiq issne J2B9]o1d ep Nes I] ‘eU9PJHINU JUSWISUUOJITAUS | SUPP jeydes ewe|qoid un }se uoryseJoid p7
‘seeuuop ep e[quesus eweu un Ans sawweshoid
SJUSI9JJIP Jueyno9xe seuop} sinelsn|d
ANDILYWHOANL A STiddy4
| °SIUIUI
S861 AUANIDIQ - 9PE QU “ SOIOIU J8 SIUTU » 8P eJIPIJX0 YO
2JJIP ANS 8PO9 seu IP Souob} Sep -
euS eut]) e6vynd jueweuuortaus
‘uorewuuweip
-o1d 3p JUusuISsuUOITAUS | Jusus]t9e} J9P -upuy9 2p jeuued se[qeabojei }Uos sau2b} Se] no ewesÂs uf] ‘(e[qe}e00[ey) e[q -P9DO]SI }10S ape nb aJp-P-}S9,9 anowueu EP] suPp no eyoduiIu lJepisai essind euoe} ejno} enb ejtesss2gu ouop }s9 [I] ‘Sdwe]} 8] 284P euPA aJlOWOU P] SUPP jueueueInuIs JUPPISOI SeU9P} ep e1q -uou 27 ‘sdwus} 8j suep esnbuqur uoÿe] 9p Ssa9]n929xs 319,P }e a[e1ju90 aJtoueu jueweup}Inuls JSpISQI 8P SeU9b]}
snd e jeued mb ‘efesjueo ejlun ep [IPAe1} ep sduse} np uotseb ep aenb -TUU98] eun }se uoryypwwmpiboidriypnu DT
"aJOuou ue JUeWeUPNUIS }UPPI S[S101O] SJU8leJJp sep uoroejoid be : ‘079 'SOQUUOP 9p saseq
ep ‘uoye}lo[dxe,p sewsa}sis ep ‘sexe[duwuoo S[210120] ep jueweddo[s4sp ne a11psseoou uoryeuuwveiboid ep jueweuuoJtaAu», : (An8}PSI[HN sua
un Jinod seuop} sinaisn|d no sina}esi|
: sered
-Lound suosiei sito 1ed sssodiut }S2 2929 -1je uorse auf ‘ewieJsAS 2] sUPP e[PIO -N19 JUSIASP 19-889 8p uorsap e] ‘jue] -uewpne a1loweu ue S[e101O] sSUIOSeq se] IS "Ans}eulpio un supp saeuuop ap 9391nN0$S eedrourid EP] Je e[Pijue0 elowueu PT oailoueu 9p
enpuuorsef un ronbinod
OTOUWOUU
DI ®P uOtJSOr)
bla tâche B veut adresser le même élément, elle présente au gestionnaire de mémoire l'adresse (3,100). Ces deux adresses logi- ques identifient le même emplacement dans la mémoire physique.
L'identification de l'adresse physique générée est liée au problème d'échange ou de permutation (Swapping) dans la mémoire virtuelle. En effet, l'adresse physique générée à partir de l'adresse logique peut ne pas résider dans l'espace mémoire. Dans ce cas, on suspend l'exé- cution de l'instruction jusqu'au moment où le segment logique est chargé en espace mémoire. Ensuite, l'exécution de l'instruction est reprise.
La protection de la mémoire est faite grâce aux attributs du segment placés dans son descripteur. Avant tout accès à la mémoire, le matériel vérifie la compati- bilité entre !:s attributs et la demande
d'accès à la mémoire.
implantation du gestionnaire
Les principaux problèmes liés à l'implan- tation du gestionnaire de mémoire sont la spécification de l'adresse logique, la translation de cette adresse, les attributs liés à tout accès à la mémoire et l'implan- tation des attributs.
Pour spécifier une adresse dans la mémoire segmentée, on utilise l’une des trois méthodes suivantes :
— la partie d'adresse de l'instruction indique deux index du segment, c'est-à- dire son numéro et le déplacement de l'élément dans le segment (solution Zilog et Motorola) ;
— la partie d'adresse n'indique que le déplacement dans le segment et le type de l'instruction indique le registre de base du segment, c'est-à-dire instruc- tions, données, pile (solution Intel) ;
— l'adresse virtuelle est divisée en trois parties. Les bits les plus significatifs poin- tent vers la table de pages où on retrouve l'ensemble des pages de la tâche. Les bits de poids intermédiaire repèrent la page recherchée dans cet ensemble. Les bits de poids faible constituent le déplace- ment (solution National Semiconductor). La translation de l'adresse logique est effectuée dans les deux premiers cas par l'addition du déplacement à l'adresse de début d'implantation du segment, tandis que, dans le troisième cas, elle est faite grâce à deux accès intermédiaires à la mémoire interne du gestionnaire. Sou- vent, pour accélérer les recherches dans les tables intermédiaires, on a recours à des mémoires associatives.
Les attributs du segment précisent son étendue (utilisée dans les comparaisons sur la validité des adresses physiques générées lors de translation), l'apparte- nance à une tâche, les modes d'accès au segment (lecture, écriture, etc.), son his- toire (ce qui est fondamental lors du swapping).
Les attributs peuvent être associés soit au segment logique, soit à l'espace mémoire occupé par le segment. La première solu- tion est beaucoup plus souple et presque toujours utilisée dans les microproces- seurs. Elle permet d'accéder au même segment physique avec les différents attributs, ce qui renforce la protection de la mémoire.
GLOSSAIRE
Mémoire virtuelle (Virtual Memory)
Concept architectural chargé de la tra- duction des adresses logiques (générées par un programme) en adresses physi- ques durant l'exécution du programme.
© Fiche extraite de « minis et micros » n° 246 - DECEMBRE 1985
Adresse logique ou virtuelle (Virtual Address)
Adresse spécifiée par l'utilisateur dans son programme pour adresser les don- nées et les instructions.
» Espace d'adresses (Address Space)
Ensemble d'adresses virtuelles incluant la totalité de la mémoire du système (mémoire centrale et mémoire auxiliaire).
Adresse physique (Location ou Physical Address)
Adresse spécifiant une case (octet, mot, etc.) de la mémoire centrale.
Espace mémoire (Memory Space)
Ensemble des cases de la mémoire cen- trale directement accessibles durant le traitement.
Bloc mémoire (Memory Block)
Ensemble des cases de l'espace mémoire attribué à un processus. On exprime sa taille en kilocases (1 K = 1 024).
Page (Page)
Unité d'échange de l'information entre la mémoire centrale et la mémoire auxiliaire dans les systèmes à mémoire virtuelle.
C'est aussi l'unité de l'espace d'adresses.
Translation d'adresse (Relocation ou
Address Translation)
Opération effectuée sur un programme en vue de son implantation en mémoire centrale en tout endroit de cette mémoire, disponible et de taille suffisante.
La translation est dite dynamique si elle est effectuée à l'exécution du programme à l'aide de registres dits de translation (ou de base) dans les gros ordinateurs ou supermicroprocesseurs (80286) ou à l'aide de circuits spécialisés appelés « unité de gestion de la mémoire » (MMU : Memory Management Unit) ou « unité de gestion de la mémoire pagi- née » (PMMU : Paged Memory Manage- ment Unit) dans les systèmes bâtis autour d'un microprocesseur VLSI (Z8000, MC68000/68020, NS16032/32032, etc.).
La translation statique fait appel à un pro- gramme appelé chargeur (Loader) qui assure les translations d'adresses lors du chargement du programme à exécuter.
© Fiche extraite de « minis et micros » n° 246 - DECEMBRE 1985
C'est la solution qui existe encore sur cer- tains gros ordinateurs.
Multiprogrammation ming)
(Multiprogram-
Procédé de gestion du temps de travail de l'unité centrale consistant à faire résider simultanément plusieurs programmes en mémoire centrale et à les faire exécuter de façon imbriquée dans le temps par l'unité centrale.
Tâche (Task)
Action d'exécution d'un programme sur ses données. Elle peut être constituée aussi bien par une simple procédure que par un ensemble de procédures, l'une appelant l'autre. Une tâche est connue par le SE qui détient les paramètres de son activation.
Echange ou permutation (Swapping)
Procédure ayant pour but de ranger tem- porairement en mémoire secondaire une ou plusieurs pages afin de libérer de la place dans la mémoire centrale où l'on va rappeler la ou les pages résidant dans la mémoire secondaire et qui sont indispen- sables à l'exécution du programme en cours.
Segmentation
Découpage virtuel de la mémoire en seg- ments. Un segment est une entité repérée par l'adresse de son début et dont les élé- ments sont adressables par rapport à ce début à l'aide de l'adressage relatif. Tous les éléments d'un même segment ont les mêmes caractéristiques (durée de vie, protection, type d'accès, etc.). La taille d'un segment n'est pas fixée.
Pagination (Paging)
Mécanisme de gestion des échanges physiques de l'information entre la mémoire centrale et la mémoire secon- däire. Lors de cet échange, on transfère une ou plusieurs pages. Toutes les pages d'un même système ont la même taille.
Claude-Marie Moranat
(suite de la page 50)
quatre touches de fonction et 41 touches programmables, transmission à 38 400 bauds, sortie imprimante. Le modèle WY-50 + est, comme son nom l'indique, une version améliorée du WY-50, déjà connu. Sa mémoire d'écran passe de une à deux pages (quatre pages en option) ; la programmation